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Andamanais

Les Andamanais, ou Mincopies[1], sont les habitants autochtones des Ă®les Andaman. La plupart des autres habitants (aujourd'hui très majoritaires) sont des Bengalis hindouistes venus du Bengale oriental lorsque celui-ci est devenu le Pakistan oriental (aujourd'hui le Bangladesh). Les Ă®les Andaman sont un territoire de l'Union indienne situĂ© Ă  800 km environ au sud-est de l'Inde dans le golfe du Bengale, au large des cĂ´tes birmanes.

Peuplement originel.
Deux Andamanais en 1875
Femmes Grand Andamanaises - XIXe siècle.
Carte de localisation des îles Andaman-et-Nicobar.

Les cinq groupes ethniques andamanais

On distingue cinq groupes ethniques parmi les Andamanais. Ces groupes, parmi les plus petits en nombre sur la planète, ont disparu ou sont menacés de disparition :

Les Grands Andamanais

Les Grands Andamanais, au nombre de 5 000 Ă  l’arrivĂ©e des Britanniques il y a 150 ans, n’étaient plus que 41 en 2008. On les considère donc comme le plus petit peuple au monde pour ce qui est de la population. Leur population a cependant recommencĂ© Ă  croĂ®tre.

Leur langue était l’aka-bo, considéré comme éteint depuis , avec la disparition de la dernière locutrice. Ils s’expriment désormais en bengali[2].

Au XIXe siècle et dans le premier tiers du XXe siècle, des centaines de Grands Andamanais furent tués par les maladies apportées par les colons britanniques[3]. Ces derniers établirent une réserve andamanaise où les autochtones faits prisonniers étaient détenus. Maladies et mauvais traitements y régnaient et des 150 enfants nés dans ce « refuge », aucun ne survécut plus de deux ans.

En 1970, les autorités indiennes transférèrent la vingtaine de survivants sur l’îlot de Strait Island où ils dépendent depuis entièrement du gouvernement pour leur nourriture, leur habillement et leur habitat. L’abus d’alcool, souvent fourni par les fonctionnaires, se répand parmi les derniers Grand-Andamanais.

Les Jangil

Les Jangil ont totalement disparu. Cela ne signifie pas forcément qu’ils sont tous morts sans descendance, massacrés ou atteints par des épidémies, mais qu’ils ont disparu en tant qu’ethnie, acculturés et métissés.

Les Jarawa

Les Jarawa sont, eux aussi, restĂ©s volontairement isolĂ©s des colons qui se sont installĂ©s sur leurs Ă®les au cours des 150 dernières annĂ©es, faisant preuve d’une hostilitĂ© constante envers les envahisseurs qui empiĂ©taient sur leurs terres et chassaient leur gibier. Leur nombre est passĂ© de 8 000 avant la colonisation britannique Ă  moins de 300 aujourd'hui. C'Ă©taient des chasseurs-cueilleurs, chassant les porcs sauvages et les varans, pĂŞchant Ă  l’arc et Ă  la flèche, rĂ©coltant des graines, des baies et du miel. Ils Ă©taient nomades, vivant en groupes de 40 Ă  50 personnes. Jusqu’en 1988, ils ont refusĂ© tout contact avec le monde extĂ©rieur. Certains ont acceptĂ© de se laisser filmer dans les annĂ©es 1990 alors qu’ils menaient encore leur vie traditionnelle : ces documentaires reprĂ©sentent un tĂ©moignage unique sur un mode d’existence disparu[4]. Ă€ la suite d'une pĂ©tition lancĂ©e par « Survival International », l’État indien a dĂ» abandonner un projet de transfert de cette population[5].

En 2013, le sort des derniers 240 Jarawa est en danger, une route en cours d’élargissement traversant leur territoire et contribuant à leur acculturation (le gibier diminuant à cause des braconniers et de l’extension des cultures, les Jarawa en viennent à mendier le long de cette route où les voyagistes véhiculent les touristes). Une campagne internationale orchestrée par « Icra International »[6] est en cours pour faire pression sur le gouvernement indien afin qu'il assure la protection des Jarawa et de leur territoire.

