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Antonio Jara

Antonio Jara Andréu, né le à Alquerías, est un universitaire, entrepreneur et homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Antonio Jara
Illustration.
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(2 ans, 2 mois et 19 jours)
Élection
Circonscription Grenade
Législature IVe
Groupe politique Socialiste
Successeur María Rodríguez Calvo
Député au Parlement d'Andalousie

(3 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection
Circonscription Grenade
Législature Ire
Groupe politique Socialiste
Maire de Grenade

(11 ans et 7 mois)
Coalition PSOE
Prédécesseur Antonio Camacho
Successeur Jesús Quero
Biographie
Nom de naissance Antonio Jara Andréu
Date de naissance
Lieu de naissance Alquerías (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Grenade
Profession Universitaire
Entrepreneur

Antonio Jara
Maires de Grenade

Après des études de droit à l'université de Grenade, il adhère au PSOE et se fait élire en conseiller municipal de la ville de Grenade. Il en devient le maire sept mois plus tard.

En , il est élu député au Parlement d'Andalousie, puis il conquiert la majorité absolue du conseil municipal en . Il ne se représente pas aux élections autonomiques de et doit se contenter d'une majorité relative l'année suivante. Il entre au Congrès des députés en .

Ayant renoncé à un quatrième mandat aux élections municipales de , il démissionne du Congrès en et retrouve son poste de professeur universitaire. En , il est désigné président de CajaGranada, une caisse d'épargne locale qui se transforme en fondation à but non lucratif en .

Jeunesse et formation

Né dans la province de Murcie, Antonio Jara accomplit ses études secondaires dans un séminaire franciscain de Cehegín. Il déménage par la suite en Andalousie et s'inscrit en droit à l'université de Grenade (UGR). Il y passe avec succès une licence puis un doctorat, puis devient en professeur adjoint.

Maire de Grenade

Antonio Jara adhère en au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Il est élu l'année d'après au conseil municipal de la ville de Grenade. Après que le maire Antonio Camacho a annoncé sa démission pour raisons de santé le suivant, il est présenté comme un sérieux candidat à sa succession[1]. Il est formellement investi par le comité provincial du PSOE le , bénéficiant également de l'appui du Parti communiste d'Espagne (PCE), tandis que le Parti socialiste d'Andalousie (PSA) confirme sa volonté de voter en faveur de son chef de file municipal Arturo González Arcas, une position qualifiée par le PSOE et le PCE de « rupture de la coalition de gauche »[2].

Il est formellement élu maire de Grenade le par 15 voix favorables, contre 11 suffrages à Fernando Sivit de l'UCD. Ayant finalement reçu les votes des andaloucistes en sus des communistes, son élection a lieu au second tour après que Juan Tapia, qui le précédait dans l'ordre des conseillers socialistes, a été élu maire et a aussitôt renoncé à sa charge[3].

Dans la perspective des élections autonomiques du , il est investi tête de liste du PSOE dans la circonscription de Grenade par la commission exécutive provinciale le [4]. Élu député au Parlement d'Andalousie, il intègre la commission de l'Intérieur et de la Justice[5].

Candidat à sa succession lors des élections municipales du , il remporte une large victoire avec plus de 69 000 voix en faveur de la liste socialiste, soit 60,4 % des suffrages exprimés, ce qui lui accorde 17 sièges sur 27 au conseil municipal[6]. Il devient en suivant président de la commission des Finances et des Budgets du Parlement d'Andalousie[5].

Il renonce à exercer un second mandat parlementaire autonomique en , puis il perd sa majorité absolue au cours des élections municipales du , totalisant 47 000 voix, soit 40,1 % des suffrages exprimés et 12 conseillers municipaux[7]. Il est tout de même investi maire le suivant, les 11 élus de l'AP et les deux du CDS ayant voté pour leur tête de liste respective, alors que les deux conseillers de IU avaient choisi l'abstention[8].

