Antoine Marie Garin
Antoine-Marie Garin, né le à Saint-Rambert-en-Bugey et mort le en Nouvelle-Zélande, est un missionnaire mariste français.
Naissance |
Saint-Rambert-en-Bugey, France |
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DĂ©cĂšs |
Nelson, Nouvelle-ZĂ©lande |
Nationalité | France |
Pays de résidence | Nouvelle-Zélande |
Profession | |
Activité principale |
Compléments
- Le pĂšre Garin est le premier prĂȘtre Ă avoir rĂ©sidĂ© dans la rĂ©gion du Nelson. Il a contribuĂ© Ă l'Ă©tablissement de la paroisse de Nelson[Carte 1] et au dĂ©veloppement de l'Ă©ducation dans la rĂ©gion
La jeunesse
Sa famille
Antoine-Marie Garin est né en 1810 dans le département de l'Ain de Joseph-Marie Garin, notaire, et de son épouse, Françoise Marguerite Augerd[1].
Il est le fils cadet de la famille; son frĂšre, Numa Raymond Garin, est son aĂźnĂ© de deux ans. Antoine est trĂšs attachĂ© Ă sa famille qui lâĂ©lĂšve dans l'affection et la foi religieuse.
La famille Garin est une famille aisĂ©e. Son grand-pĂšre paternel, RaphaĂ«l, notaire royal et procureur fiscal, fait partie des administrateurs de la ville en tant que conseiller municipal jusquâĂ sa mort en 1801.
Antoine-Marie Garin aime les arts et surtout la musique, quâil exĂ©cute en famille avec son frĂšre Numa et son pĂšre[2].
LâĂ©ducation
En lâabsence dâĂ©cole publique, il est formĂ© par des prĂ©cepteurs privĂ©s: dĂšs 8 ans, il apprend la grammaire et le latin avec M. Rocheray, jeune sĂ©minariste hĂ©bergĂ© par la famille Garin, puis de 1823 Ă 1826 sous la direction de M. Dufour, « lâancien prĂ©cepteur du fils du comte dâArloz »[3].
Antoine Garin poursuit son Ă©ducation secondaire au collĂšge de Belley, un Ă©tablissement ecclĂ©siastique, dirigĂ© par des prĂȘtres. Il y retrouve son frĂšre et achĂšve ses Ă©tudes en classe de philosophie, en 1831, aprĂšs avoir fait humanitĂ©s et rhĂ©torique.
La vocation
La vocation du jeune Antoine s'est sans doute rĂ©vĂ©lĂ©e au collĂšge de Belley. Il intĂšgre alors le sĂ©minaire ecclĂ©siastique de Brou oĂč il va se consacrer aux Ă©tudes thĂ©ologiques trois annĂ©es durant. Câest au monastĂšre royal de Brou, lieu sacrĂ© qui inspire la religiositĂ©, que va mĂ»rir et s' approfondir la foi de Garin.
Le religieux
Garin est ordonnĂ© prĂȘtre extra-temporel Ă Belley, le , par Monseigneur Devie, Ă©vĂȘque de Belley. Il est nommĂ© vicaire des paroisses de Salavre et de Chalamont, deux villages de lâAin, oĂč il officiera de novembre 1834 Ă 1837. Son dĂ©sir de devenir missionnaire le pousse Ă rejoindre Ă Lyon, en 1837, la sociĂ©tĂ© de Marie (congrĂ©gation des maristes), une congrĂ©gation missionnaire Ă laquelle a Ă©tĂ© confiĂ©e lâĂ©vangĂ©lisation du Pacifique. Ă partir du , et durant la durĂ©e de son noviciat, Garin occupe les fonctions de professeur de français et de musique au petit sĂ©minaire de Meximieux.
AcceptĂ© dans la sociĂ©tĂ© en 1840, il est immĂ©diatement affectĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande. Le , Garin prononce ses vĆux. Le lendemain, il embarque pour Londres, Ă destination du Pacifique. Le , il embarque Ă Gravesend sur le Mary Gray. Il ne reverra plus l'Europe.
