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Artémise Ire

ArtĂ©mise Ire (grec ancien : ገρτΔΌÎčÏƒÎŻÎ±) fut une des reines de l'ancienne citĂ© grecque d'Halicarnasse en Carie (l'actuelle ville de Bodrum en Turquie) au Ve siĂšcle av. J.-C. Elle gouverna sous la suzerainetĂ© de l'Empire des AchĂ©mĂ©nides et participa Ă  plusieurs batailles navales dont celles de l'ArtĂ©mision, de l'EubĂ©e et de Salamine.

Artémise Ire
Illustration.
Artémise Ire dans le Promptuarii Iconum Insigniorum publié par Guillaume Rouillé.
Titre
Reine d'Halicarnasse
484 – 460 av. J.-C.
Prédécesseur Son mari (nom inconnu)
Successeur Pisindelis (en)
Biographie
Nom de naissance ገρτΔΌÎčÏƒÎŻÎ±
Date de naissance Ve siĂšcle av. J.-C.
Lieu de naissance Halicarnasse
Date de décÚs Ve siÚcle av. J.-C.
PĂšre Lygdamis Ier (en)
Enfants Pisindelis (en)
Religion Religion grecque antique

Biographie

ArtĂ©mise est aujourd'hui principalement connue au travers des Ă©crits d'HĂ©rodote, et plus particuliĂšrement dans les livres VII (Polymnia) et VIII (Urania) de ses Histoires. Son pĂšre Ă©tait Lygdamis, satrape d'Halicarnasse et sa mĂšre, dont on ne connait pas l'identitĂ©, Ă©tait originaire de CrĂšte. ArtĂ©mise s'empara du trĂŽne et de la fonction de tyran Ă  la mort de son mari car son fils, Pisindelis (en), Ă©tait alors encore un « jeune homme d’une vingtaine d’annĂ©es »[1] selon certains ou « en bas Ăąge »[2] selon d'autres. Reine d'Halicarnasse, elle rĂ©gna Ă©galement sur les Ăźles de Cos, de Nisyros et de Calymnos. ConsidĂ©rĂ©e « tout Ă  la fois [comme] une merveille, une curiositĂ©, voire une bizarrerie ou un monstre »[3], ArtĂ©mise Ire est devenue cĂ©lĂšbre pour sa participation Ă  la campagne de XerxĂšs Ier, roi de Perse, lors de la seconde guerre mĂ©dique contre les Grecs, guerre durant laquelle elle se distingua Ă  la bataille de Salamine en -480 oĂč elle commanda cinq navires qualifiĂ©s comme, « aprĂšs ceux des Sidoniens, les plus rĂ©putĂ©s »[2] par HĂ©rodote.

La bataille de Salamine

Artémise Ire, à la bataille de Salamine, décochant des flÚches aux Grecs (détail d'une toile de Wilhelm von Kaulbach)[4].

Avant la bataille de Salamine, elle prĂ©conisa au Grand Roi d'Ă©viter le combat (« mĂ©nage tes vaisseaux, ne livre pas de combat naval ; car ces hommes sont sur mer autant supĂ©rieurs aux tiens que les hommes le sont aux femmes »[5], « Si, au contraire, tu te presses de livrer combat sur le champ, je crains qu’une dĂ©faite de l’armĂ©e navale n’ait pour l’armĂ©e de terre de fĂącheuses consĂ©quences. »[5]) puis, ses conseils ayant Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s, elle participa Ă  la bataille et se dĂ©marqua par sa bravoure et sa pugnacitĂ©. Les Grecs auraient d'ailleurs pensĂ© de cette reine qu'elle « Ă©tait une sorte d’Amazone de la mer »[6].

C'est un événement en particulier, relaté seulement par Hérodote, qui a construit l'image d'Artémise en tant que stratÚge et guerriÚre accomplie. En effet, lors de cette bataille, alors qu'elle était poursuivie par un navire athénien mené par Ameinias de PallÚne, elle fit le choix d'une entreprise risquée tout en faisant « preuve de mÚtis »[7] afin de sauver son navire et son équipage. Cette décision consistait à s'attaquer au vaisseau du roi de Calynda, Damasithymos, pourtant lui aussi allié des Perses, trahissant ainsi ses propres alliées[8].

