Antoine Jacques de Chamon
Antoine Jacques de Chamon, né le , à Bulgnéville (Vosges), et mort le , à Saint-Claude (Jura), est un évêque catholique français, évêque de Saint-Claude.
Antoine Jacques de Chamon | ||
Antoine de Chamon | ||
Biographie | ||
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Naissance | Bulgnéville (France) |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Saint-Claude (France) |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination épiscopale | ||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Saint-Claude | |
Évêque de Saint-Claude | ||
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Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
chanoine | ||
Fonction laïque | ||
Professeur, administrateur | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Antoine Jacques de Chamon est né le , à Bulgnéville (Vosges).
Après des études classiques, il part au séminaire de Toul pour s'instruire de la théologie et de la philosophie, avant d'y enseigner cette dernière, de 1786 à 1791[1].
Il est ordonné prêtre le , par Étienne des Michels de Champorcin, évêque de Toul, après l'obtention d'une dispense d'âge du pape Pie VI[1].
En , il est nommé vicaire général du diocèse de Toul, par Étienne de Champorcin, puis part le à Metz, où il est investi d'un ministère par le cardinal Louis de Montmorency, évêque de Metz, qu'il exerce, jusqu'au mois d'août de la même année, avant de rejoindre Étienne de Champorcin, en émigration à Trèves, à la suite de leur refus de prêter serment à la Constitution civile du clergé.
L'avancée des troupes françaises le contraint à se retirer à l'abbaye d'Echternach (Luxembourg), où il étudie la théologie, le droit canonique et l'allemand.
En 1794, l'invasion du Grand duché, le pousse à partir pour Montabaur (Royaume de Prusse), où il devient professeur de français, avant de partir en , pour Wurtzbourg (Évêché de Wurtzbourg), puis chez le gouverneur Karl August von Hardenberg, à Ansbach (Royaume de Prusse).
En , il se rend à Vienne (Archiduché d'Autriche), où protégé par Anne de La Fare, évêque de Nancy, et Louis de Sabran, évêque de Laon, qui y habitent, et devient l'aumônier et le secrétaire privé du comte Joseph de Ferraris, Generalfeldmarschall et cartographe.
En , il part pour la Pologne, où il devient le précepteur de plusieurs jeunes seigneurs, puis, en 1806, chanoine honoraire au chapitre de Kamianets (Podolie), où il exerce un ministère, puis réside, avec Louis de Sabran, au château de Łańcut (Galicie), auprès des princes Czartoryski.
À la mort de Louis de Sabran, en 1811, il retourne à Kamianets, où il fonde, à la demande de Kinský, archevêque de Lamberg, et du gouverneur de Galicie, un établissement éducatif destiné à l'instruction de la jeunesse polonaise, qu'il dirige jusqu'en .
De retour en France, en , il circule à Paris, Cambrai et Carcassonne, avant de devenir, en 1816, à la demande d'Alexandre de Talleyrand-Périgord, archevêque de Reims, aumônier du régiment des hussards de la Garde royale, charge pour laquelle il reçoit la décoration du Lys.
En 1818, il rejoint Carcassonne, pour y être nommé vicaire général, par Arnaud-Ferdinand de La Porte, évêque de Carcassonne[1].
Il devient lui-même évêque de Saint-Claude, le , est confirmé à son siège le , et est consacré le , avant d'être officiellement installé le .
Il meurt le , à Saint-Claude (Jura), dans la cathédrale de laquelle ville il est inhumé le .
Distinction
Notes et références
- Livre de raison de la famille de Chamon, rédigée par Marthe Houssin de Saint-Laurent (née Geuser, descendante), v. 1920.
- « Minist�re de la culture - Base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Fiche, sur le site officiel du diocèse de Saint-Claude