Le missionnaire
L'histoire du catholicisme commence officiellement en Nouvelle-ZĂ©lande en avec l'arrivĂ©e dans Hokianga du premier Ă©vĂȘque du pays, Jean-Baptiste Pompallier (1801-1871). Toutefois, des EuropĂ©ens catholiques, pour la plupart irlandais ou anglais, s'Ă©taient Ă©tablis en Nouvelle-ZĂ©lande dĂšs 1820 et avaient apportĂ© avec eux leur foi. Des missions anglicanes (en 1814) et mĂ©thodistes (en 1822) Ă©taient installĂ©es dans le pays[4]. La population mÄorie comptait environ 115 000 personnes en 1840. En 1841, les missionnaires avaient converti Ă peu prĂšs 30 000 MÄoris au christianisme[5].
Le voyage
Garin fait partie du cinquiÚme convoi de missionnaires maristes envoyés dans le Pacifique[Note 1]
Les journĂ©es Ă bord sont occupĂ©es Ă la formation des novices et Ă apprendre lâanglais. Garin dessine une carte pour ses parents, qui dĂ©taille lâitinĂ©raire du navire. Il y indique jour aprĂšs jour les latitudes et longitudes exactes ainsi que les incidents du voyage. Les continents sont formĂ©s de sa correspondance. Esprit curieux par nature, il occupe Ă©galement ce long voyage Ă des observations mĂ©tĂ©orologiques et zoologiques et trouve le voyage plutĂŽt agrĂ©able. Du 22 au , le navire mouille au Cap de Bonne-EspĂ©rance. Du au , les missionnaires font escale Ă Sydney, dâoĂč ils prennent le voilier anglais Earl Durham pour la Nouvelle-ZĂ©lande. Le , Garin arrive enfin dans la Baie des Ăles et aborde Ă Kororareka ( Northland[Carte 1] ). Antoine-Marie Garin dĂ©barque le , avec une dizaine de membres de sa congrĂ©gation, Ă Kororareka, sous la conduite de l'Ă©vĂȘque Jean-Baptiste Pompallier[4]. Ils amĂšnent avec eux une presse d'imprimerie achetĂ©e Ă Paris, des cloches et du matĂ©riel pour la mission.
Les terres du nord
Kororareka
Hormis lâĂ©vangĂ©lisation des indigĂšnes de Nouvelle-ZĂ©lande, le groupe, composĂ© des cinq pĂšres, six frĂšres, et trois laĂŻques, (un imprimeur, un architecte et son assistant) a pour mission la construction d'un bĂątiment devant accueillir la presse d'imprimerie de marque «Gaveaux». Ces travaux seront longs et fastidieux en l'absence de fonds suffisants. Au cours de ses annĂ©es Ă Kororareka, Garin assiste Ă la construction de l'imprimerie («Pompallier House») et Ă la publication, en 1842, des premiĂšres traductions maories de livres dâinstructions et de textes religieux. En attendant le dĂ©marrage de l'imprimerie, des brochures sont copiĂ©es Ă la main. Le pĂšre Garin va passer sept annĂ©es dans ces terres du nord. Il officie Ă Kororareka jusqu'au .
Mangakahia
Garin a trente-trois ans quand il prend en charge sa premiÚre station de mission auprÚs des Maoris de Mangakahia, dans la région de Northland. ( - décembre (?) 1847). Il est le témoin privilégié des guerres maories («La rébellion de Hone Heke»), guerre entre tribus rivales et forces coloniales britanniques qui se déroule aux alentours de Bay of Islands entre le et le [5].
