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Années 450 av. J.-C.

Les années 450 av. J.-C. couvrent les années de 459 av. J.-C. à 450 av. J.-C.

Événements

  • Guerres de Rome contre les Eques (463, 462, 461, 460, 457, 456, 453, 447, 446, 443), les Volsques (461, 457, 446, 443) et les Sabins (458, 456, 447, 446). Chaque annĂ©e, pendant plus d’un siècle, au printemps, ennemis de Rome ou Romains, selon qu’il s’agit d’attaques ou de reprĂ©sailles, partent pour le pillage, dĂ©vastent le pays de l’adversaire, brĂ»lent ses rĂ©coltes, et chargĂ©s ou non de butin, rentrent chez eux. La proximitĂ© du théâtre des combats (banlieue de Rome ou dans des cas exceptionnels, la vallĂ©e moyenne de l’Arno, le mont Algide, la rĂ©gion de Labicum, Ă  une distance d’environ 25 km) et la mĂ©diocritĂ© des contingents explique le caractère modeste et le renouvellement des hostilitĂ©s[1].
Buste de Périclès.
  • 461 av. J.-C. : PĂ©riclès, (495-429), s’installe au pouvoir Ă  Athènes[2]. Il est dĂ©signĂ© chef du parti dĂ©mocratique avant d’être Ă©lu, puis rĂ©Ă©lu stratège pendant 15 ans. DĂ©but de l’hĂ©gĂ©monie d’Athènes en Grèce (fin en 404 av. J.-C.). La plus puissante des citĂ©s grecques atteint son apogĂ©e. C’est le dĂ©but d’une phase d’entreprises politiques et impĂ©rialistes qui finissent par excĂ©der les forces de la citĂ©. Ainsi Athènes s’allie Ă  Argos, traditionnelle ennemie de Sparte (461 av. J.-C.), puis Ă  MĂ©gare contre Corinthe (459 av. J.-C.), tente en vain de conquĂ©rir l’Égypte perse (459-454 av. J.-C.), s’empare d’Égine (457-456 av. J.-C.) et de Chypre (449 av. J.-C.).
  • 460-420 av. J.-C. : carrière du sculpteur Polyclète[3].
  • 455-403 av. J.-C. : archives des MurashĂ», banquiers Ă  Nippur. Elles permettent d’entrevoir la situation Ă©conomique de l’époque achĂ©mĂ©nide : la Babylonie est accablĂ©e par l’inflation. Le coĂ»t de la vie a doublĂ© en un siècle, sans que les salaires n’augmentent. La population est fortement endettĂ©e, ce qui profite aux usuriers qui prĂŞtent Ă  40 ou 50 % d’intĂ©rĂŞt[4].
  • Vers 455 av. J.-C. : dĂ©but de la carrière du sophiste Protagoras Ă  Athènes[5].
  • 451-449 av. J.-C. : promulgation de la Loi des Douze Tables Ă  Rome par les Decemviri (premier droit Ă©crit)[6]. Douze tables de bronze sont Ă©rigĂ©es sur le forum. Elle institue le droit de propriĂ©tĂ© rĂ©servĂ© au pater familias. La propriĂ©tĂ© collective des familles patriciennes fait place progressivement Ă  la propriĂ©tĂ© individuelle[7]. Le nombre des familles patriciennes augmente.

Personnages significatifs

Notes et références

  1. Léon Homo, Nouvelle histoire romaine, Fayard, (présentation en ligne)
  2. John Thorley, Athenian Democracy, 9780415319331, Routledge, (présentation en ligne)
  3. Marie-Claire Amouretti, Françoise Ruzé, Philippe Jockey, Le monde grec antique, Hachette Éducation, (ISBN 978-2-01-705903-5, présentation en ligne)
  4. Georges Roux, La Mésopotamie. Essai d'histoire politique, économique et culturelle, Le Seuil (ISBN 978-2-02-129163-6, présentation en ligne)
  5. Yves Denis Papin, Chronologie de l'histoire ancienne, Éditions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-346-0, présentation en ligne)
  6. Dialogues d'histoire ancienne, n° 33-1/2007, Presses Univ. Franche-Comté (ISBN 978-2-84867-202-1, présentation en ligne)
  7. Nadège Reboul-Maupin, Droit des biens, Dalloz, , 825 p. (ISBN 978-2-247-18425-5, présentation en ligne)
  8. G. Mokhtar, Histoire générale de l'Afrique : Afrique ancienne, vol. 2, UNESCO, , 560 p. (ISBN 978-92-3-202434-3, présentation en ligne)
  9. Michel Udiany, « Ys engloutie », dans L'histoire des mondes imaginaires: Essai historique, Primento, (ISBN 9782390090878, présentation en ligne).
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