Archéodrome de Beaune
L’archéodrome de Beaune ou archéodrome de Beaune-Merceuil est un ancien écomusée-oppidum-archéologique reconstitué, de l’aire d’autoroute A6 de Beaune-Merceuil en Côte-d'Or en Bourgogne-Franche-Comté, ouvert de 1978 à 2005, et dédié en particulier à la période gauloise de l'histoire de la Bourgogne[1] - [2] - [3].
Type | |
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Ouverture |
1978 |
Fermeture | |
Surface |
Plusieurs hectares |
Genre |
Archéologie bourguignonne |
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Provenance | |
Époque |
Âge du fer à l’an mille |
Pays | |
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DĂ©partement | |
RĂ©gion | |
Adresse | |
Coordonnées |
46° 57′ 49″ N, 4° 50′ 04″ E |
Historique
Cet archéodrome, fruit d’une collaboration originale entre son propriétaire, la société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône et le service régional de l'archéologie de Bourgogne, a ouvert ses portes en 1978, avec une vocation touristique, culturelle et pédagogique[4].
- Intérieur d’habitation gauloise
- Répliques de fortifications romaines du siège d'Alésia
Au début des années 1980, plus de 250 000 visiteurs annuels de passage sur l'Autoroute A6 visitent cet écomusée-archéologique reconstitué, qui offrait un voyage dans l'histoire de la Bourgogne, de l’âge du fer à l’an mille. En concurrence avec d’autres sites archéologiques grand public bourguignons, dont les musée archéologique de Dijon, Solutré, Bibracte, site archéologique d'Alésia et MuséoParc Alésia du mont Auxois, ou encore Guédelon, le site à progressivement perdu de son attractivité, pour tomber à une fréquentation de 40 000 visiteurs en 2004, dont une grande partie de scolaires (17 000 visiteurs) et de leurs enseignants. L’Archéodrome, après des difficultés économiques, a été fermé définitivement le 31 octobre 2005, faute de repreneur[5].
Thèmes
L’archéodrome était principalement orienté vers l’histoire de l'évolution de l’Homme et des techniques, des origines (traces africaines d’Australopithèques) jusqu’à l’an mille, avec en particulier sa période Gauloise, avec entre autres, cornes et os, silex, âge du fer, âge du bronze, reconstitutions d'habitations, meubles, outils, mode de vie…, avec de nombreuses reconstituons d'éléments et vestiges du patrimoine archéologique bourguignon, en particulier issus de Solutré, Bibracte, Autun (Augustodunum), mont Beuvray, Palais de Vix et tombe de Vix du mont Lassois, sources de la Seine, ou encore d'Alésia..., avec entre autres de nombreux ateliers pédagogiques des différentes techniques manuelles de l'époque.
Quelques reconstitutions archéologiques
Le parc extérieur de l’archéodrome regroupait sur plusieurs hectares une dizaine de reconstitutions de lieux et bâtiments, dont :
- une habitation néolithique en torchis et paille ()
- un tumuli (monument funéraire, entre 6000 et 900 av. J.-C.)
- un éperon barré (défense d’un campement)
- des fortifications romaines (répliques de celles du site archéologique d'Alésia, du siège d'Alésia)
- une ferme gauloise
- un fanum (temple gallo-romain) du IIe siècle
- un atelier de potier
- des vestiges d’une villa gallo-romaine
- des stèles d’un cimetière gallo-romain (Ier – IVe siècle)
- Ferme gauloise
- Habitation gauloise
- Grenier gaulois
Notes et références
- (en) « Fermé il y a 14 ans, que reste-t-il de l’Archéodrome de Beaune-Tailly ? », sur www.bienpublic.com (consulté en ).
- (en) « Beaune-Merceuil : un avenir très flou pour l'archéodrome », sur www.bienpublic.com (consulté en ).
- (en) « Archéodrome de Beaune », sur archives.cotedor.fr (consulté en ).
- (en) « Août - l'archéodrome reconstitue la tombe de Vix en 1985 », sur archives.cotedor.fr (consulté en ).
- (en) « Vintageland : un futur parc de loisirs sur l'autoroute A6, sur l'ancien site de l'Archéodrome », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté en ).