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Anglais australien

L'anglais australien est la forme de l’anglais parlĂ©e en Australie.

Contexte linguistique socio-historique

L’anglais d’Australie a commencĂ© Ă  diverger de l’anglais britannique trĂšs peu de temps aprĂšs la fondation de la colonie pĂ©nitentiaire de la Nouvelle-Galles du Sud en 1788. Les bagnards britanniques s’installĂšrent lĂ , y compris les « Cockneys » de Londres (terme pour le parler de la capitale). Les prisonniers venaient pour la plupart des grandes villes d'Angleterre. Ils ont Ă©tĂ© rejoints par des colons libres, du personnel militaire et des fonctionnaires, souvent avec leur famille. Au bout du compte, une large part des bagnards Ă©taient irlandais (au moins 25 % venant directement de l’Irlande, plus les autres passĂ©s d’abord par la Grande-Bretagne), de mĂȘme que des non-anglophones gallois et Ă©cossais. Tous ne venaient donc pas du Sud-Est de l’Angleterre. L’anglais n’était pas parlĂ© ou bien mal maĂźtrisĂ© par une large part de la population emprisonnĂ©e et la forme de l’anglais dominant venait du rĂŽle que jouait le cockney du Sud-Est de l’Angleterre.

En 1827, Peter Cunnigham (en), dans son livre Deux ans en Nouvelle-Galles du Sud (« Two Years in New South Wales »), relate que les natifs europĂ©ens australiens parlaient avec un accent et un vocabulaire diffĂ©rents, avec une forte influence cockney. L’exil forcĂ© des bagnards prit fin en 1868, mais l’immigration des Ăźles Britanniques continua.

La premiĂšre phase de la ruĂ©e vers l’or australienne, dans les annĂ©es 1850, commença avec une vague d’immigration bien plus forte, ce qui ne put qu’influencer la langue. Pendant les annĂ©es 1850, quand le Royaume-Uni connut une crise sĂ©vĂšre, Ă  peu prĂšs 2 % de la population britannique Ă©migra vers la colonie de la Nouvelle-Galles du Sud et celle du Victoria[1].

Parmi les Ă©lĂ©ments forgĂ©s dans la pĂ©riode des diffĂ©rentes ruĂ©es vers l’or, on peut noter une amĂ©ricanisation de la langue. Il y a en effet introduction dans la langue de mots, une orthographe, une terminologie et des usages propres Ă  l’anglais d’AmĂ©rique du Nord. Certains de ces mots vont plus tard former ce qu’on appelle l’anglais australien « typique » tel dirt (saletĂ©) et digger (chercheur d’or, littĂ©ralement « creuseur »)[2].

On pense que bonza, qui a pu ĂȘtre utilisĂ© comme mot argotique signifiant « trĂšs bien », « superbe » ou « beau », a Ă©tĂ© l’Ɠuvre de l’influence du jargon anglais amĂ©ricain des mineurs et que cela vient du terme bonanza, lui-mĂȘme issu de l’espagnol (ce qui veut dire « riche filon » d’or ou d’argent[3].

L’apport des soldats amĂ©ricains du temps de la Seconde Guerre mondiale a Ă©tĂ© une Ă©tape supplĂ©mentaire ; ils ont introduit « okay », « you guys » et « gee[2] ».

À partir des annĂ©es 1950, l’influence amĂ©ricaine arriva via la culture pop, les mĂ©dias de masse, les livres, les magazines, les programmes tĂ©lĂ©visĂ©s et les logiciels informatiques et enfin internet. Certains mots, tel que « freeway » (autoroute) et « truck » (camion) se sont tellement bien intĂ©grĂ©s que peu d’Australiens pensent immĂ©diatement Ă  de l’anglais amĂ©ricain[2].