« Penehamini veut mettre dans mon boat du plomb pour faire des balles, plus un fusil, le tout doit servir pour une guerre Ă Waimate au sujet dâun cheval volĂ©. Je lui dis que je ne peux pas transporter cela dans mon boat, ni dans mon waka, car câest pour la guerre, si câĂ©tait un fusil «e haere noa» (traduction:« pour lâusage quotidien », hors tabou), je le permettrais, mais non pour ce qui doit servir Ă se battre. »
â Journal du PĂšre Antoine Marie Garin, Lire en ligne
« Je vois Karawai nu jusquâĂ la ceinture sâavancer avec un bĂąton dans ses mains, il vient rapidement, se frappe la cuisse de la main, tire une langue affreuse avec des mouvements semblables Ă ceux dâune langue de vipĂšre ; jamais je nâai vu des yeux semblables Ă ceux quâil ouvre, ils sont ronds et larges comme de grosses boucles de rideaux... »
â Journal du PĂšre Antoine Marie Garin, Lire en ligne
Garin effectue en 1845 trois voyages Ă Kororareka. Il sây trouve le , le lendemain de la mise Ă bas du drapeau, le , le jour de lâarrivĂ©e des troupes dâAuckland venues pour le rĂ©tablir et le protĂ©ger, et enfin aprĂšs la mise Ă sac de la ville, alors que les prĂȘtres catholiques de la mission du nord y sont rĂ©unis[Note 2]. Ă son dĂ©part de Mangakahia, la mission est consolidĂ©e, dotĂ©e dâun presbytĂšre, probablement dâune chapelle, et dâun jardin. La station a Ă©galement Ă son actif plusieurs missions annexes Ă©tablies Ă Whangarei, Ngunguru et Kaipara, sous l'autoritĂ© de chefs maoris.
En dĂ©pit de l'hostilitĂ© de Pompallier, en conflit avec les Maristes[6], sa candidature est proposĂ©e plusieurs fois Ă Rome pour une nomination au titre d'Ă©vĂȘque[7].
Howick
Le , aprĂšs plusieurs annĂ©es de labeur, Antoine-Marie Garin laisse les Ăźles pour Howick (en) (Auckland[Carte 1] ) oĂč il vient dâĂȘtre nommĂ© aumĂŽnier auprĂšs des membres, pour la plupart Irlandais[8], de la nouvelle «colonie militaire» qui s'installe et s'agrandit.
En effet, en 1846, Ă la suite de la guerre du Nord contre Hone Heke, le «Royal New Zealand Fencible Corps» a Ă©tĂ© formĂ© en Angleterre. Ce corps de peuplement, aux trois-quarts formĂ© de soldats retraitĂ©s transformĂ©s en colons militaires avait pour tĂąche de protĂ©ger la frontiĂšre sud de la colonie d'Auckland, en Ă©change d'une maisonnette de deux chambres et d'un acre de terrain. Ces vĂ©tĂ©rans et leurs familles Ă©taient Ă©tablis principalement Ă Onehunga, ĆtÄhuhu, Panmure et Howick[9] - [Note 3].
Antoine-Marie Garin restera Ă Howick jusqu'Ă [7].
Nelson
Le , le missionnaire est affectĂ© Ă Nelson. FondĂ©e en 1841, Nelson est la ville la plus ancienne du sud de la Nouvelle-ZĂ©lande. Garin est le curĂ© responsable de 200 Ă 300 catholiques dispersĂ©s sur la superficie Ă©norme des rĂ©gions de Nelson[Carte 1] , du Buller[Carte 1] , de Marlborough[Carte 1] et de la partie nord de la rĂ©gion qui est devenue Westland. Le pĂšre Garin est le premier prĂȘtre Ă rĂ©sider dans la rĂ©gion de Nelson: prĂ©cĂ©demment le prĂȘtre devait traverser le dĂ©troit de Cook Ă la rame pour administrer les sacrements aux catholiques locaux. Ceux-ci, peu nombreux (4 % de la population), mais dĂ©terminĂ©s, ont dĂ©jĂ construit une chapelle[4].
Antoine Garin voyage constamment pour rendre visite à ses «paroissiens», à pied ou à cheval, en s'infligeant de grandes privations.