En juin 2007, « Survival International », sur son site internet, rappelait que selon les autorités des îles Andaman, les visites touristiques organisées chez les Jarawa enfreignent une décision de la Cour suprême indienne protégeant les tribus les plus vulnérables[7]. « Cet avertissement vise les hôteliers, les voyagistes, les chauffeurs de taxis et tous ceux qui organisent de telles rencontres en dépit de l’interdiction formelle des autorités locales ».

Les Onge

Les Onge ont également été décimés à la suite du contact avec les Britanniques et les Indiens. De 670 en 1900, la population Onge est tombée à moins de cent individus depuis 2010. Le gouvernement indien a tenté en vain de forcer les Onge à travailler dans une plantation sur leur île de Little Andaman.

À l’instar des Grands Andamanais, les Onge sont dépendants de l’aide gouvernementale. Des colons indiens se sont maintenant établis sur Little Andaman et une grande partie de l’île a été déboisée. La chasse aux porcs était une activité importante dans la vie des Onge, un homme ne pouvant se marier qu’après en avoir tué un. Les Onge se plaignent aujourd’hui des colons qui chassent tous leurs cochons, entraînant une baisse de leur taux de natalité déjà très bas. « Survival » mène campagne pour que le territoire des Onge soit protégé des personnes venant de l’extérieur.

Les Sentinelles

Les Sentinelles seraient entre 50 et 200 individus. Ils vivent sur la petite Ă®le de North Sentinel, d’une superficie de 72 km², et s’attaquent en gĂ©nĂ©ral Ă  ceux qui s’en approchent. Les informations Ă  leur propos sont donc très fragmentaires. Ils sont les seuls habitants originaux Ă  avoir globalement rĂ©ussi Ă  se prĂ©server des nuisances extĂ©rieures et Ă  ĂŞtre Ă©conomiquement indĂ©pendants, continuant Ă  pĂŞcher, chasser et exploiter les ressources vĂ©gĂ©tales de leur Ă®le. Ils n’ont aucun contact amical avec le monde extĂ©rieur, et sont considĂ©rĂ©s comme un des peuples les plus isolĂ©s du monde. Ils vivent dans de longues huttes communautaires comportant plusieurs foyers et, comme les Onge, naviguent sur la mer autour de leur Ă®le Ă  l’aide de canoĂ«s Ă  balanciers.

Le gouvernement indien a vainement tenté, à plusieurs reprises, d’entrer en contact amical avec eux. Selon « Survival », contacter les Sentinelles aurait très certainement des conséquences désastreuses, leur isolement les rendant très vulnérables aux maladies contre lesquelles ils n’ont aucune immunité. Alors que les eaux côtières de la réserve des Jarawa sont abondamment exploitées par les braconniers, les pêcheurs clandestins se tournent désormais vers les eaux entourant l’île de North Sentinel... au risque de recevoir une flèche.

DĂ©couverte

Dans ses carnets de voyage du XIIIe siècle, l'explorateur Marco Polo décrit la tribu sentinelle des îles Andaman comme une tribu « des plus violentes » et pratiquant le cannibalisme. La pratique du cannibalisme n'a jamais pu être prouvée à ce jour[8].

Mode de vie et culture

Les Andamanais sont une tribu au mode de vie comparable à l'âge de pierre qui chassent les cochons sauvages et pêchent à l'aide de flèches[8].

Mathématiques

Les Andamanais n'ont pas de mot pour décrire un nombre supérieur à deux[8].

Arc

Tribu des Andamanais pĂŞchant Ă  l'arc.
Tribu des Andamanais pĂŞchant Ă  l'arc.

« Leur arc, beaucoup plus grand que les chasseurs, a une forme toute particulière. Les moitiés latérales sont aplaties, larges au milieu, rétrécies aux extrémités qui, lorsque l'arc est détendu, sont courbées en sens contraire; l'arme a alors la forme d'un S très allongé. »[9].

