Apollonios de Perga
Apollonios de Perga ou Apollonius de Perge (en grec ancien áŒÏολλÏÎœÎčÎżÏ áœ Î Î”ÏγαáżÎżÏ / Apollá»nios o PergaĂos), nĂ© dans la seconde moitiĂ© du IIIe siĂšcle av. J.-C.[1] (probablement autour de 240 av. J.-C.[2]), disparu au dĂ©but du IIe siĂšcle av. J.-C.[1] est un gĂ©omĂštre et astronome grec. Il serait originaire de PergĂ© (ou Perga, ou encore PergĂš actuelle Aksu en Turquie), mais a vĂ©cu Ă Alexandrie.
Naissance |
seconde moitié du IIIe siÚcle av. J.-C. Pergé, voisine de l'actuelle Aksu (Antalya) en Turquie |
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DécÚs | début du IIe siÚcle av. J.-C. |
Domaines | Astronomie, mathématiques |
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Renommé pour | Sections coniques |
Il est considéré comme l'une des grandes figures des mathématiques hellénistiques[3] et a exercé une influence importante sur les développements de l'analyse au XVIIe siÚcle.
Biographie
Apollonius serait nĂ© Ă Perge autour de 240 av. J.-C.[2]. On tient pour vrai et vĂ©rifiĂ© qu'il Ă©tudia au MusĂ©e d'Alexandrie et fut contemporain des disciples d'Euclide. Il rĂ©sida assez longtemps dans la capitale alexandrine, oĂč il dĂ©veloppa sa fructueuse activitĂ© et exerça comme professeur de gĂ©omĂ©trie sous le rĂšgne de PtolĂ©mĂ©e III ĂvergĂšte et PtolĂ©mĂ©e Philopator. Comme le raconte Pappus d'Alexandrie dans la Collection mathĂ©matique, oĂč il fait de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă l'Ćuvre d'Apollonios, le grand gĂ©omĂštre avait un caractĂšre mĂ©lancolique et irascible, et Ă©tait d'abord difficile[2] - [4].
Travaux
Apollonios est cĂ©lĂšbre pour ses Ă©crits sur les sections coniques : il a donnĂ© Ă lâellipse, la parabole et lâhyperbole les noms que nous leur connaissons. On lui attribue en outre lâhypothĂšse des orbites excentriques pour expliquer le mouvement apparent des planĂštes et la variation de vitesse de la Lune.
Vitruve indique que lâaraignĂ©e (la piĂšce mobile de lâastrolabe plan) aurait Ă©tĂ© inventĂ©e par Eudoxe de Cnide ou Apollonios[5].
Pappus dâAlexandrie a donnĂ© des indications sur une sĂ©rie dâouvrages dâApollonios perdus qui permirent la dĂ©duction de leurs contenus par les gĂ©omĂštres de la Renaissance. Sa mĂ©thode novatrice et sa terminologie, spĂ©cialement dans le domaine des coniques, a exercĂ© une influence considĂ©rable sur le dĂ©veloppement de l'algĂšbre au XVIIe siĂšcle tant sur le continent (ViĂšte[6], Kepler, Fermat[7], Descartes, Leibniz) qu'en Angleterre (Wallis, Gregory, Newton, Halley).
Ses travaux en font « avec ArchimĂšde et Euclide, ses prĂ©dĂ©cesseurs, [...] lâune des trois figures les plus Ă©minentes de lâĂąge dâor de la mathĂ©matique hellĂ©nistique »[2].
Les Coniques
Les Coniques ou ĂlĂ©ments des coniques consistent en un ensemble de huit livres dus Ă Apollonios. Les quatre premiers nous sont parvenus en grec, avec les commentaires dâEutocios. Les livres V Ă VII ne nous sont connus, accompagnĂ©s des livres I-IV, que dans une traduction arabe due Ă ThÄbit ibn Qurra et revue par Nasir ad-Din at-Tusi ; le livre VIII a disparu. Lâensemble de cet ouvrage, avec une reconstitution du huitiĂšme livre, a Ă©tĂ© publiĂ© (texte grec et traduction latine), par Edmund Halley en 1710. Celui-ci a, de plus, traduit de lâarabe en 1706 deux autres ouvrages dâApollonios : De rationis sectione.
Lâanalyse des Anciens
Outre les Coniques, Pappus mentionne plusieurs autres traitĂ©s dâApollonios (les titres en latin sont dus Ă Commandino) :
- ÎÏÎłÎżÏ áŒÏÎżÏÎżÎŒÎź, De rationis sectione (« Sur la section de rapport ») ;
- ΧÏÏÎŻÎżÏ áŒÏÎżÏÎżÎŒÎź, De spatii sectione (« Sur la section dâaire ») ;
- ÎÎčÏÏÎčÏÎŒÎΜη ÏÎżÎŒÎź, De sectione determinata (« Sur la section dĂ©terminĂ©e ») ;
- áŒÏαÏαί, De tactionibus (« Les Contacts ») ;
- ÎΔÏÏΔÎčÏ, De Inclinationibus (« Les Inclinaisons »[8]) ;
- ΀ÏÏÎżÎč áŒÏÎŻÏΔΎοÎč, De Locis Planis (« Les Lieux plans »).
