Apparitions mariales d'Akita
Les apparitions mariales d’Akita désigne les apparitions mariales de la Vierge Marie à une religieuse japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko les 6 juillet, 3 août et à Akita au Japon. Au cours de ces apparitions, la voyante aurait reçu plusieurs messages (certains prophétiques) de la Vierge comme de son ange gardien.
Date | 6 juillet, 3 août et |
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Lieu | Akita (Japon) |
Résultat | Apparitions reconnues par l’Église catholique en 2004 et confirmée en 2008. |
À la suite de ces apparitions, la statue de la Vierge Marie présente dans la chapelle, fut l'objet de 101 lacrimations inexpliquées entre le et le , ainsi que de pertes de sang. Ces lacrimations ont été observées par plus de 500 témoins.
Après plusieurs enquêtes canoniques réalisées par l'Église catholique, et des analyses des sécrétions de la statue de bois, ces évènements ont été reconnus comme authentiques et dignes de foi par l’évêque de Niigata en 1984. Le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, confirme à son tour, en juin 1988, la décision de l'évêque de reconnaître ces événements comme « authentiques ».
Historique
Sœur Agnès Sasagawa
- Avant les apparitions
Agnès Sasagawa Katsuko est née en 1931 dans une famille traditionnelle japonaise. À dix-neuf ans, elle se retrouve paralysée à cause d'une erreur médicale lors d'une opération de l'appendicite. Cette erreur entraîne une dizaine d'autres interventions et une hospitalisation de seize ans. Son père décide de ne pas attaquer en justice le médecin qui a commis l'erreur médicale[1] - [2].
C'est au contact d'une infirmière qu'elle découvre le catholicisme et demande à recevoir le baptême[N 1]. En 1956, son état s'aggrave et elle tombe dans le coma. Des religieuses envoient alors de l'eau de Lourdes, et lorsqu'on lui en fait avaler quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement[2] - [3]. Âgée de 25 ans, elle devient catéchiste dans sa paroisse. Mais en 1973, elle perd totalement l'ouïe, ce qui met fin à sa fonction de catéchiste. Elle se forme à lire sur les lèvres de ses visiteurs, et obtient une allocation de handicapée physique. Elle se réinstalle dans sa famille, et malgré son handicap physique, souhaite intégrer l'institut séculier des Servantes de l'Eucharistie au couvent d'Akita, ce qu'elle parvient à faire le [2] - [4] - [5] - [N 2].
- Après les apparitions
Sœur Agnès guérit partiellement de sa surdité le puis totalement le . Plus tard[N 3] elle est victime d'une paralysie qui la laisse grabataire, mais elle reste « dans une paix profonde »[6].
La statue de la Dame de tous les Peuples
Une jeune Hollandaise, Ida Peerdeman, déclare bénéficier d'apparitions mariales de 1945 à 1959. Ces apparitions où la Vierge Marie se serait présentée sous le vocable de « la Dame de tous les Peuples » ont connu une reconnaissance canonique, par les autorités de l’Église catholique, assez mouvementée. L’Église a effectué plusieurs enquêtes canoniques pour étudier les déclarations de la voyante ; celles-ci ont amené à une évolution des conclusions : une condamnation des apparitions dans les premières années (1956, 1957, 1974), puis une reconnaissance progressive (1996) jusqu'à la reconnaissance officielle par l'évêque du lieu en 2002. Mais une condamnation (non reconnaissance des faits) est proclamée en décembre 2020, condamnation basée sur les enquêtes réalisées en 1974 (et antérieures)[7] - [8].
Même si les apparitions sont aujourd'hui « non reconnues », le culte à la Dame de tous les Peuples et la prière demandée par la voyante restent autorisées par les autorités de l’Église et du Vatican. Le culte à la Vierge Marie sous l'appellation « Dame de tous les Peuples », issu de ces apparitions, s'est répandu dans le monde catholique sur les différents continents. C'est ainsi qu'en 1973, une statue de bois à l'image de la « Dame de tous les Peuples » est installée dans le couvent d'Akita au Japon[8] - [9]. Cette statue a été sculptée par M. Saburo Wakasa, de l'Institut japonais de sculpture. S'il reprend la forme de la Dame de tous les Peuples, il donne à la Vierge un visage japonais[10] - [N 4]. C'est cette statue qui va être l'objet de lacrimations et de plusieurs événements reconnus, dans les années 1980, comme « miraculeux » par l’Église catholique[11].