Un des premiers Ă©crivains Ă  montrer un aperçu de l’utilisation de l’anglais australien fut le romancier Joseph Furphy, qui Ă©crivit un rĂ©cit populaire de la campagne pendant les annĂ©es 1880 en Nouvelle-Galles du Sud et Victoria : Such is Life (« Ainsi va la vie ») en 1903. C.J. Dennis Ă©crivit des poĂšmes Ă  propos de la vie des ouvriers Ă  Melbourne, avec « The Songs of a Sentimental Bloke » (« Chansons d’un type sentimental ») en 1915 qui eut un succĂšs immense et qui fut adaptĂ© au cinĂ©ma (comme film muet) en 1919. Le roman de John O'Grady « They’re a Weird Mob » (« Ce sont des gens bizarres ») prĂ©sente beaucoup d’exemples du parler de Sydney des annĂ©es 1950 Ă©crit en phonĂ©tique, comme « owyergoinmateorright? » (« How are you going, mate? All right? » : « Comment ça va mec ? Tout roule ? »). Les romans de Thomas Keneally qui se situent en Australie, dont « The Chant of Jimmie Blacksmith » (« L’incantation de Jimmie Blacksmith ») utilise frĂ©quemment la langue locale avec des expressions comme « yair » pour « yes » et « noth-think » pour « nothing ». On trouve aussi « How to be Normal in Australia » (« Comment ĂȘtre normal en Australie »), « Let Stalk Strine » (« Parlons australien ») de Afferbeck Lauder - « Strine » est une dĂ©formation locale pour « Australian » et le pseudonyme « Afferbeck Lauder » est en fait une dĂ©formation d'« alphabetical order » (« ordre alphabĂ©tique »).

Des mots britanniques tels que « mobile » et « mobile phone » sont usitĂ©s. On trouve de l’anglais amĂ©ricain et britannique cĂŽte Ă  cĂŽte avec « TV » et « telly » (britannique). De nombreux cas sont frĂ©quents : « SMS » face Ă  « text » (mot britannique pour « texto Â»), « freeway » face Ă  « motorway » (autoroute). Cela dĂ©pend des variations selon la rĂ©gion, la classe sociale, l’origine culturelle[4].

L’anglais australien ressemble Ă  l'anglais nĂ©o-zĂ©landais, du fait de l’histoire commune et de la proximitĂ© gĂ©ographique. Les deux variantes linguistiques utilisent l’expression « different to » (« diffĂ©rent de », que l’on retrouve aussi en anglais britannique mais pas aux États-Unis), ce qui n’empĂȘche pas la forme « different from » d’exister.

On trouve Ă©galement l’influence de l'anglais irlandais, mais pas autant que l’on pourrait s’attendre du fait que de nombreux Australiens descendent d’Irlandais. L’influence se voit dans le mot « ta » pour « thank you » et aussi la prononciation de la lettre H : « haitch », ce qui peut ĂȘtre entendu de locuteurs du « Broad Australian English » (c’est-Ă -dire avec un fort accent), alors que le H non aspirĂ© « aitch » est plus courant chez la plupart des anglophones dans le monde. On trouve Ă©galement du vĂ©ritable Scouse, c’est-Ă -dire le parler de Liverpool, car cette ville a vu de nombreux Irlandais s’y installer, en mĂȘme temps que leurs compatriotes Ă©migraient aux États-Unis.

Certains mots d’origine irlandaise sont courants dans toute la diaspora irlandaise comme bum (backside : l’arriùre) (cf.bun irlandais), tucker (food provisions : provisions alimentaires) (cf. tacar irlandais).
Quelques mots purement anglais ont pu voir leur sens changer sous l’influence irlandaise comme avec paddock (champ, du gaĂ©lique pĂĄirc) qui a exactement le mĂȘme sens que le paddock australien.

Variations et changement de l’anglais australien

Il existe trois variĂ©tĂ©s principales d’anglais australien selon les linguistes : le Broad (avec un accent fort), la forme courante et la forme soutenue[5].