Dans ses textes, HĂ©rodote admet lui-mĂȘme ne pas savoir si le roi fut une victime collatĂ©rale de cette ruse ou si ArtĂ©mise avait un contentieux avec lui :

« Si elle avait eu quelque diffĂ©rend avec lui pendant qu’ils Ă©taient encore du cĂŽtĂ© de l’Hellespont, je ne peux pas, quant Ă  moi, l’affirmer ; pas non plus si elle agit avec prĂ©mĂ©ditation ou si ce fut par hasard que le vaisseau calyndien se trouva sur sa route[9]. »

Toujours est-il que le navire du roi sombra [9], et, ayant vu cela, Ameinias partit croyant ArtĂ©mise du cĂŽtĂ© des AthĂ©niens. Il ne fut pas le seul trompĂ© par le stratagĂšme de la reine d'Halicarnasse puisque XerxĂšs Ier qui « assista Ă  la bataille assis au pied du mont AigalĂ©os, qui fait face Ă  Salamine »[10], pensa qu'elle avait coulĂ© un navire ennemi. À cette occasion le roi de Perse aurait d'ailleurs dit : « Les hommes Ă  mon service sont devenus des femmes, et les femmes des hommes ! »[11].

L’absence de survivant joua un rĂŽle important dans cette histoire, puisque personne ne put demander des comptes Ă  ArtĂ©mise sur ses actions. Ces derniĂšres auraient Ă©tĂ© Ă©galement impossibles si les navires avaient Ă©tĂ© plus identifiables, si, par exemple « le navire d’ArtĂ©misia [avait] port[Ă©] un emblĂšme (Ă©pisĂšme) explicite »[12].

Lors de cette mĂȘme bataille, ArtĂ©mise repĂȘcha en particulier le corps d'AriabignĂšs, l'un des frĂšres et amiraux de XerxĂšs, et le porta au souverain.

Selon une anecdote rapportée par Polyen, XerxÚs offrit ainsi à Artémise une armure grecque complÚte tandis qu'il envoya une quenouille et un fuseau à l'amiral de la flotte athénienne[13].

AprĂšs la bataille de Salamine

AprĂšs la dĂ©faite des Perses, XerxĂšs interrogea ses officiers sur la conduite Ă  tenir hĂ©sitant entre mener ses troupes vers le PĂ©loponnĂšse lui-mĂȘme ou se retirer de GrĂšce en laissant son gĂ©nĂ©ral Mardonios en charge. Afin de rĂ©soudre son dilemme, il demande conseil auprĂšs d'ArtĂ©mise, « parce qu'il lui apparaissait que, dans une circonstance prĂ©cĂ©dente, elle seule avait eu l'idĂ©e de ce qu'il convenait de faire. »[14]. ArtĂ©mise lui suggĂ©ra alors de se retirer en Asie Mineure, en Perse, et soutint le plan de Mardonios, qui avait demandĂ© 300 000 soldats avec lesquels il comptait attaquer les Grecs en l’absence de XerxĂšs, car cette option prĂ©sentait deux avantages :

  1. En cas de réussite, XerxÚs pourrait affirmer que cette victoire était la sienne puisque « ce s[eraient] [s]es esclaves qui l'aur[aie]nt accomplie »[15].
  2. En revanche, en cas d'échec, Artémise indiqua que « ce ne sera[it] pas un grand malheur »[15] car le roi serait alors en sécurité et qu'il ne s'agirait pas vraiment d'une victoire pour les Grecs puisqu'ils auraient seulement fait « périr [s]on esclave »[15], c'est-à-dire Mardonios.

XerxĂšs, enchantĂ© par son conseil, le suivit. Il envoya ArtĂ©mise Ă  ÉphĂšse pour qu’elle s’occupe de ses fils illĂ©gitimes. En Ă©change de ses services, les terres d’ArtĂ©mise prospĂ©rĂšrent de son alliance avec les Perses.

Artémise et les Athéniens

À une Ă©poque oĂč les femmes Ă©taient majoritairement cantonnĂ©es Ă  leur rĂŽle d’épouse et de mĂšre et n’étaient donc pas associĂ©es Ă  la guerre et au gouvernement, la situation d’ArtĂ©mise dĂ©tonne. Sa prĂ©sence lors de la bataille de Salamine, ainsi que ses exploits, se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre un problĂšme « tant les AthĂ©niens Ă©taient indignĂ©s qu’une femme vĂźnt faire la guerre Ă  AthĂšnes. »[16]. C’est d’ailleurs pourquoi ils mirent Ă  prix, Ă  hauteur de 10 000 drachmes, la tĂȘte d’ArtĂ©mise, ne pouvant « tolĂ©rer qu’une Ă©pouse, certes veuve, et une mĂšre combatte contre eux »[17]. Cette prime mentionnĂ©e par HĂ©rodote souligne qu’au regard des AthĂ©niens « une femme ne peut ĂȘtre Ă  la guerre que promesse de butin, prix de la victoire, destinĂ©e gĂ©nĂ©ralement Ă  servir le vainqueur comme esclave. »[18]. Dans cette bataille, en tant que femme, ArtĂ©mise n’était pas considĂ©rĂ©e comme « une Ă©gale »[18].