Première apparition
Le , sœur Agnès voit « une grande lumière » émaner du tabernacle de la chapelle du couvent. La religieuse se prosterne puis s'interroge sur l'origine de cette lumière. Si elle reçoit cette lumière « comme un don intime de Dieu qui la touche profondément », elle ne peut s'empêcher de se demander s'il ne s'agit pas d'une illusion. Elle fait part à sa mère supérieure de cet événement, événement qui se reproduit également le lendemain[9] - [5].
Le , alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix (de 2 cm par 3) apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. La plaie ne disparaîtra qu'au mois de septembre. La douleur étant insupportable, sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers trois heures du matin, elle aurait alors entendu son ange gardien lui dire[9] - [5] :
« Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle[9]. »
Sœur Agnès prie ensuite devant la statue représentant la Dame de Tous les Peuples, telle qu'elle serait apparue à Amsterdam dans les années 1950. C'est alors que la statue aurait dégagé une grande lumière, serait devenue comme vivante. Malgré sa surdité, la religieuse entend :
« Ma fille, ma novice, tu m'as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L'infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois-en sûre. Sois patiente. C'est la dernière épreuve. La blessure de ta main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Toutes les filles qui sont ici, et chacune en particulier, sont pour moi aussi précieuses que la prunelle de mes yeux. Dis-tu bien la prière des Servantes de l'Eucharistie ? Allons, prions ensemble. - (Après avoir prié, la voix reprit) - Prie beaucoup pour le pape, les évêques et les prêtres. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s'est passé aujourd'hui et obéis-lui dans tout ce qu'il te dira[9] - [5]. »
Sœur Agnès reste dans la chapelle et prie sans s'apercevoir que les heures tournent. À cinq heures du matin[N 5], le reste des sœurs arrivent dans la chapelle pour l'office des matines. Une religieuse, en s'approchant de la statue constate que les mains de la Vierge sont marquées d'une plaie en forme de croix, d’où suinte du sang[10]. Informé des événements, John Shojiro Itô, évêque de Niigata, fondateur des Servantes de l'Eucharistie et directeur spirituel de sœur Agnès, appelle les religieuses à la prudence. Il convoque sœur Agnès qui lui explique en détail les événements passés. L'évêque suivra la voyante tout au long des évènements[12].
Message de l'ange
Depuis le , la plaie de sœur Agnès à sa main gauche la fait grandement souffrir, l'empêchant parfois même de dormir. Le , les sœurs constatent que la main gauche de la statue suintait du sang par des stigmates qui étaient apparus, et le phénomène, observé par la mère supérieure et John Itô, se répète jusqu'au 29 septembre[10] - [5] - [N 6]. Le 27 juillet, après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l'ange lui dire :
« Tes souffrances prennent fin aujourd'hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Cœur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd'hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd'hui. Rapporte-lui ce qui s'est passé aujourd'hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives[10] - [13] »
L'écoulement continu de sang de sa main disparaît en effet ce jour-là , bien que la plaie reste visible encore deux mois[10].
Seconde apparition
Le , à quinze heures, alors que sœur Agnès médite dans la chapelle du couvent, la statue de la Vierge redevient brillante et comme vivante, se fait de nouveau entendre[5] :
« Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu l’aimes, écoute ce que j’ai à te dire, car c’est très important. Tu en informeras ton supérieur. En ce monde, beaucoup d’hommes affligent le Seigneur. Je désire des âmes pour le consoler. Pour apaiser le courroux du Père céleste, j’attends, avec Jésus-Christ mon Fils, des âmes qui expient par leurs souffrances et leur esprit de renoncement à la place des pécheurs et des ingrats. Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes[14] - [5] - [13]. »
Troisième apparition
Le , après l'oraison dans la chapelle, la Vierge Marie apparaît à sœur Agnès et lui dit :
« Comme Je vous l'ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l'humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n'aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l'humanité, les bons comme les mauvais, n'épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu'ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils[N 7]. Chaque jour, récitez les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. Le travail du diable s'infiltrera même dans l'Église de manière que l'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, et des évêques contre d'autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L'Église et les autels seront saccagés. L'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d'âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation[5] - [10]. »
Dès lors, plusieurs phénomènes surnaturels se seraient manifestés chez sœur Agnès, comme des songes prémonitoires ou encore des attaques du démon. Mais surtout, la surdité de sœur Agnès va disparaître progressivement, d'abord partiellement le puis totalement en mai 1982[1] - [6].