Elles font partie d’une continuitĂ© reflĂ©tant des variations d’un accent. Ces variĂ©tĂ©s peuvent reflĂ©ter la classe sociale ou le niveau d’éducation des gens qui parlent mais ce n’est pas forcĂ©ment le cas non plus[6].

Le Broad Australian English est reconnaissable et familier pour les anglophones dans le monde parce qu’il est utilisĂ© pour identifier les personnages australiens dans les films non australiens ainsi que les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. Les exemples de personnalitĂ©s de la tĂ©lĂ©vision ou du cinĂ©ma sont Steve Irwin et Paul Hogan. Des termes argotiques comme « Ocker » pour un locuteur et « Strine » pour dĂ©signer le dialecte sont utilisĂ©s en Australie. En rĂ©alitĂ©, un tel niveau d’accent n’est pas courant.

Essentiellement, la majoritĂ© des Australiens parlent avec un accent en commun : General Australian English : l’anglais australien courant. Il est majoritaire parmi les films et les programmes tĂ©lĂ©visĂ©s. Des personnes Ă  la renommĂ©e internationale comme les Wiggles, Kylie Minogue, et des actrices comme Nicole Kidman et Cate Blanchett parlent cet anglais australien et sont les « ambassadrices » auprĂšs des autres pays de la façon courante et contemporaine dont les Australiens s’expriment.

Le Cultivated Australian English, « l’anglais australien soutenu », a beaucoup de ressemblances avec l’anglais britannique et on les confond souvent. L’anglais australien soutenu est parlĂ© par certains dans la sociĂ©tĂ© australienne, par exemple les acteurs Judy Davis et Geoffrey Rush.

Il n’y a pas de variations discernables dans l’accent et la prononciation parmi les gens des diffĂ©rents États et Territoires de la FĂ©dĂ©ration australienne (Commonwealth of Australia), mĂȘme si cela se dit. En dĂ©finitive, il n’existe que de petites diffĂ©rences si l’on compare avec la diffĂ©rence des anglais britannique et amĂ©ricain, de mĂȘme que la prononciation australienne est moins dĂ©terminĂ©e par la rĂ©gion que par les influences culturelles et Ă©ducationnelles. On trouve des diffĂ©rences rĂ©gionales bien documentĂ©es. En Tasmanie, des mots tels que dance» et « grant sont prononcĂ©s Ă  la britannique, tandis qu’en Australie-MĂ©ridionale, la prononciation anglo-australienne est plus courante. D’autres rĂ©gions d’Australie montrent d’autres modes de prononciation concernant cette voyelle-ci[7].

Phonologie

Voyelles de l'anglais australien
Diphtongues de l'anglais australien (1)
Diphtongues de l'anglais australien (2)

L’anglais australien est un dialecte Ă  accents « rhotiques et non-rhotiques ». L'accent dit General Australian English est « non rhotique » : le /r/ ne se prononce pas dans la coda d'une syllabe (la coda Ă©tant un Ă©lĂ©ment finissant la syllabe, constituĂ© d'une ou de plusieurs consonnes). Par exemple, le /r/ dans hard /ˈhɑːd/ ou dans butter /ˈbʌtə/ ne se prononce pas. En cela, il est trĂšs ressemblant Ă  l'anglais nĂ©o-zĂ©landais et l'anglais sud-africain et peut tout Ă  fait ĂȘtre comparĂ© aux dialectes du sud-est de l'Angleterre, particuliĂšrement le Cockney et la Received Pronunciation (l’anglais britannique prestigieux).

Comme beaucoup de dialectes de langue anglaise, la différence entre dialectes se fait sur la phonologie (« prononciation ») des voyelles[8].

On peut sĂ©parer les voyelles de l’anglais australien en deux catĂ©gories : les voyelles longues et les voyelles courtes. Les voyelles courtes qui correspondent Ă  des monophtongues, les lax vowels (« voyelles nĂ©gligĂ©es ») selon la Received Pronunciation. Les voyelles longues correspondent Ă  des monophtongues et des diphtongues, principalement des tense vowels (« voyelles tendues ») et des diphtongues centrales. Contrairement Ă  la plupart des variĂ©tĂ©s d’anglais, certaines voyelles diffĂšrent uniquement de par leur longueur.