Ces traitĂ©s, dont chacun comprenait deux livres, Ă©taient compilĂ©s, Ă lâĂ©poque oĂč vivait Pappus, avec les Coniques et trois ouvrages dâEuclide (le Livre des donnĂ©es, les Porismes et les Lieux plans) sous le titre gĂ©nĂ©rique de TrĂ©sor de lâAnalyse.
Le propos de lâ« analyse des Anciens », tel que lâexpose Pappus dans le livre VII de sa Collection mathĂ©matique, Ă©tait de trouver une construction Ă la rĂšgle et au compas dâun lieu gĂ©omĂ©trique donnĂ©, ou du moins dâinventorier les cas oĂč une telle construction Ă©tait possible. Mais Pappus nâa transmis que des rĂ©sumĂ©s des livres dâApollonios, de sorte que lâĂ©tendue et la portĂ©e des mĂ©thodes de lâanalyse a fait lâobjet de multiples gloses du XVIe au XVIIIe siĂšcle. Sâappuyant sur les indices donnĂ©s par Pappus et leurs spĂ©culations personnelles, une plĂ©iade de mathĂ©maticiens fameux se sont essayĂ©s Ă reconstruire les traitĂ©s perdus dâApollonios dans leur ordre original.
Sur la section de rapport
Les deux livres du traitĂ© De rationis sectione sont consacrĂ©s au problĂšme suivant : « Ătant donnĂ©es deux droites et un point sur chacune dâelles, mener depuis un troisiĂšme point une droite telle quâelle dĂ©coupe deux segments (entre chaque point donnĂ© et le point dâintersection) dont les longueurs soient dans un rapport donnĂ©. »
Sur la section dâaire
Les deux livres du traitĂ© De spatii sectione discutent la rĂ©solution dâun problĂšme similaire au prĂ©cĂ©dent : il sâagit cette fois de « dĂ©couper deux segments dont le produit soit Ă©gal Ă un produit donnĂ© » ; dans la terminologie gĂ©omĂ©trique des Anciens, lâĂ©noncĂ© demande que les deux segments « dĂ©terminent un rectangle de surface Ă©gale Ă un rectangle donnĂ© ».
Une copie arabe de La Section de rapport fut retrouvĂ©e Ă la fin du XVIIe siĂšcle par Edward Bernard (en) Ă la bibliothĂšque BodlĂ©ienne. Bien quâil eĂ»t commencĂ© la traduction de ce document, ce fut Halley qui la mena Ă terme, et qui la publia en 1706 avec sa reconstitution du De spatii sectione.
Sur la section déterminée
Le traitĂ© traduit par Commandino sous le titre De Sectione Determinata traite pour ainsi dire de problĂšmes Ă une dimension dâespace : il sâagit ici de construire sur une droite des segments qui soient dans un rapport donnĂ©[9].
Plus prĂ©cisĂ©ment, les problĂšmes abordĂ©s sont les suivants : « Ătant donnĂ©s deux, trois ou quatre points sur une droite, trouver un point tel que les segments quâil forme avec les autres points dĂ©terminent deux Ă deux des rectangles qui soient dans un rapport donnĂ© » ; ainsi :
- si deux points A, B sont donnés, trouver M tel que soit égal à un rapport k donné ;
- si trois points A, B, C sont donnés, trouver M tel que soit égal à un rapport k donné. Une variante étudiée par Apollonios consiste à donner, outre A, B, C, un segment PQ et à chercher le(s) point(s) M tel que ;
- si quatre points A, B, C, D sont donnés, trouver M tel que soit égal à un rapport k donné.
Parmi les mathĂ©maticiens qui ont cherchĂ© Ă retrouver la solution dâApollonios, citons :
- Snellius (Apollonius Batavus, Leyde, 1608) ;
- Alexander Anderson dâAberdeen, dans son supplĂ©ment Ă Apollonius Redivivus (Paris, 1612) ;
- et Robert Simson dans ses Opera quaedam reliqua (Glasgow, 1776), de loin la reconstitution la plus détaillée et la plus convaincante.