Député au Congrès

Après que le président du gouvernement, Felipe González, a annoncé des élections générales anticipées le , plusieurs soutiens de Jara tentent de le faire désigner tête de liste dans la circonscription de Grenade en lieu et place du secrétaire général provincial du PSOE, Ángel Díaz Sol, arguant du poids politique et de la popularité du maire de la capitale de la province[9]. Le , Antonio Jara est pourtant investi en deuxième position, derrière Díaz Sol, au cours d'une réunion extraordinaire du comité provincial, au cours de laquelle sa candidature est remise en cause notamment par le maire de Loja qui l'accuse de « systématiquement critiquer » la Junte d'Andalousie[10]. Élu au Congrès des députés, il devient membre de la commission du Régime des administrations publiques[11].

Après la politique

Antonio Jara annonce le , dans un message transmis au parti et à son équipe municipale, qu'il renonce à concourir pour un quatrième mandat lors des élections prévues en . Il justifie sa décision par le fait que « un cycle historique se ferme à Grenade et une étape importante de son aménagement ». Il ajoute que « pour le nouveau cycle qui s'ouvre, il serait bon que la ville ait un nouveau maire »[12]. Remplacé le par le socialiste Jesús Quero, il indique le qu'il a l'intention de démissionner du Congrès à la fin du mois en cours, expliquant avoir accepté d'être député « pour défendre Grenade à Madrid » et qu'il ne se voyait pas siéger au Congrès sans être maire[13].

Il retourne travailler à l'université de Grenade comme professeur de philosophie du droit. Nommé au conseil consultatif d'Andalousie en , il y siège sept ans. En , le PSOE et le Parti populaire annoncent s'être accordés pour qu'il prenne la présidence de la caisse d'épargne provinciale CajaGranada à la fin du mandat d'Antonio Claret García. Il est élu à l'unanimité du conseil d'administration le [14]. Il est désigné le suivant président de la Banque européenne des finances (BEF), par un vote unanime du conseil d'administration[15], puis devient le seconde vice-président de Banco Mare Nostrum (BMN)[16]. Il quitte ses fonctions à la BEF en [17]. En , il préside à la transformation de CajaGranada en fondation, en application de la loi bancaire qui impose ce changement de statut aux caisses d'épargne n'ayant plus d'activité financière[18]. Il annonce sa démission de la présidence de la fondation lors d'une réunion du conseil d'administration le [19].

Notes et références

  1. (es) « Granada : el Alcalde (PSOE) decidió renunciar », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Eduardo Castro, « Antonio Jara, candidato del PSOE a la alcaldía de Granada », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Eduardo Castro, « El candidato del PSOE, elegido alcalde de Granada con el apoyo de PSA y PCE », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « La lista del PSOE por Sevilla, formada por altos cargos del Partido y de la Junta », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Parlement d'Andalousie, « Jara Andreu, Antonio », sur www.parlamentodeandalucia.es (consulté le ).
  6. (es) Ministère de l'Intérieur, « Municipales / Mayo 1983 – Granada », sur www.infoelectoral.mir.es (consulté le ).
  7. (es) Ministère de l'Intérieur, « Municipales / Junio 1987 – Granada », sur www.infoelectoral.mir.es (consulté le ).
  8. (es) « Los alcaldes de Sevilla y Córdoba ofrecen a los grupos de oposición la posibilidad de integrarse en sus gobiernos », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Pugnas en el PSOE granadino: El alcalde quiere encabezar la lista al Congreso », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Granada: Los socialistas ratifican a Díaz Sol como primer candidato para las generales », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Congrès des députés, « IV Legislatura (1989-1993) – Jara Andreu, Antonio », sur www.congreso.es (consulté le ).
  12. (es) « Granada: Jara anuncia que no se presentará a la reelecciön en las municipales », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « El ex alcalde de Granada renuncia a su escaño », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « Antonio Jara, elegido por unanimidad nuevo presidente de CajaGranada », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) « Antonio Jara, nuevo presidente del Banco Europeo de Finanzas », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « Duero-España y Mare Nostrum « navegan » hacia su integración », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « Nuevo plan financiero de la fusión de Unicaja y Caja España-Duero », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « CajaGranada culmina su proceso de ajuste convirtiéndose en fundación », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) S. VALLEJO, « Antonio Jara cierra su etapa pública y deja la presidencia de CajaGranada », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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