« Nous faisons la priĂšre des voyageurs et nous remontons encore la riviĂšre pendant 3 quarts dâheure non loin du kainga de Tirarau, lĂ nous descendons Ă terre, nous dĂ©jeunons et nous nous mettons en route. Nous mettons 3 h. 1/2 pour passer le dĂ©sert, 2 h. 1/2 pour la grande forĂȘt, 2 h. 1/2 pour le dĂ©sert qui vient aprĂšs, 4 h. pour les forĂȘts qui viennent ensuite, et 1 ou 2 h. depuis la riviĂšre jusque chez Ruku. Nous mangeons un morceau de pain et de porc au commencement de la grande forĂȘt... »
â Journal du PĂšre Antoine Marie Garin, Lire en ligne
« Jâai soif et notre eau est consumĂ©e, Karora sâest enfoncĂ© hier soir vers les 9 ou 10 heures dans le bas de la forĂȘt pour trouver de lâeau mais inutilement. Je me mets Ă imiter lâabeille et je vais de feuille en feuille sucer quelques gouttes dâeau de pluie. Mais ceci est peu pour un gosier dessĂ©chĂ© depuis la veille, cependant je bĂ©nis encore la providence de ce peu. »
â Journal du PĂšre Antoine Marie Garin, Lire en ligne
En 1862, il est vraisemblablement tellement prÚs de la mort qu'un journal de Nelson édite réellement sa nécrologie[7]. Pendant les quarante années passées dans la région de Nelson, le pÚre Garin a fait construire cinq lieux de culte, certains avec les donations généreuses des chercheurs d'or de la région. Il s'agit des églises de :
Le PÚre Garin a également fondé des orphelinats (1872), principalement pour les orphelins catholiques, en recourant avec succÚs de la charité publique et en obtenant du gouvernement une aide financiÚre pour chaque orphelin recueilli. Il a également montré une grande foi dans l'enseignement pour adultes en fondant une bibliothÚque.
Le pédagogue
C'est en tant qu'Ă©ducateur dans la zone de Nelson que Garin a montrĂ© des qualifications tout Ă fait exceptionnelles. Avec trĂšs peu de ressources, il fonde une Ă©cole des garçons sĂ©parĂ©e de l'Ă©cole existante. Avec l'arrivĂ©e de son prĂȘtre auxiliaire, le pĂšre Delphine Moreau, en 1851, il dispense Ă ses Ă©lĂšves, dont plus de la moitiĂ© n'est pas catholique, un enseignement supĂ©rieur: français, latin, algĂšbre.
C'est la premiĂšre Ă©cole secondaire de Nouvelle-ZĂ©lande.
Le pére Garin ne pouvant accepter les rÚglements de la loi d'éducation pour ce qui concerne l'éducation religieuse, ses établissements ne reçoivent aucune aide du conseil d'éducation de Nelson. Le pÚre Garin fait campagne contre cette loi, pour permettre aux écoles d'inclure l'instruction religieuse limitée[4]. Cependant, ses écoles primaires sont d'une telle réputation qu'elles attirent beaucoup d'écoliers, dont de nombreux non-catholiques. En 1867, la loi est effectivement modifiée et l'aide financiÚre du gouvernement aux écoles de Garin peut débuter jusqu'en 1877, date à laquelle la concession de gouvernement cesse avec une nouvelle législation, sur fond de conflits avec les protestants.
Malgré sa mauvaise santé, le PÚre Garin continuera à travailler jusqu'à la fin de sa vie.
Il se refuse une visite en France parce qu'il veut donner un exemple aux jeunes missionnaires.
Le , il cĂ©lĂšbre son jubilĂ© d'or de sacerdoce. Les trois Ă©vĂȘques catholiques de Nouvelle-ZĂ©lande sont de service, menĂ© par l'Ă©vĂȘque Francis Redwood (en) de Wellington dont la vocation avait Ă©tĂ© encouragĂ©e par le PĂšre.
Celui-ci, un ancien Ă©lĂšve de son internat de Nelson, remarquera qu'il n'existe pas un coin de la colonie oĂč il n'y ait des Ă©lĂšves de l'Ă©cole du pĂšre Garin.
L'héritage
Pompallier House
De nos jours, ce bùtiment est le seul témoin de la présence de la mission catholique au dix-neuviÚme siÚcle sur le site de Kororareka. «Pompallier House» est le bùtiment catholique le plus ancien de Nouvelle-Zélande, ainsi que le bùtiment industriel et bùtiment en dur le plus ancien du pays. La terre a été prise sur place et complétée avec le sable et les roches des plages avoisinantes. La chaux a été faite en brûlant des coquilles. Le plancher supérieur a été construit avec la terre soutenue par des armatures de bois de construction[10]. Pour le bùtir, les missionnaires, dirigés par l'architecte Louis Perret, ont employé la technique du pisé, technique commune dans leur région natale. Le bùtiment a également logé une tannerie, pour la reliure.