MĂ©tallurgie

« Il est vrai que, depuis longtemps, les Andamanais utilisaient, pour faire les pointes de leurs flèches, le fer qu'ils retiraient des embarcations qui venaient se perdre sur leurs côtes et qu'ils martelaient à froid au moyen d'une pierre. Actuellement [en 1931], ils s'en procurent facilement par voie d'échanges avec les Anglais. »[9]

Feu

Les Andamanais ne maîtrisent pas les techniques pour faire du feu à volonté[8].

Cependant, « ils ne mangent jamais crue la chair du gibier ou du poisson; ils la cuisent dans des vases en terre, qui, simplement séchés au soleil, vont cependant au feu, et, chose curieuse, ils ignoraient totalement le moyen de se procurer du feu avant l'arrivée des Anglais; aussi conservaient-ils toujours avec grand soin quelques tisons allumés. »[9]. Ce fait est également rapporté par E.H. Man dans son ouvrage The Andman Islanders de 1883[10].

Considérations anthropologiques et génétiques

Les anthropologues pensent généralement que ces peuples sont issus, tout comme les autres populations australoïdes, des premiers humains modernes ayant quitté l’Afrique et ayant peuplé précocement l'Asie du Sud et l'Océanie. La génétique semble confirmer cette idée.

On inclut les habitants des Andaman dans un ensemble appelé Négritos, qui désigne un ensemble de petites populations dispersées et isolées d’Asie du Sud-Est, qui étaient présentes bien avant l’arrivée de leurs voisins, comme les peuples de langues austronésiennes et de langues môn-khmer dont elles se distinguent. Certains anthropologues comptent les Négritos parmi un ensemble plus large encore, les populations dites "veddoïdes", du fait de certaines similitudes avec les Indiens du sud (Dravidiens) et notamment les Veddas du Sri Lanka.

Sur le plan du phénotype, les habitants des Andaman ont la petite taille, les cheveux crépus et la peau foncée des populations Négritos d’Asie du Sud-Est et de Nouvelle-Guinée.

D'après les études sur l'ADN, les Andamanais semblent être la population humaine, résiduelle, la plus isolée génétiquement de toutes les autres vivant actuellement, et possiblement issue d'une vague de migration antérieure à celle des autres populations de Négritos. Néanmoins, des études récentes de l'ADN mitochondrial donnent à penser que les Andamanais sont un peu plus liés à d'autres populations asiatiques qu'aux africains modernes[11].

Cela pourrait expliquer que les populations qui ont quittĂ© l’Afrique pour l’Asie et l’OcĂ©anie il y a 50 Ă  70 000 ans avaient un phĂ©notype plus ou moins "africain" sur certains caractères, perdu par mutation chez les autres populations asiatiques modernes originaires du nord de l'Eurasie. Les ressemblances physiques partielles entre NĂ©gritos et MĂ©lanĂ©siens, ou entre NĂ©gritos et Africains, peuvent renvoyer Ă  des caractères ancestraux conservĂ©s (plĂ©siomorphie), comme la couleur de la peau, qui n’expriment pas d’apparentement rĂ©cent mais très ancien. Les caractères gĂ©nĂ©tiques dĂ©rivĂ©s (apomorphie, les diffĂ©rences propres Ă  ces populations) dans l’ADN maternel des Andamanais peuvent laisser supposer qu’ils descendent d’une très ancienne vague venue d'Afrique, ils ont eu beaucoup de temps pour se diffĂ©rencier. Inversement, ces ressemblances peuvent ĂŞtre interprĂ©tĂ©es comme des convergences dues Ă  des pressions adaptatives similaires subies par des populations dans des rĂ©gions très Ă©loignĂ©es et non Ă  des lignĂ©es gĂ©nĂ©tiques. Il n'existe pas aujourd'hui de fondements scientifiques Ă  l'une ou l'autre hypothèse et l'archĂ©ologie n'est d'aucun secours, les plus anciennes traces de peuplement ne remontant pas au delĂ  de - 3 000. Quelles que soient leurs ressemblances partielles avec les Africains, les Papous ou les MĂ©lanĂ©siens, sur le plan gĂ©nĂ©tique les Andamanais sont plus proches de leurs voisins asiatiques que des Africains modernes, du fait notamment de faibles mĂ©langes plus rĂ©cents entre des anciennes populations apparentĂ©es aux NĂ©gritos qui vivaient autrefois en Asie du sud et les autres populations asiatiques arrivĂ©es plus rĂ©cemment en Asie du sud qui les ont remplacĂ©s.