Lacrimations de la statue
Le , vers 9 heures du matin, une religieuse remarque que des larmes coulent des yeux de la statue de la Vierge dans la chapelle du couvent. Ayant lancé l'alerte, en quelques minutes, l'ensemble de la communauté est présente et constate le phénomène qui se reproduit à 13 h et 18 h. L'évêque, présent au couvent constate le phénomène. Sœur Agnès entend son ange lui dire : « C'est pour réveiller votre foi ». D'après les témoins, le visage de la statue a également changé, prenant une attitude « de vive tristesse »[10]. L'auteur de la sculpture, Saburo Wakasa, est même convoqué. Il laisse ce commentaire de son examen : « Deux choses me frappèrent : les joues que j'avais taillées s'étaient creusées, le visage s'était affaissé ; sa couleur avait tourné au marron foncé […] ; l'expression était plus pénétrante »[10].
Le , l'évènement se reproduit, en continu tout au long de la journée, ainsi que les deux jours suivants. Le 13 mai, la statue pleure de nouveau, devant deux journalistes venus par curiosité. Le nombre croissant de témoins assistant à ce phénomène, pousse l'évêque, John Itô à lancer une enquête canonique[15].
Après deux ans d'interruption, les lacrimations de la statue reprennent le et se poursuivirent irrégulièrement jusqu'au [N 8]. On a dénombré douze lacrimations en 1978, 76 en 1979 et quatre en 1981. Au total, plus de 500 personnes[N 9] purent constater le phénomène, qui se répéta 101 fois[N 10], et parmi eux des évêques, des scientifiques, de nombreux curieux, et même la télévision japonaise (qui en a diffusé les images)[16] - [6] - [11]. Les témoins de ces lacrimations sont aussi bien des chrétiens que des non-chrétiens. Parmi eux se trouve le maire d'Akita, M. Keiji Takada, qui est bouddhiste[17].
Du 6 juillet au , du sang suinte et s'écoule des mains de la statue. Lorsque le sang cesse de couler, et jusqu'au , la statue exsude un parfum « indicible »[5] - [10] - [N 11].
L'évêque demande au professeur Kaoru Sagisaka de venir examiner le sang qui s'écoule de la statue, ainsi que les larmes et la sueur[11]. Celui-ci fait ses prélèvements sur du coton et les analyse[N 12]. Son résultat est que ces sécrétions « sont d'origine humaine […] apparemment groupe B, provenant d'un être humain du groupe AB »[10]. Mais le il révise sa position et précise : « du groupe O ». Cette rectification a amené divers commentaires[6] - [N 13].
Postérité
Enquête canonique
À la suite de nombreuses lacrimations de la statue de la Vierge, Jean Shojiro Ito lance une enquête canonique. Cette première commission diocésaine fait analyser les « larmes de la statue ». Ayant un avis positif sur ces événements d'Akita, l'évêque se retourne vers la Conférence épiscopale japonaise qui nomme une commission nationale. L'expert principal est un prêtre espagnol qui s’avère particulièrement sceptique vis-à -vis de ces évènements. Il « privilégie l'hypothèse parapsychologique selon laquelle les larmes et la sueur auraient émané de la voyante, sans indice à l'appui ». L'évêque s'avère peu satisfait des conclusions de la commission car « la voyante était souvent absente lors des lacrimations, et la parapsychologie n'a pas encore acquis un statut scientifique »[6].
Une nouvelle série d'enquêtes est ouverte et fait appel à plusieurs instituts de recherche pour analyser les lacrimations de la statue ainsi que la guérison de la surdité de sœur Agnès. Dans leurs conclusions, les scientifiques indiquent que la guérison de sœur Agnès ne peut être expliquée scientifiquement. De même, l'origine des lacrimations ainsi que leur quantité ne peuvent être expliquées par la science[15] - [4]. Les « messages attribués à la Vierge Marie », sont étudiés au niveau théologique. Pour les théologiens il n'y a rien de contraire à la doctrine et à la morale de l'Église catholique dans les paroles rapportées par la voyante[6].