Les consonnes de l’anglais australien sont semblables Ă  celles des autres variĂ©tĂ©s non-rhotiques de l’anglais. Les T et les D sont des consonnes vibrantes. Beaucoup de locuteurs contractent les consonnes groupĂ©es comme /dj/, /sj/ et /tj/ devenant /dʒ/, /ʃ/ et /tʃ/.

Vocabulaire

L’anglais australien possĂšde un certain nombre de mots que l’on considĂšre comme typiques de cette variante. Un des plus connus est « outback » dĂ©signant un endroit peu peuplĂ© avec une prĂ©sence humaine Ă©parse. Un autre exemple est celui de bush voulant dire forĂȘt primaire ou tout simplement la campagne. Le bush est un mot d’origine nĂ©erlandaise (« bosch »). Ces termes se sont en fait rĂ©pandus dans de nombreux pays anglophones. Les premiers colons venus d’Angleterre apportĂšrent des mots semblables, ainsi que des expressions et des usages Ă  l’Australie. Bon nombre de mots utilisĂ©s frĂ©quemment par les Australiens de la campagne sont ou ont Ă©tĂ© Ă©galement utilisĂ©s dans tout ou partie de l’Angleterre, avec des variations de sens. Par exemple, le mot « creek » dĂ©signe en Australie et en AmĂ©rique du Nord un ruisseau ou une petite riviĂšre, alors qu’au Royaume-Uni cela signifie un petit fleuve (se jetant donc dans la mer) ; « paddock » en Australie, c’est un champ tandis qu’au Royaume-Uni, il s’agit d’une barriĂšre pour le bĂ©tail. « Bush » ou « scrub » en Australie et en AmĂ©rique du Nord veulent dire un endroit boisĂ© tandis qu’en Angleterre, on ne les utilise que dans des noms propres : Shepherd's Bush, Wormwood Scrubs. L’anglais australien et plusieurs dialectes britanniques (Cockney, Scouse, Glaswegian (Ă  Glasgow), Geordie (dialecte de Newcastle upon Tyne) utilisent le mot « mate » (« type »).

Les origines d’autres mots ne sont pas si claires ou sont discutĂ©es. « Dinkum » (or « fair dinkum ») peut vouloir dire « vraiment », « c’est vrai ? » ou « c’est la vĂ©ritĂ© ! », cela dĂ©pend du contexte. Il est souvent dit que « dinkum » date de la pĂ©riode des RuĂ©es vers l’or australiennes des annĂ©es 1850 et est une transformation du cantonais ou du hakka « ding kam », voulant dire « or de premiĂšre qualitĂ© » . Cependant, les spĂ©cialistes donnent beaucoup plus de crĂ©dit Ă  la piste issue des Midlands de l’Est en Angleterre : « dinkum » ou « dincum » signifiant « un travail dur » ou « du bon travail », qui Ă©tait le sens original en anglais australien[9].

Le mot dĂ©rivatif « dinky-di » signifie « vĂ©ritable » et se retrouve dans l’expression consacrĂ©e : « dinky-di Aussie » (« un vrai Australien »). Ces expressions sont utilisĂ©es pour montrer ce qui est typiquement australien. Ces mots et une expression comme « true blue » sont souvent parodiĂ©s, plus qu’étant du vĂ©ritable argot.

De mĂȘme « g’day », une façon stĂ©reotypĂ©e en Australie pour souhaiter quelque chose, n’est plus synonyme de « good day » dans d’autres variĂ©tĂ©s de l’anglais, et n’est jamais utilisĂ© pour dire au revoir ou bonne journĂ©e, comme dans d’autres pays.