Les Contacts
Le traité De Tactionibus est consacré au problÚme générique suivant : « Trois [éléments (points, droites ou cercles ; éventuellement un point, une droite et un cercle ; ou deux droites et un cercle, etc.)] étant donnés de position, décrire un cercle passant par ces points, ou tangent à ces droites ou à ces cercles. »
Le cas le plus difficile et le plus intĂ©ressant historiquement parlant est celui oĂč les trois donnĂ©es sont trois cercles. François ViĂšte, Ă la fin du XVIe siĂšcle, proposa ce problĂšme (dit « problĂšme dâApollonius ») Ă Adrien Romain, qui ne put le rĂ©soudre quâen utilisant une hyperbole auxiliaire pour la construction. ViĂšte lui rĂ©pondit en publiant une solution « Ă la rĂšgle et au compas » (câest-Ă -dire conforme aux exigences de lâanalyse des Anciens), dans son livre Apollonius Gallus (Paris, 1600)[10].
Les Inclinaisons
Le propos du livre intitulĂ© De Inclinationibus[8] consiste à « insĂ©rer un segment de longueur donnĂ©e entre deux droites sĂ©cantes (ou deux cercles, ou une droite et un cercle), de telle façon que ce segment, prolongĂ©, passe par un point donnĂ© ». Marin Ghetaldi et Hugo dâOmerique (Analyse gĂ©omĂ©trique, Cadix, 1698) se sont essayĂ©s Ă ce problĂšme, mais la reconstitution la plus satisfaisante est sans doute celle de Samuel Horsley (1770).
Les Lieux plans
De Locis Planis contient un ensemble de propositions relatives Ă des lieux qui sâavĂšrent ĂȘtre des droites ou des cercles. Comme Pappos d'Alexandrie ne donne que des cas particuliers de ce type de problĂšme, les gĂ©omĂštres modernes ont longtemps Ă©tĂ© rĂ©duits aux conjectures pour trouver lâidĂ©e directrice de cette catĂ©gorie dâĂ©noncĂ©s. Aussi chacun y est-il allĂ© de son interprĂ©tation, Ă commencer par Pierre de Fermat[11] (1636, publiĂ©e finalement dans ses Ćuvres, tome I, 1891, p. 3-51). Suivirent entre autres Frans van Schooten (Leyde, 1656) et Robert Simson (Glasgow, 1749).
Autres Ćuvres
Les Anciens mentionnent dâautres traitĂ©s dâApollonios qui ne sont pas parvenus jusquâĂ nous :
- ΠΔÏÎŻ ÏοῊ ÏÏ ÏÎŻÎżÏ , Sur les miroirs ardents. On pense que ce traitĂ© exploitait les propriĂ©tĂ©s focales des coniques.
- ΠΔÏÎŻ ÏοῊ ÎșÎżÏÎ»ÎŻÎżÏ , Sur lâhĂ©lice circulaire (citĂ©e par Proclos de Lycie).
- Sur le rapport des volumes du dodĂ©caĂšdre rĂ©gulier et de lâicosaĂšdre inscrits dans une sphĂšre.
- ጩ ÎșαΞÏÎ»ÎżÏ ÏÏÎ±ÎłÎŒÎ±ÏΔία, traitait des principes gĂ©nĂ©raux des mathĂ©matiques. Il comportait sans doute des remarques et des pistes dâamĂ©lioration pour les ĂlĂ©ments dâEuclide.
- Dans un traitĂ© intitulĂ© ᜚ÎșÏ ÏÏÎșÎčÎżÎœ (Surgissement), Apollonios dĂ©montrait, aux dires dâEutocios, comment encadrer la valeur du nombre Ï (pi) plus prĂ©cisĂ©ment quâArchimĂšde ne lâavait fait : ce dernier avait en effet proposĂ© 3+1/7 comme valeur par excĂšs (3,1428âŠ) et 3+10/71 comme valeur par dĂ©faut (3,1408âŠ).
- Le livre I de la Collection mathĂ©matique de Pappos (malheureusement mutilĂ©) rĂ©sume un ouvrage dâApollonios proposant un systĂšme de numĂ©ration et de multiplication adaptĂ© Ă lâĂ©criture des trĂšs grands nombres mieux adaptĂ© au langage quotidien que celui proposĂ© par ArchimĂšde dans son traitĂ© LâArĂ©naire.
- Un dĂ©veloppement de la thĂ©orie des grandeurs irrationnelles du livre X des ĂlĂ©ments dâEuclide, allant des irrationnels binĂŽmes aux irrationnels multinĂŽmes, et des irrationnels ordonnĂ©s aux irrationnels non ordonnĂ©s (cf. les commentaires de Pappos au livre X des ĂlĂ©ments dâEuclide, transmis par lâarabe et publiĂ©s par Woepcke, 1856).
Notes et références
Notes
Références
- Toomer 1970.
- Micheline Decorps-Foulquier, « Apollonius et le traité des Coniques », sur Images des Maths, .
- GonzĂĄlez Urbaneja et Mangin 2018, p. 13/17.