Reconnaissance canonique par l’Église
Ces conclusions amènent Jean Itô à publier une lettre pastorale en date du , dans laquelle il déclare authentiques et dignes de foi les évènements d'Akita, et étend la vénération de Notre-Dame d'Akita à tout son diocèse, en attendant le jugement définitif du Saint-Siège[3] - [6].
Le , le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, conforte Jean Shojiro Ito dans sa décision en reconnaissant officiellement les évènements d'Akita comme authentiques, ainsi que les messages « donnés par la Vierge »[17] - [14].
Plusieurs cas de « guérisons miraculeuses » ont été rapportés comme ayant été obtenus par l'intercession de Notre-Dame d'Akita. Parmi les dossiers transmis aux autorités ecclésiastiques, deux ont été reconnus et déclarés comme étant des « miracles » par l’Église catholique :
- le cas de Teresa Chun en 1981, une Sud-coréenne qui souffrait d'une tumeur au cerveau avancée et qui était plongée dans le coma. Cette femme, une fois guérie, a déclaré avoir vu à trois reprises la Vierge sous le titre et l’aspect de « Notre-Dame d'Akita »[12] - [11].
- la guérison pleine et entière de sœur Agnès le de sa surdité[11].
Autres événements
Dans les années 1970, les télévisions japonaises viennent filmer les lacrimations de la statue et diffusent les images dans tout le pays[11].
Du 25 au se déroule à Akita une convention internationale rassemblant une dizaine d'évêques d'Asie et d'Afrique, ainsi que des experts. Ce colloque a pour thème les événements d'Akita[6]. Une publication a été réalisée avec les interventions des participants au colloque[18].
Jean Ito, après avoir reconnu officiellement les apparitions, a déclaré dans une interview[N 14] que les « faits d'Akita se situent dans le prolongement des apparitions mariales de Fátima », en particulier les secrets de Fátima. Il a déclaré : « Je crois que le troisième message d'Akita est étroitement lié au message de Fatima. Même après avoir reçu le message de Fatima, les gens ne se sont pas repentis. Notre-Dame se devait de rappeler et raviver le message de Fatima »[11].
Notes et références
Notes
- Laurentin et Sbalchiero indiquent dans leur ouvrage que la conversion de la jeune fille « s'accomplit dans la paix, en dialogue avec un moine bouddhiste, respectueux de sa conscience ».
- D'autres sources indiquent qu'elle est entrée au couvent en 1969, où elle a assuré sa mission de catéchiste, puis qu'elle est devenue sourde en 1973. Il y a un désaccord sur l'ordonnancement des étapes, entre les sources. Nous nous basons sur le Dictionnaire des apparitions et Enquêtes sur les apparitions de la Vierge.
- La source est peu claire sur l'année de l'événement. Seule précision : le mois d'août.
- Une source précise que le bois utilisé est du Cercidiphyllum, et que l’œuvre a été réalisée en 1963, avec un simple couteau. Voir infos sur japan.travel.
- Nous sommes alors le .
- D'après les sources, le 29 septembre, les plaies des stigmates « disparaissent » de la statue.
- Plusieurs auteurs rapportant ces paroles indiquent en commentaire que « le signe laissé par mon Fils » est le signe de croix.
- Le 15 septembre est la fête de Notre-Dame des sept douleurs.
- D'autres sources indiquent 2 000 personnes. Il y a vraisemblablement une confusion entre le nombre total d'observateurs et le nombre de témoins différents. Un décompte des observateurs lors de chaque jour de lacrimation donne plus de 2 000 individus, certains ayant pu être observateurs plusieurs fois du phénomène. Voir Teiji Yasuda 1989, p. 201-202 (lire en ligne).
- Le nombre de 101 a posé question à de nombreux observateurs. La voyante a rapporté l'explication suivante que lui aurait donné son ange gardien : « Le nombre de 101 lacrimations comporte une signification. De même que le péché est entré dans le monde par une femme, c'est par une femme que le salut est venu dans le monde. Le « 0 » placé entre les deux « 1 » signifie le Dieu qui est depuis toute éternité, pour les siècles des siècles. Le premier « 1 » représente Ève ; le dernier « 1 », la Vierge Marie ». Voir Yves Chiron 2007, p. 399.