Influence des langues aborigùnes d’Australie

Certains Ă©lĂ©ments des langues aborigĂšnes d’Australie servent principalement pour les noms de lieux, de la faune et la flore (ex : dingo). Hormis cela, peu d’autres exemples ont Ă©tĂ© adoptĂ©s dans la langue, mis Ă  part certains mots d’argot locaux. On peut citer : « cooee » et « hard yakka ». « Cooee » sert Ă  attirer l’attention ou prendre distance avec quelqu’un, tandis que « hard yakka » signifie « un dur boulot » et « yakka » vient du yagara (en) ou jagara (en), langue qui Ă©tait parlĂ©e dans la rĂ©gion de Brisbane. « Bung » signifie cassĂ© ou douloureux.
Une piĂšce manquante dans une machine peut ĂȘtre dĂ©crite comme ayant avoir Ă©tĂ© « bunged up » ou « on the bung », « gone bung ». Une personne qui dit avoir mal : « I’ve got a bung knee », et on dit d’une personne dans ce cas : « he/she is bunging it on ».

MĂȘme si le didgeridoo, instrument en bois dont on pense souvent qu’il s’agit d’un mot aborigĂšne (ou « koorie », mot aborigĂšne pour AborigĂšne, signifiant « ĂȘtre humain »), on estime maintenant qu’il s’agirait d’une onomatopĂ©e inventĂ©e par les anglophones. Une piste irlandaise est aussi possible, venant du gaĂ©lique dĂșdaire dubh : flĂ»te noire[10].

Peu de mots d’origine australienne sont utilisĂ©s actuellement dans les autres pays anglophones ; parmi ceux-ci « first past the post » : finaliser, « brownout » dans le domaine de l’électricitĂ©, de mĂȘme que les idiomatismes : « uni » pour universitĂ© et « short of » pour quelque chose de stupide ou fou[11].

Orthographe

L’orthographe australienne est en gĂ©nĂ©ral la mĂȘme qu’en Grande-Bretagne, avec peu d’exceptions. Le Macquarie Dictionary est gĂ©nĂ©ralement l’outil de rĂ©fĂ©rence des directeurs de publication, des Ă©coles, des universitĂ©s et des diffĂ©rents gouvernements qu’ils soient fĂ©dĂ©ral ou fĂ©dĂ©rĂ©s.
Les diffĂ©rences remarquables d’avec l’anglais britannique sont :

  • « program » est plus courant que « programme[12] - [13] - [14] »
  • jail (« prison ») se retrouve beaucoup plus souvent que « gaol » qui est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© dans la langue administrative.

Il y a eu longtemps la conviction que les controverses orthographiques en Australie venaient de l'amĂ©ricanisation de l’anglais australien ; l’influence amĂ©ricaine est venue tardivement au XXe siĂšcle, cependant le dĂ©bat est bien plus ancien. Par exemple, un pamphlet intitulĂ© « La soi-disant orthographe amĂ©ricaine » publiĂ©e Ă  Sydney un peu avant 1901, affirmait qu’il n’y avait pas de raison Ă©tymologique pour la conservation du « u » dans des mots tels que « honor », « labor », etc.[13] faisant allusion Ă  ce qu’anciennement les Britanniques pouvaient orthographier avec « -or ». Le pamphlet affirmait aussi que la tendance pour les gens d’Australasie Ă  enlever le « u », et un des journaux du matin de Sydney le faisait habituellement, alors que les autres journaux continuaient Ă  employer l’ancienne orthographe. Les journaux n'Ă©taient donc pas toujours un thermomĂštre fiable des prĂ©fĂ©rences et des usages des gens puisque « colour » est utilisĂ© par 95 % des gens mais les journaux utilisent « color[15] - [16] - [17] ».

Formes idiomatiques

Certaines personnes en Australie utilisent des diminutifs. Ils sont utilisĂ©s selon divers modes et montrent gĂ©nĂ©ralement de la familiaritĂ©. Des exemples courants peuvent ĂȘtre : « arvo » (afternoon), « barbie » (barbecue), « footy » (football australien).