La chapelle de Garin
Mort le , le pĂšre Garin est enterrĂ© dans la chapelle catholique du cimetiĂšre de Wakapuaka, Ă Nelson, oĂč un certain nombre de catholiques dĂ©vots croient toujours que son corps est demeurĂ© intact.
La chapelle («chapelle de la rue Michael» ou «chapelle de Garin» ) est actuellement un monument protégé («Category 1 historic place»)[11].
Le monument est un petit bĂątiment de brique, situĂ© sur la pente ouest du cimetiĂšre, entourĂ© par les croix et les pierres tombales du cimetiĂšre historique, qui comporte une crypte de bĂ©ton oĂč reposent les sarcophages de trois prĂȘtres catholiques. Outre le cercueil du pĂšre Antoine-Marie Garin, placĂ© dans la crypte en , la crypte accueille depuis 1922 celui du rĂ©vĂ©rend John Bowden, et depuis 1999, celui du pĂšre James Mc Donnell.
La chapelle commĂ©morative de Garin, construite en 1890 dans la section catholique du cimetiĂšre de Wakapuaka, prouve la grande estime dans laquelle le pĂšre Antoine-Marie Garin (1810-1889) a Ă©tĂ© tenu au sein de la communautĂ© locale et par les catholiques de Nouvelle-ZĂ©lande. Garin avait exprimĂ© le souhait d'ĂȘtre enterrĂ© en son Ă©glise Sainte-Marie de Nelson. Ce vĆux n'ayant pas Ă©tĂ© autorisĂ©, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de l'inhumer au cimetiĂšre de Wakapuaka. Quelques mois aprĂšs sa mort, avec l'appui de l'Ă©vĂȘque, un appel a Ă©tĂ© fait au public pour des donations en vue de la construction d'une chapelle, appel qui a eu un succĂšs considĂ©rable.
La chapelle continue Ă ĂȘtre employĂ©e pour des Ă©vĂ©nements spĂ©ciaux et son entretien assurĂ© par la communautĂ© catholique locale.
Garin College
« Garin College (en) » est une école secondaire située à Richmond, (Nelson). Elle a été fondée en 2002 pour servir à la communauté catholique, particuliÚrement celle de Nelson, Golden Bay et Marlborough[12].
Journal et correspondances
Depuis son arrivĂ©e Ă Nelson jusqu'Ă juste avant sa mort, le pĂšre Garin ne cessera jamais dâĂ©crire. Il a tenu son journal pendant toute la durĂ©e de sa vie de mission et a entretenu de nombreuses correspondances
- HélÚne Serabian, Le journal du PÚre Antoine Garin, 1844-1846 : Une édition critique présentée avec commentaire, transcription et annotations, Université de Canterbury, (lire en ligne [PDF])
- Charles Girard, Lettres reçues d'OcĂ©anie, t. 9 : 1853-1854, Ăditions Karthala (lire en ligne), « Lettre d'Antoine Garin Ă Numa Garin »
- Charles Girard, Lettres reçues d'OcĂ©anie, t. 8 : 1851-1852, Ăditions Karthala (lire en ligne), « Lettre d'Antoine Garin Ă Numa Garin »
- Charles Girard, Lettres des missionnaires maristes en OcĂ©anie: : 1836 - 1854, Ăditions Karthala (lire en ligne), « «La marche de la civilisation». «Le premier navire Ă vapeur». »
Annexes
Bibliographie
- Peter Tremevan, La pensée maori, d'aprÚs le Journal du PÚre Garin, article (177-190), dans Frédéric Angleviel (sous la direction de), Religion et sacré en Océanie, 2000, L'Harmattan,
Notes
- Les compagnons missionnaires de Garin au départ de Gravesend étaient:
- le pĂšre Michel Borjon
- le pĂšre Antoine SĂ©on, de Lyon
- le pĂšre Louis Rozet, prĂȘtre de paroisse
- Joseph-François Roulleaux-Dubignon, acolyte-novice, ordonnĂ© prĂȘtre Ă Kororareka le 2 juillet 1841
- le frÚre Emery (né Pierre Roudet)
- le frÚre Colomb (né Pierre Poncet)
- le frÚre Basile (né Michel Monchanin)
- le frÚre Euloge (né Antoine Chabany)
- le frĂšre Justin (nĂ© Ătienne Perret)
- le frÚre Pierre-Marie (né Pierre Pérénon)
- Benjamin Dausse, laĂŻc (retourne du Cap en France, malade)
- Jean-François Yvert, laïc, imprimeur.