- D'après Laurentin et Sbalchiero, le parfum n'aurait été senti que le samedi 13 octobre 1973. Chiron indique une période de deux semaines.
- D'autres sources indiquent que les prélèvements ont été faits par les témoins du moment, sur des cotons tige, et archivés avant analyse. Les sources ne précisent pas le protocole scientifique exact.
- La source n'apporte pas de précisions sur les auteurs des commentaires, ni sur leur contenu.
- Interview diffusée dans Apparitions mariales du XXe siècle. Un message pressant. Édité par Marian Communications LTD. Voir Yves Chiron 2007, p. 400. Note de bas de page.
Références
- « Akita et Notre Dame de tous les peuples », sur mariedenazareth.com (consulté le ).
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321), p. 1022.
- Tommy Tighe, « 5 apparitions mariales peu connues mais impressionnantes », Aleteia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Joachim Bouflet, Une histoire des miracles. : Du Moyen Âge à nos jours, Le Seuil, , 300 p. (ISBN 978-2-02-100832-6, lire en ligne), p. 146-147.
- Yves Chiron 2007, p. 398-399.
- Dictionnaire des apparitions, p. 1025.
- Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 354-355,470.
- (nl) van de Bisdom van Haarlem-Amsterdam, « Verduidelijking ten aanzien van de Vrouwe van alle Volkeren », sur Bisschop van Haarlem-Amsterdam, (consulté le ).
- Dictionnaire des apparitions, p. 1023.
- Dictionnaire des apparitions, p. 1024.
- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 9-782262-028329), p. 400.
- « Notre-Dame d'Akita, La statue qui pleure », sur nouvl.evangelisation.free.fr (consulté le ).
- (en) John Ata, « A Message From Our Lady - Akita, Japan », EWTN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Marzena Devoud, « Akita, les apparitions mariales méconnues du Japon », Aleteia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Notre-Dame d'Akita, la statue qui pleure, suite », sur nouvl.evangelisation.free.fr (consulté le ).
- Joachim Bouflet, Encyclopédie des phénomènes extraordinaires dans la vie mystique, t. 1, Jardin Livres, , 2e éd., 466 p. (ISBN 978-2369990642), p. 179.
- (en) « Cardinal Ratizinger said to approve message of Blessed Mother a Akita », UCA News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Akita International Marian Convention, .
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel du couvent d'Akita.
- (en) Lettre de Mgr John Shojiro Ito du 22 avril 1984 reconnaissant les apparitions. Archive sur web.archive.org.
- Dossier assez exhaustif sur le site perso Nouvelle évangélisation (et concordantes aux sources bibliographiques).
Bibliographie
- en français
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), p. 1022-1026.
- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 9-782262-028329), p. 398-400.
- Tatsuya Shimura, La Vierge Marie pleure au Japon (Akita) : le sang et les larmes de la Vierge, Éditions du Parvis, , 48 p. (ISBN 978-2880221850).
- Teiji Yasuda, Le prodige de notre temps, Notre Dame d'Akita : les larmes et le message de Marie, Éditions du Parvis, , 237 p. (ISBN 978-2880220662).
- Marie-Renée Noir, Les larmes du soleil levant : Mystère au sanctuaire d'Akita, Nouvelle Cité, , 147 p. (ISBN 978-2375821169).
- en anglais
- (en) John M. Haffert, The meaning of Akita, Asbury, New Jersey, 101 Foundation, (ISBN 978-1890137052, lire en ligne [PDF])
- (en) Teiji Yasuda, Akita : The Tears and Message of Mary, One Hundred One Foundation, , 202 p. (ISBN 9781890137205, lire en ligne).
- (en) Haffert John, The meaning of Akita, Asbury, New Jersey, 101 Foundation, , 74 p. (ISBN 978-1890137052, OCLC 45063040, lire en ligne).
- (en) Patrick J. Hayes, Miracles : An Encyclopedia of People, Places, and Supernatural Events from Antiquity to the Present, ABC-CLIO, , 478 p. (ISBN 9781610695992, lire en ligne), p. 20-293.