Puisque ArtĂ©mise faisait la guerre, elle a Ă©tĂ© assimilĂ©e aux Amazones et cette perception par les AthĂ©niens et les Grecs en gĂ©nĂ©ral s’explique, en partie, en raison des descriptions que l’on a d’elle : elle aurait portĂ© « le costume typique des hommes perses, ressemblant aux vĂȘtements des Amazones sur les vases peints grecs – une tunique Ă  longues manches avec des motifs et un pantalon – et qu’elle Ă©tait armĂ©e d’une dague et d’une Ă©pĂ©e. »[19].

Opinions de contemporains

Copie d'un portrait posthume d'HĂ©rodote datant du IVe siĂšcle av. J.-C., palais Massimo alle Terme.

HĂ©rodote semble avoir dans ses textes une opinion favorable d’ArtĂ©mise (qui Ă©tait d'« une gĂ©nĂ©ration son ainĂ©e »[20]) malgrĂ© son rĂŽle et son soutien Ă  la Perse lors de la Seconde Guerre mĂ©dique. Tout comme Polyen, il vante sa combativitĂ© et son intelligence, mettant aussi l'accent sur son influence auprĂšs de XerxĂšs. Toutefois, certains auteurs reprochent Ă  HĂ©rodote un manque de discernement car lui-mĂȘme Ă©tait originaire d'Halicarnasse. De plus, bien qu'il raconte cet Ă©pisode avec force dĂ©tails, il est important de souligner qu'il n'a pas pu y assister, puisqu'il naquit durant l'annĂ©e oĂč cette bataille a eu lieu.

En plus de l'opinion des auteurs, nous pouvons grĂące Ă  eux nous faire une idĂ©e de celle de XerxĂšs. Ainsi HĂ©rodote et Polyen rapportent l'admiration du roi quant aux avis d'ArtĂ©mise (« quand on eut rapportĂ© Ă  XerxĂšs les opinions exprimĂ©es, il goĂ»ta fort celle d’ArtĂ©mise ; et lui, qui la considĂ©rait dĂ©jĂ  auparavant comme une femme de mĂ©rite, conçut alors pour elle bien plus d’estime. »[21]) et son comportement Ă  Salamine.

Polyen revient également sur sa ruse, rapportant la prise de la ville de Latmos. Elle plaça des soldats en embuscade prÚs de la cité puis, accompagnée de femmes, d'eunuques et de musiciens, célébra un sacrifice sur l'autel de la MÚre des Dieux, se trouvant à sept stades de la ville. Lorsque les habitants de Latmos vinrent admirer la magnifique procession, les soldats entrÚrent dans la ville et en prirent possession[22].

Aristophane, quant Ă  lui, mentionne le personnage d’ArtĂ©mise dans sa piĂšce Lysistrata dans des vers dĂ©clamĂ©s par le ChƓur des Vieillards : « Elles construiront encore des navires, entreprendront de combattre sur mer, de nous attaquer, comme ArtĂ©mise »[23]. Écrite en -411, la comĂ©die antique Lysistrata nous montre par cette rĂ©utilisation de la figure d'ArtĂ©mise, soixante-neuf ans aprĂšs les Ă©vĂ©nements de la bataille de Salamine, que la reine d'Halicarnasse a beaucoup marquĂ© les esprits de ses contemporains.

Un discours apocryphe attribuĂ© Ă  Thessalos, un fils d'Hippocrate, dĂ©crit les ravages qu'elle aurait commis dans l’üle de Kos qui aurait refusĂ© de se soumettre au roi XerxĂšs en -493. À cette occasion, elle aurait subi la colĂšre divine, sa flotte subissant une tempĂȘte et son armĂ©e Ă©tant touchĂ©e par la foudre, tandis qu'elle-mĂȘme Ă©tait frappĂ©e d'hallucinations[24].

Une légende, rapportée par Photios quelque treize siÚcles plus tard, narre le fait qu'elle tomba amoureuse d'un certain Dardanos d'Abydos, mais cet amour n'était pas partagé. Aussi, furieuse, elle lui fit crever les yeux dans son sommeil et se jeta dans la mer du haut d'un cap rocheux, au sud de l'ßle de Leucade. C'est le « saut de Leucade ».