Certains utilisent les litotes, tel que « you're not wrong » (tu n’as pas tort).

Beaucoup d’expressions et de mots idiomatiques autrefois courants en anglais australien sont dĂ©sormais des stĂ©rĂ©otypes et des exagĂ©rations caricaturales ; elles ont disparu aujourd’hui. Parmi les mots les moins utilisĂ©s, on trouve : « cobber », « strewth », « you beaut » et « crikey ».

« Waltzing Matilda » (« Matilda la voyageuse ») du poĂšte du bush Banjo Paterson contient de nombreux mots et expressions australiens obsolĂštes ; c’est un ouvrage qui se rĂ©fĂšre Ă  l’idĂ©al rural et est compris des Australiens, mĂȘme si ce vocabulaire n’est plus en usage.
Si on peut donner un exemple, il s’agit du titre qui signifie la voyageuse (alors que « waltzing » fait penser Ă  valseuse) du fait particuliĂšrement dans les carrioles des mineurs d’Australie et de Nouvelle-ZĂ©lande appelĂ©es « swag ».

Articles connexes

Notes et références

  • (en) Alexander G. Mitchell, 1995, The Story of Australian English, Sydney: Dictionary Research Centre
  1. (en) Geoffrey Blainey, 1993, The Rush That Never Ended (4e Ă©d.) Melbourne University Press
  2. (en) R. Bell, 1998, Americanization and Australia. UNSW Press
  3. Robert J. Menner, « The Australian Language » American Speech, Vol. 21, No. 2 (avril 1946), pp. 120
  4. Rhonda Oliver, Graham Mckay & Judith Rochecouste, 'The Acquisition of Colloquial Terms by Western Australian Primary School Children from Non-English Speaking Backgrounds' in Journal of Multilingual and Multicultural Development, 24 mai 2003, 413-430
  5. Robert Mannell, « Impressionistic Studies of Australian English Phonetics », http://www.ling.mq.edu.au/speech/phonetics/phonetics/ausenglish/impressionistic.html
  6. « International students », sur Macquarie University (consulté le ).
  7. (en) D. Crystal, Cambridge Encyclopedia of the English Language. Cambridge University Press, 1995
  8. (en) J. Harrington, F. Cox et Z. Evans, « An acoustic phonetic study of broad, general, and cultivated Australian English vowels », Australian Journal of Linguistics, vol. 17,‎ , p. 155–84.
  9. (en) Frederick Ludowyk, 1998, «Aussie Words: The Dinkum Oil On Dinkum; Where Does It Come From? » (OzWords, Australian National Dictionary Centre). Date d’accĂšs : 7 novembre 2007
  10. Dymphna Lonergan, 2002, « Aussie Words: Didgeridoo; An Irish Sound In Australia » (OzWords, Australian National Dictionary Centre). Date d’accĂšs : 5 novembre 2007
  11. The Oxford English Dictionary , , , ,
  12. Pam. Peters, 1986, « Spelling principles », dans Peters, Pam, ed., Style in Australia: Current Practices in Spelling, Punctuation, Hyphenation, Capitalisation, etc.,
  13. E. J. Forbes, The So Called "American Spelling." Its Consistency Examined. pre-1901 pamphlet, Sydney, Quoted by Annie Potts in this article
  14. Style Manual for Authors, Editors and Printers of Australian Government Publications, Third Edition, Revised by John Pitson, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1978, page 10, « In general, follow the spellings given in the latest edition of the Concise Oxford Dictionary. »
  15. «A bevan by any other name could be a bogan »; Don Woolford; The Age; 27 mars 2002
  16. designwrite.ca: The Serial Comma.
  17. Reported in the pages of The Age at the time. Precise date T.B.C. Compare also with Webster in Australia by James McElvenny: « 'the Age newspaper used the reformed spellings up to the end of the 1990s. »

Liens externes

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