Le chromosome Y humain d’Andamanais non métissés montre qu’il dérive du même ancien YAP+, haplogroupe D qui a produit le chromosome Y de quelque 90 % des Aïnous du Japon et quelque 50 % des Tibétains.

Selon une autre étude publiée en 2015[12], fondée sur l'ADN autosomal, la population actuelle de l'Inde pourrait être en grande partie issue d'un mélange assez récent entre deux populations principalement, datant de quelques millénaires seulement: une première population autochtone de l'Inde qui avait génétiquement une certaine parenté avec les Onges (population ayant servi de référence dans l'étude) des Iles Andaman, et une seconde population eurasienne de l'ouest originaire des environs du Caucase arrivée plus tardivement par le nord-ouest de l'Inde. Dans le mélange les populations du sud de l'Inde sont restées un peu plus proches des Andamanais tandis que les populations du nord de l'Inde sont un peu plus proches des eurasiens de l'ouest.

Langues

Les différentes langues parlées par les Andamanais autochtones sont regroupées par les linguistes en une seule famille divisée en deux groupes : grand-andamanais et andamanais méridional, avec par ailleurs une langue encore mal connue, le Sentinelle.

Alors que les autres groupes négritos d’Asie parlent des langues étroitement apparentées à celles de leurs voisins non-négritos, les langues des Andaman ne présentent aucune similitude avec les langues des îles Nicobar voisines, qui sont môn-khmer. Cela a amené certains linguistes à penser que les langues des Andaman pourraient être les dernières représentantes des langues parlées à l’origine par les Négritos d’Asie du Sud-Est avant que des groupes du néolithique ne s’installent sur leurs territoires, aboutissant à leur dispersion actuelle.

Actualités

Tsunami du 26 décembre 2004

Selon le gouverneur du territoire (les Ă®les Andaman-et-Nicobar dĂ©pendent directement du gouvernement de l’Union Indienne) le sĂ©isme du 26 dĂ©cembre 2004 dans l'ocĂ©an Indien a provoquĂ© la mort d’environ 7 000 personnes dans les Ă®les Andaman-et-Nicobar. Les premiers jours après la catastrophe, les autoritĂ©s indiennes ont craint que les tribus andamanaises n’aient pĂ©ri. Mais apparemment, ces personnes, ayant compris qu’un danger se prĂ©sentait en constatant l’envol subit des oiseaux, se sont Ă©loignĂ©es de la cĂ´te. D’autres comme les Jarawas ont vu l’ocĂ©an se retirer et se sont enfuis sur les hauteurs. Les autoritĂ©s furent soulagĂ©es lorsqu’un hĂ©licoptère survolant le territoire des Sentinelles a Ă©tĂ© pris pour cible avec des flèches tirĂ©es par des habitants regroupĂ©s sur la plage[13]. Il semble que le peu de constructions en dur, de vĂ©hicules et d’animaux domestiques sur leurs territoires, et l’absence de touristes, leur a Ă©pargnĂ© d’être confrontĂ©s Ă  l’accumulation de ruines, Ă  la pollution et aux cadavres vecteurs de maladies. Mais cette affirmation est Ă  prendre au conditionnel car en 2004 seule une partie des Andamanais (surtout les Sentinelles) menait encore le mode de vie traditionnel, basĂ© sur l’observation attentive et constante de l’environnement. De plus, les autoritĂ©s indiennes, soucieuses de reconstruire l’économie locale, ont accordĂ© après la catastrophe de nombreux permis de construire Ă  des hĂ´teliers : la chaine Taj prĂ©voit de bâtir un complexe haut de gamme sur le plage de Radhanagar, oĂą n’existent pour l’instant que des bungalows en bois[14].

Incidents au début des années 2000

Deux pêcheurs indiens se sont fait tuer par les Andamanais après que leur bateau a accidentellement dérivé sur le rivage de l'île Sentinelle Nord[8]. Un hélicoptère des garde-côtes indiens, envoyé pour enquêter, a reçu des flèches tirées par les mêmes guerriers[8].