Dans la culture populaire

Cinéma

L'actrice française Eva Green incarne la reine Artémise Ire dans 300 : La Naissance d'un Empire.

En 1962, le rÎle d'Artémise est interprété par Anne Wakefield dans le film La Bataille des Thermopyles.

En 2014, le rÎle d'Artémise est interprété par Eva Green dans le film 300 : La Naissance d'un Empire, adaptation du roman de Frank Miller, Xerxes, et qui fait suite au film 300, centré sur la bataille des Thermopyles[25].

Dans ce dernier, Eva Green y incarne une « reine impitoyable et sexy »[26], « d’une persuasion envoĂ»tante et malĂ©fique »[27]. InterviewĂ©e Ă  ce sujet par la revue Entertainment Weekly, l’actrice indique voir dans ce rĂŽle une sorte de mixte entre « Lady McBeth et ClĂ©opĂątre », dont l’attraction pour son ennemi, ThĂ©mistocle, viendra se mĂȘler au conflit[26]. « Dans d’autres circonstances, ça aurait pu donner lieu Ă  une histoire d’amour » analyse-t-elle[26].

L'histoire du personnage diffĂšre sensiblement de celle racontĂ©e par les sources historiques. En effet, dans le film, ArtĂ©mise est tuĂ©e d'un coup d'Ă©pĂ©e dans le ventre en combat singulier par ThĂ©mistocle lors de la bataille de Salamine, alors qu'HĂ©rodote indique qu'elle parvient Ă  prendre la fuite et conseille mĂȘme XerxĂšs sur la suite des opĂ©rations.

Littérature

Artémise figure dans le roman Creation de Gore Vidal, paru en 1981, qui dépeint les guerres grecques.

Art contemporain

Hommages dans la marine

  • Un contre-torpilleur iranien (persan : Ù†Ű§ÙˆŰŽÚ©Ù†) construit sous la Dynastie Pahlavi fut nommĂ© en son honneur.
  • Le ferry grec Panagia Skiadeni Ă©tait prĂ©cĂ©demment baptisĂ© Artemisia (ainsi que Star A, Orient Star et Ferry Tachibana).

Bibliographie

Sources antiques

  • Aristophane (M.-J. Alfonsi (ed.)), ThĂ©Ăątre complet, vol. II, Paris,
  • HĂ©rodote (P.-E. Legrand (ed.)), Histoires, vol. VII, Paris, coll. « Collection des universitĂ©s de France », (ISBN 978-2-251-00147-0)
  • HĂ©rodote (P.-E. Legrand (ed.)), Histoires, vol. VIII, Paris, coll. « Collection des universitĂ©s de France », , 266 p. (ISBN 978-2-251-00148-7)

Études

  • P.-E. Legrand, « À propos de l'Ă©nigme de Salamine », Revue des Études Anciennes, vol. 38, no 1,‎ , p. 55–60 (DOI 10.3406/rea.1936.2869, lire en ligne, consultĂ© le )
  • A. Mayor (trad. de l'anglais), Les Amazones : quand les femmes Ă©taient les Ă©gales des hommes, VIIIe siĂšcle av. J.-C.-Ier siĂšcle apr. J.-C., Paris, la DĂ©couverte, , 559 p. (ISBN 978-2-7071-9466-4)
  • V. Sebillotte-Cuchet, « HĂ©rodote et ArtĂ©misia d’Halicarnasse. Deux mĂ©tis face Ă  l’ordre des genres athĂ©nien », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 27,‎ , p. 15–33 (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.7303, lire en ligne, consultĂ© le )
  • V. Sebillotte-Cuchet, « ArtĂ©mise : l'Amazone qui a existĂ© », L'Histoire, vol. n°340, no 3,‎ , p. 26–27 (ISSN 0182-2411, lire en ligne, consultĂ© le )
  • V. Sebillotte-Cuchet, ArtĂ©mise. Une femme capitaine de vaisseaux en GrĂšce antique, Paris, Fayard, (ISBN 978-2213718002)
  • A. Tourraix, « ArtĂ©mise d'Halicarnasse chez HĂ©rodote, ou la figure de l'ambivalence », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'AntiquitĂ©, vol. 429, no 1,‎ , p. 377–386 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Violaine Sebillotte-Cuchet, ArtĂ©mise, une femme capitaine de vaisseaux dans l'AntiquitĂ© grecque, Fayard, 2022.