- GonzĂĄlez Urbaneja et Mangin 2018, p. 17-18.
- Vitruve (Arch., ix, 9 « Eudoxe lâastrologue (lâastronome) ou, selon quelques-uns, Apollonios (a inventĂ©) lâaraignĂ©e » citĂ© par François Nau dans lâintroduction Ă la traduction du TraitĂ© de lâastrolabe de SĂ©vĂšre SebĂŽkht.
- François ViÚte, Apollonius Gallus, Paris: Le Clerc, 1600 (en ligne).
- Pierre de Fermat, Restitution des deux Livres des lieux plans d'Apollonius de Perge, traduit du latin par Paul Tannery, Paris: Gauthier-Villars, 1896 (lire en ligne).
- La traduction retenue par Paul Ver Eecke (Les Inclinaisons), calquĂ©e sur le latin, est fallacieuse comme on le voit Ă lâĂ©noncĂ© de cette catĂ©gorie de problĂšmes. Une traduction plus parlante serait, Ă lâexemple des Anglais (On Vergings), de rendre ce terme par Les Alignements. Plus rĂ©cemment, les chercheurs, suivant lâexemple dâAbel Rey (Rey 1948), tendent Ă reprendre le terme grec (« problĂšme des neuseis »).
- (en) Carl B. Boyer, A History of Mathematics, John Wiley & Sons, Inc., , 2e éd., 736 p. (ISBN 978-0-471-54397-8), « Apollonius of Perga », p. 142
« The Apollonian treatise On Determinate Section dealt with what might be called an analytic geometry of one dimension. It considered the following general problem, using the typical Greek algebraic analysis in geometric form: Given four points A, B, C, D on a straight line, determine a fifth point P on it such that the rectangle on AP and CP is in a given ratio to the rectangle on BP and DP. Here, too, the problem reduces easily to the solution of a quadratic; and, as in other cases, Apollonius treated the question exhaustively, including the limits of possibility and the number of solutions. »
- La prĂ©face de lâĂ©dition Camerer des Ćuvres dâApollonios (Apollonii PergĂŠi quĂŠ supersunt, ac maxime Lemmata Pappi in hos Libras, cum Observationibus, &c, GothĂŠ, 1795, 1 vol. in-octavo) contient un historique dĂ©taillĂ© de ce problĂšme.
- Giulio Giorello et Corrado Sinigaglia, Réécrire Apollonius, « Les génies de la science », août-septembre 2007, p. 30-39.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Henk Bos, Redefining geometrical exactness (2001) éd. Springer, coll. « Sources and studies in the Hist. of Math. and Phys. Sc. » (ISBN 0-387-95090-7).
- Michel Chasles, Aperçu historique sur l'origine et le développement des méthodes en géométrie, Paris, Gauthier-Villars, , 2e éd. (1re éd. 1837) (lire en ligne)
- Paul Ver Eecke, La Collection mathĂ©matique de Pappus dâAlexandrie, Paris, Libr. A. Blanchard, (rĂ©impr. 1982), « Introduction ».
- Roshdi Rashed, Micheline Decorps-Foulquier et Michel Federspiel, Apollonius de Perge, Coniques : Texte grec et arabe etabli, traduit et commenté (4 tomes), Berlin, Boston, De Gruyter, 2008-2009 (présentation en ligne)
- Abel Rey, LâApogĂ©e de la science technique grecque, vol. V : Lâessor de la mathĂ©matique, Paris, Albin Michel, coll. « LâĂvolution de lâHumanitĂ© / La science dans lâAntiquitĂ© », , 324 p., 20Ă14 cm, II, chap. I (« Les Neuseis et la division de lâangle »).
- (en) Gerald J. Toomer, « Apollonius of Perga », dans Gerald J. Toomer, Dictionary of Scientific Biography, vol. 1, New York, (ISBN 0-684-10114-9, lire en ligne), p. 179â193
- (en) Gerald J. Toomer (Ed.), Apollonius : Conics, books V to VII : the Arabic translation of the lost Greek original in the version of the BanĆ« MĆ«sÄ, New York, Springer,
- Bernard Vitrac, Les géomÚtres de la GrÚce antique, Paris, Pour la Science, coll. « Les Génies de la science » (no 21), (ISSN 1298-6879, lire en ligne), chap. 8 (« Apollonius de Perge et la tradition des coniques »)
- Pedro Miguel GonzĂĄlez Urbaneja et Magali Mangin (Trad.), Le royaume des coniques : Apollonios, Barcelone, RBA Coleccionables, , 163 p. (ISBN 978-84-473-9619-1).
Article connexe
Liens externes
- Voir aussi la Bibliographie des IREM (France).
- Micheline Decorps-Foulquier, « Apollonius et le traité des Coniques », sur Images des Maths, .
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative Ă l'astronomie :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :