Russell (Nouvelle-ZĂ©lande)
Russell autrefois connue sous le nom de KororÄreka, est la premiĂšre ville portuaire fondĂ©e en Nouvelle-ZĂ©lande par les EuropĂ©ens et la premiĂšre mission du P. Garin en 1841.Elle fut briĂšvement la premiĂšre capitale du pays.
Russell Kororareka | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | Nouvelle-ZĂ©lande | ||
Ăle | Ăle du Nord | ||
DĂ©mographie | |||
Population | 816 hab. (2006) | ||
GĂ©ographie | |||
CoordonnĂ©es | 35° 16âČ 00âł sud, 174° 07âČ 00âł est | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
| |||
Situation
La ville de Russel / KororÄreka, est situĂ©e dans la rĂ©gion de la Baie des Ăźles, dans le district du Far North de lâĂle du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.
Population
Selon le recensement de 2006 en Nouvelle-Zélande, elle avait une population de résidents de 816 habitants, en augmentation de 12 personnes par rapport à celui de 2001[1]. Mais la plupart des logements dans la région sont constitués par des maisons de vacances ou de tourisme dénommées bachs (en).La plupart des aménagements et activités de cette petite ville dépendent du tourisme de vacances.
Histoire
Quand les bateaux europĂ©ens et AmĂ©ricains commencĂšrent Ă visiter la Nouvelle-ZĂ©lande au dĂ©but des annĂ©es 1800, les indigĂšnes : MÄori, reconnurent rapidement quâil y avait un grand avantage Ă faire du commerce avec ces Ă©trangers, quâils appelĂšrent tauiwi[2]. La Baie des Ăźles offrait un mouillage sĂ»r et avait une importante population MÄori. Pour attirer les bateaux, les MÄoris commencĂšrent Ă fournir de la nourriture et aussi des troncs de bois pour les rĂ©parations des navires. Ce que les MÄori voulaient, Ă©tait le respect, mais aussi des armes Ă feu, de lâalcool, et dâautres biens provenant des manufactures des europĂ©ens. Le village de âKororÄrekaâ se dĂ©veloppa comme le rĂ©sultat de ce commerce, mais bientĂŽt gagna une mauvaise rĂ©putation dâune communautĂ© sans loi et riche de prostitution, et devint connue comme le trou de lâenfer du pacifique ("Hell Hole of the Pacific")[3], Bien que la translation de son nom soit:âdoux comme un pingouinâ ( "How sweet is the penguin"), (korora signifiant Manchot pygmĂ©e (Eudyptula minor) et reka signifiant sucrĂ©)[4], les lois EuropĂ©ennes nâayant aucune influence et les lois MÄoris Ă©taient rarement appliquĂ©es dans le pĂ©rimĂštre de la ville. Des combats sur la plage de KororÄreka en , entre les hapĆ«s du nord et du sud au sein de lâiwi des NgÄpuhi furent connus comme la Guerre des filles (en). C'est le , Ă lâĂ©glise de Christ Church, que le Gouverneur William Hobson lu sa proclamation, (qui fut les prĂ©mices du TraitĂ© de Waitangi) en prĂ©sence dâun certain nombre de colons et du chef Maori: Moka Te Kainga-mataa (en). Un document confirmant ce qui allait se passer, fut signĂ© Ă cette Ă©poque par environ 40; comprenant Moka, le seul signataire Maori. Les semaines suivantes, le processus du TraitĂ© s'est rĂ©pandu Ă travers la partie ouest de la baie en direction de la ville de Waitangi[5].
Activité
Ă cette Ă©poque, KororÄreka Ă©tait un centre important du commerce et servait de port de ravitaillement, vital pour les opĂ©rations de chasse Ă la baleine et de chasse aux phoques. Quand la « Colonie de Nouvelle-ZĂ©lande » fut fondĂ©e dans lâannĂ©e 1840, le gouverneur Hobson fut hĂ©sitant Ă choisir KororÄreka comme la capitale du pays, du fait de sa mauvaise rĂ©putation. Au lieu de cela, il acheta des terrains Ă Okiato, situĂ© Ă 5 kilomĂštres vers le sud et la renomma Russell en lâhonneur du SecrĂ©taire dâĂ©tat aux colonies Lord John Russell. Le Capitaine Hobson dĂ©cida bientĂŽt de se dĂ©placer vers le site dâOkiato, ce qui Ă©tait une erreur et finalement, la citĂ© dâAuckland fut choisie, peu aprĂšs, comme la nouvelle capitale de la colonie[6].
Toponymie
KororÄreka formait une partie du Port de Russell et aprĂšs que la ville de Russell (Okiato) devint virtuellement dĂ©sertĂ©e, KororÄreka graduellement fut elle aussi connue sous le nom de âRussellâ. En , le gouverneur Robert FitzRoy dĂ©signa officiellement âKororÄrekaâ comme faisant partie de la ville de âRussellâ. Aujourdâhui le nom de âRussellâ sâapplique seulement Ă KororÄreka, alors que lâancienne capitale est connue soit par son nom dâorigine de âOkiatoâ ou comme âOld Russellâ.
Guerre des Fanions
Au dĂ©but de la guerre des fanions (en) en 1845 (touchĂ© par les abattages rĂ©pĂ©tĂ©s du mat et son l'Ă©rection comme symbole de la SouverainetĂ© britannique sur le site de Flagstaff Hill au-dessus de la ville), la ville de âKororÄreka/Russellâ fut saccagĂ©e par HĆne Heke , aprĂšs des raids de diversion, qui avaient fait fuir les dĂ©fenseurs britanniques. Le mat des drapeaux fut abattus Ă quatre reprises au commencement de la Bataille de KororÄreka (en), et les habitants sâĂ©tant enfuis Ă bord des bateaux britanniques, les Maoris vidĂšrent et dĂ©truisirent la plupart des maisons[7]. HĆne Heke donna lâordre Ă ses guerriers de ne pas interfĂ©rer avec lâĂ©glise du de Christ Church (en) ni avec la « Mission Pompallier » En effet en 1841â1842, Jean-Baptiste Pompallier avait Ă©tablis une mission catholique au niveau de la ville de Russell, qui contenait une imprimerie pour la reproduction de textes religieux en langage MÄori. Son bĂątiment connu comme la Mission Pompallier (en), est restĂ© en Ă©tat aux bons soins de la New Zealand Historic Places Trust.
Aujourdâhui
Russell est maintenant essentiellement un " groupement de cafĂ©s, de magasin de cadeaux et de B&Bs"[7]. La 'Mission Pompallier', l'imprimerie a historique avec la tannerie et l'entrepĂŽt de la mission initiale de l' Ăglise Catholique Romaine, peut se targuer dâĂȘtre le plus ancien bĂątiment survivant de type industriel de la Nouvelle-ZĂ©lande, alors que la ville contient aussi lâ âĂ©glise du Christ Church, qui est la plus vieilles des Ă©glises anglicanes du pays[8]. La zone environnante contient aussi de nombreuses maisons de vacances, trĂšs coĂ»teuses ainsi que les logements en location, les plus chers de Nouvelle-ZĂ©lande comme le Eagles Nest (en)[7]. Le photographe de renommĂ©e internationale Laurence Aberhart (en) vit ici.
AccĂšs
Un ferry de transport de voiture traverse la Baie des Ăźles, circulant entre la ville dâOkiato et celle dâOpua, et câest le principal accĂšs des touristes vers Russell. Il y a bien une connexion terrestre, mais elle requiert un dĂ©tour substantiel pour faire le tour de la cĂŽte.
Ăducation
L'école de Russell est une école mixte assurant tout le primaire (allant de l'année 1 à 8) avec un taux de décile de 6 et un effectif de 115 élÚves[9]. L'école a ouvert en 1892[10].
Voir aussi
- Liste des villes de Nouvelle-ZĂ©lande
- maison de la mission Pompalier (en)
Sur les autres projets Wikimedia :
- Russell, sur Wikimedia Commons
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Russell, New Zealand » (voir la liste des auteurs).
- Quickstats about Russell
- Te Kerikeri 1770-1850, The Meeting Pool, Ă©diteur=Bridget Williams Books (Wellington) in association with Craig Potton Publishing, Nelson, (2007) (ISBN 1877242381)
- (en) « Bay Of Islands History », Jasons Travel Media (en)
- McCloy, Nicola, Whykickamoocow - curious New Zealand place names, Random House New Zealand,
- King, M, Port in the North: A Short History of Russell, , p. 37
- (en) NZETC. Te Ara Cyclopedia Of New Zealand, « le siÚge du gouvernement » (consulté le ), p. 8
- (en) Russell (from the Lonely Planet New Zealand, 13e
- (en) Petriello, Amy, « Russell - the sleeping beauty », (consulté le )
- (en) « Te Kete Ipurangi - Russell School, Bay Of Islands|Russell School », MinistĂšre de l'Ăducation en Nouvelle-ZĂ©lande
- (en) « Cosmopolitan Russell », journal :Russell Lights,
Autres lectures
- Géographie Universelle Asie du Sud-Est Océanie, Belin Reclus, (ISBN 2701116708).
Liens externes
- (en) Russell (a local page about the town)
- (en)Russell Info (tourism information from bayofislands.net)