Andelot-Blancheville
Andelot-Blancheville est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Andelot-Blancheville | |||||
La place du village et le monument aux morts. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon | ||||
Maire Mandat |
Marie-France Joffroy 2020-2026 |
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Code postal | 52700 | ||||
Code commune | 52008 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Andelotiens | ||||
Population municipale |
867 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 38″ nord, 5° 17′ 58″ est | ||||
Superficie | 33,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bologne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Localisation
Signéville | Vignes-la-Côte | Manois | ||
Rochefort-sur-la-Côte | N | Rimaucourt | ||
O Andelot-Blancheville E | ||||
S | ||||
Chantraines | Cirey-lès-Mareilles | Ecot-la-Combe |
Urbanisme
Typologie
Andelot-Blancheville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), terres arables (37 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Andelot est attesté Andelao chez Grégoire de Tours en 575. Il s'agit probablement d'un nom gaulois ou gallo-romain composé de ande « devant, en dessous » et louko (P.H. Billy) ou lucu « bois ». On pourra le rapprocher de Andelu dans les Yvelines (M. Morvan).
Blancheville : Villa Nova en 1155[8] a pris le nom de Blanche de Navarre, comtesse de Champagne, en 1220[8].
Histoire
Au Néolithique final (1300 ans av. J.C.), une très importante nécropole mégalithique fut édifiée sur une colline au nord-ouest du bourg actuel. Au moins cent tumuli sont construits les uns à côté des autres sur un espace funéraire de 1 500 mètres de longueur. Certains tumuli comportent dans leur structure des coffres mégalithiques. La nécropole inclut aussi un dolmen, nommé la « pierre qui tourne », qui a été restauré dans les années 1970. Le site a été fréquenté jusqu'au Moyen Âge.
Au sommet du village, le nom de « Cour des Trois Rois » perpétue le souvenir du traité d'Andelot qui fut signé à Andelot le vendredi entre les rois Francs Gontran, Childebert II et leurs leudes et où les deux rois se partagèrent la succession de Caribert et garantirent aux leudes la possession viagère de leurs fiefs.
Au début du XIIIe siècle, le comte de Champagne Thibaut IV acquiert Andelot et sa colline pour y bâtir une forteresse qu'il nomme Montéclair[9] - [10].
Le 12 septembre 1944, Andelot est le théâtre d'une bataille de chars victorieuse menée par la 2e division blindée du général Leclerc, contre les panzers allemands, dans son avancée vers Strasbourg. Les Allemands ont 200 morts et 800 prisonniers[12] - [13].
La commune d'Andelot absorbe celle de Blancheville en , formant l'actuelle Andelot-Blancheville.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2020, la commune comptait 867 habitants[Note 3], en diminution de 1,37 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Héraldique
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Les armes de Andelot-Blancheville se blasonnent ainsi : |
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Vie locale
Lieux et monuments
Vue générale Le portail. La cour intérieure. Le colombier.
La rue principale. Le Rognon. La ruelle de l'église. Vue générale.
L'église. L'église. Le porche couvert de l'église.
L'église. La mairie. L'ancien lavoir. La place de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Michel Pignolet de Montéclair (1667-1713), musicien.
- François de Baussancourt (1742-1795), général des armées de la République, destitué le en raison de son appartenance à la noblesse.
- Jean Poirot (1873-1924), phonéticien français.
- Germaine Perrin de la Boullaye (1875-1939), une des premières archéologues françaises.
- Élisabeth Collot (1903-2016), supercentenaire, doyenne des Français pendant 2 mois.
Voir aussi
Bibliographie
Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne :La Haute-Marne ancienne et moderne.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Andelot-Blancheville sur le site de l'Institut géographique national
- Andelot-Blancheville sur le site de l'Insee
- Site officiel de la ville
- Andelot au cœur de l'Histoire, site andelot.eu
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Louis Richard, Alain Catherinet, Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux habités anciens et modernes de Haute-Marne, page 55
- Émile Jolibois, La Haute-Marne Ancienne et Moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p. 17-19
- Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, t. 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p. 4-5
- Martin Zeiller, Topographia Galliæ : Champagne und Brie, t. III, Francfort, Caspar Merian, (lire en ligne), p. 23
- « Andelot au cœur de l'Histoire », sur andelot.eu (consulté le ).
- Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents » (ISBN 978-2-7491-2046-1), p. 168.
- Élue en mars 2014, liste complète
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://emblemes.free.fr/champagneardenne/52700.php