- Louis Perret, laïc, architecte (membre du tiers-ordre de la Société de Marie)
- Il faut noter que le chef Hone Heke Ă©tait devenu chrĂ©tien et que la plupart des MÄoris n'avaient rien contre les chrĂ©tiens. Ni l'Ă©glise anglicane, ni l'Ă©glise catholique de Kororareka ne furent dĂ©truites par les MÄoris lors de la prise de Kororareka
- La durĂ©e du service de cette «force de dĂ©fense» Ă©tait de sept ans. Les hommes devaient ĂȘtre ĂągĂ©s de moins de 48 ans (plus tard de moins de 41 ans avec l'augmentation des demandes d'enrĂŽlement ), avec un minimum de quinze ans de service militaire, ĂȘtre « de bon caractĂšre», «industrieux», robustes et reconnus mĂ©dicalement aptes. Les vĂ©tĂ©rans retenus recevaient le libre passage en Nouvelle-ZĂ©lande pour eux-mĂȘmes, leurs femmes et leurs familles et une maisonnette de deux chambres et un acre de terrain Ă l'arrivĂ©e. Ces troupes, entraĂźnĂ©es et disciplinĂ©es, incluaient de nombreux anciens combattants des guerres de Chine, d'Afghanistan et des grandes batailles de l'Inde, ainsi que de la LĂ©gion britannique enrĂŽlĂ©e pour la guerre carliste en Espagne en 1836. Chaque homme Ă©tait tenu d'assister Ă des exercices militaires douze jours par an et Ă la «church parade» chaque dimanche. AprĂšs sept ans de service, la maison et le terrain devenaient propriĂ©tĂ© absolue du pensionnĂ©. La plupart de ces vĂ©tĂ©rans sont devenus rĂ©sidents permanents. (en) James Cowan, The New Zealand Wars: A History of the Maori Campaigns and the Pioneering Period: : 1845â1864, vol. 1, Wellington, (lire en ligne).
Références
- « Acte de naissance d' Antoine Marie Garin », sur archives-numerisees.ain.fr.
- Notes sur lâenfance et la jeunesse de lâabbĂ© Garin, APM, Rome, dossier Garin. (Document probablement crĂ©Ă© par la SociĂ©tĂ© de Marie vers la fin des annĂ©es 1880)
- HélÚne Serabian, Le journal du PÚre Antoine Garin, 1844-1846 : Une édition critique présentée avec commentaire, transcription et annotations, Université de Canterbury, (lire en ligne [PDF]).
- (en) Andrew Hill, « The people of the Top of the South: 'Father Antoine Marie Garin', », sur historic.org.nz (consulté le ).
- Robbie Whitmore, « La Nouvelle-Zélande à travers l'histoire - la découverte, la colonisation et les guerres néo-zélandaises. », sur history-nz.org (consulté le ).
- Yannick Essertel, L'aventure missionnaire lyonnaise. : 1815-1962 ; de Pauline Jaricot Ă Jules Monchanin, Editions du CERF, , 427 p. (lire en ligne), p. 129.
- (en) John V. Broadbent, « 'Garin, Antoine Marie - Biography' , from the Dictionary of New Zealand Biography. Te Ara - the Encyclopedia of New Zealand », sur teara.govt.nz (consulté le ).
- (en) « Father Antoine Marie Garin (1810-1889) », sur theprow.org.nz (consulté le )[].
- (en) James Cowan, The New Zealand Wars: A History of the Maori Campaigns and the Pioneering Period: : 1845â1864, vol. 1, Wellington, R. E. Owen, (lire en ligne), chap. 28, The Royal New Zealand Fencibles.
- Pompallier House (en)
- (en) « Historic Places Trust: Garin Memorial Chapel (Catholic) », sur historic.org.nz (consulté le )[].
- (en) « Our School », sur garincollege.ac.nz.
Carte
- Voir la carte â
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