En novembre 2018, un jeune missionnaire protestant américain est à son tour tué en tentant de s'installer parmi les Sentinelles pour les évangéliser[15] - [16].

Notes et références

  1. « On désigne habituellement les insulaires des îles Andaman sous le nom de Mincopies, qu'on a cru être celui qu'ils se donnent eux-mêmes, mais le mot n'existe pas dans leur langue, d'après Man, qui a appris leurs différents dialectes ». L'Homme, Larousse, page 53
  2. Courrier international « Une tribu des îles Andaman disparaît »
  3. George Weber (~2009), « Numbers » [archive du ] (consulté le )
  4. Voir Patrick Bernard, Jarawa : la rencontre interdite, 52 min, 2003
  5. Situation des Jarawa sur le site de survivalfrance.
  6. Sauvons les Jarawa des Iles Andaman: Article tiré du site d'ICRA International.
  7. Une vidéo de «zoo humain» fait scandale en Inde dans Le Figaro du 11 janvier 2012.
  8. (en-GB) Dan McDougall, « Survival comes first for Sentinel islanders – the world's last 'stone-age' tribe », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  9. Le LAROUSSE, Collection Histoire Naturelle Illustrée - L'HOMME - 1931.
  10. (en) Walter Hough, « Aboriginal Fire-Making », American Anthropologist, vol. 3, no 4,‎ , p. 359–372 (ISSN 0002-7294, lire en ligne, consulté le ) :
    « the Andamanses, who are in the stage of fire preservation, are the only people the writer has been able to discover unacquainted with some method of generating fire at will. »
  11. (en) Kashyap, V. K, « Molecular Relatedness of The Aboriginal Groups of Andaman and Nicobar Islands with Similar Ethnic Population », International Journal of Human Genetics,‎ (lire en ligne) :
    « In conclusion, the present study clearly demonstrates that the aboriginal populations of Andaman Islands - the Great Andamanese and the Jarawas contitute a distinct genetic pool that is different from the rest of the Asian and African populations suggesting that (i) they either are surviving descendents of early migrants from Africa who have remained isolated in their habitatin the Andaman Islands since their settlement, or(ii) they are the descendents of one of the founder populations of modern humans. The data on mtDNA and SNPs of Y chromosome are being compiled to further evaluate the origin and the antiquity as well as the route of migration if any, of the aboriginal populations of Andaman and Nicobar Islands. »
  12. Jones et al., Upper Palaeolithic genomes reveal deep roots of modern Eurasians, 2015, http://www.nature.com/ncomms/2015/151116/ncomms9912/abs/ncomms9912.html
  13. Pierre Prakash, Les tribus des îles Andaman-et-Nicobar sauvées des eaux, Libération, 12 janvier 2005
  14. GEO no 395 de janvier 2012 p. 95
  15. « Iles Andaman : un Américain tué par une tribu », sur Franceinfo, (consulté le )
  16. « Dans l’archipel d’Andaman et Nicobar, le triste avenir des tribus protégées », sur Le Soir Plus, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • LAROUSSE Collection Histoire Naturelle IllustrĂ©e- L'HOMME - 1931, p. 53-55, section b) NĂ©gritos des Ă®les Andaman : Andamanais ou Mincopies.
  • Album Photos de Olivier Blaise "The Last Jarawa" ( Les derniers Jarawa) sur et
  • (en) Lidio Cipriani, The Andaman Islanders (Ă©d. et trad. de l'italien par D. Tayler Cox), F. A. Praeger, New York, Washington, 1966, 159 p.
  • (en) Vishvajit Pandya, Above the forest : a study of Andamanese ethnoanemology, cosmology and power of ritual, Oxford University Press, Delhi, Bombay, Calcutta, 1993, 319 p. (ISBN 0-19-562971-X)
  • (en) Alfred Reginald Radcliffe-Brown, The Andaman Islanders, 1922. Edition chez Free press, Glencoe (Ill.), 1948, 510 p.

Articles connexes

Liens externes

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