Sources radiophoniques

Notes et références

  1. V. Sebillotte-Cuchet, « HĂ©rodote et ArtĂ©misia d’Halicarnasse. Deux mĂ©tis face Ă  l’ordre des genres athĂ©nien », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 27, 1er janvier 2008, p. 8
  2. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1951, vol. VII, 99
  3. A. Tourraix, « ArtĂ©mise d’Halicarnasse chez HĂ©rodote, ou la figure de l’ambivalence », Collection de l’Institut des Sciences et Techniques de l’AntiquitĂ©, vol. 429, n° 1, 1990, p. 377
  4. (de) Rudolf Reicke et Ernst Wichert, Altpreussische Monatsschrift Nene Folge, vol. 8, Königsberg, Ferd. Beyer vormals Th. Theile's Buchhandlung, (lire en ligne), p. 300
  5. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 68
  6. A. Mayor, Les Amazones : quand les femmes Ă©taient les Ă©gales des hommes, VIIIe siĂšcle av. J.-C.-Ier siĂšcle apr. J.-C., Paris, 2017, p. 365
  7. A. Tourraix, « ArtĂ©mise d’Halicarnasse chez HĂ©rodote, ou la figure de l’ambivalence », Collection de l’Institut des Sciences et Techniques de l’AntiquitĂ©, vol. 429, n° 1, 1990, p. 381
  8. @NatGeoFrance, « Qui étaient les femmes les plus puissantes de l'Histoire ancienne ? », sur National Geographic, (consulté le )
  9. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 87
  10. P.-E. Legrand, « À propos de l’énigme de Salamine », Revue des Études Anciennes, vol. 38, n° 1, 1936, p. 59
  11. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 88 (« ÎżáŒ± ÎŒáœČÎœ ጄΜΎρΔς ÎłÎ”ÎłÏŒÎœÎ±ÏƒÎŻ ÎŒÎżÎč ÎłÏ…ÎœÎ±áż–ÎșΔς, αጱ ÎŽáœČ ÎłÏ…ÎœÎ±áż–ÎșΔς ጄΜΎρΔς. »)
  12. V. Sebillotte-Cuchet, « HĂ©rodote et ArtĂ©misia d’Halicarnasse. Deux mĂ©tis face Ă  l’ordre des genres athĂ©nien », Clio. Femmes, Genre, Histoire, n° 27, 1er janvier 2008, p. 6
  13. Polyen, StratagĂšmes, VIII, 53.
  14. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 101
  15. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 102
  16. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 93
  17. V. Sebillotte-Cuchet, « ArtĂ©mise : l’Amazone qui a existĂ© », L’Histoire, no 340, 2009, p. 26-27
  18. V. Sebillotte-Cuchet, « HĂ©rodote et ArtĂ©misia d’Halicarnasse. Deux mĂ©tis face Ă  l’ordre des genres athĂ©nien », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 27, 1er janvier 2008, p. 5
  19. A. Mayor, Les Amazones : quand les femmes Ă©taient les Ă©gales des hommes, VIIIe siĂšcle av. J.-C.-Ier siĂšcle apr. J.-C., Paris, 2017, p. 365.
  20. V. Sebillotte-Cuchet, « HĂ©rodote et ArtĂ©misia d’Halicarnasse. Deux mĂ©tis face Ă  l’ordre des genres athĂ©nien », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 27, 1er janvier 2008, p. 2
  21. HĂ©rodote, Histoires, P.-E. Legrand (Ă©d.), Paris, 1953, vol. VIII, 69
  22. Polyen, StratagĂšmes, VIII, 53. Une variante de la mĂȘme ruse est cependant attribuĂ©e dans le mĂȘme ouvrage Ă  son successeur Mausole (VII, 23)
  23. Aristophane, ThĂ©Ăątre complet, M.-J. Alfonsi (Ă©d.), Paris, 1966, vol. II, p. 138
  24. Discours, décrets et harangues ch 27 en ligne
  25. Caroline de Bodinat, « Eva Green, annĂ©e hĂ©roĂŻque », Madame Figaro,‎ (lire en ligne)
  26. « Eva Green dégainera bien les épées dans 300 : Rise of an Empire », sur Premiere,
  27. Jacky Bornet, « "300 : La naissance d'un Empire" : vénéneuse Eva Green dans une mer de sang », sur France Info,
  28. Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Artémise Ire
  29. Judy Chicago, The Dinner Party : From Creation to Preservation, Londres, Merrel 2007. (ISBN 1-85894-370-1).

Articles connexes

Liens externes

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