Amador de La Porte
Amador de La Porte (Picardie, ~ 1566 — Paris, 1644) fut l'oncle maternel du cardinal de Richelieu et prieur de France de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1639 à sa mort.
Amador de La Porte | |
Biographie | |
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Naissance | ~1566 Picardie |
Décès | |
Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem |
Reçu de minorité | |
Reçu dans l'ordre | 1584 |
Prieur de France | |
–1644 | |
Prieur de Champagne | |
– | |
Commandeur de Clichy-en-Launois | |
Chevalier de l'Ordre | |
Autres fonctions | |
Fonction laĂŻque | |
Gouverneur de l'Aunis et de la Saintonge | |
Biographie
Originaire de Picardie, fils de François de La Porte et de sa 2e femme Magdeleine Charles du Plessis-Picquet, il fut reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le avant de devenir chevalier en 1584[1], commandeur et enfin prieur de France.
À la suite du décès prématuré de François IV du Plessis de Richelieu (1548-1590 ; mari de Suzanne de La Porte, la fille de François de La Porte et de sa 1re épouse Claude Bochard, et la demi-sœur aînée d'Amador ; François de La Porte fut aussi, par son fils puîné Charles Ier de La Porte, le grand-père du maréchal-duc Charles II de La Porte de La Meilleraye), il exerça la fonction de tuteur envers ses neveux, dont le futur cardinal de Richelieu, Armand-Jean (1585-1642). Amador de La Porte, grâce à sa fortune personnelle, permit à Armand-Jean du Plessis et son frère Alphonse-Louis de faire leurs études au collège de Navarre, puis à l'Académie Pluvinel pour le premier[2].
Richelieu, devenu plus tard ministre de Louis XIII, n'oublia pas son oncle. Il le nomma gouverneur de l'Aunis et de la Saintonge, maréchal des Camps et Armées, vice-amiral de France[3], lui donnant ainsi autorité sur les ports de La Rochelle et de Brouage. Commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et suzerain de Clichy-sous-Bois (Clichy-en-Launois), Amador de La Porte remplit également la fonction de prieur de Champagne du à sa nomination comme prieur de France à la suite du décès de Guillaume de Meaux-Boisboudran le [4].
Il a été inhumé dans l'église Sainte-Marie-du-Temple, aujourd'hui disparue[5].
Sa statue funéraire par Michel Bourdin le Jeune est exposée au Musée du Louvre.
Le Musée des beaux arts de Tours conserve un buste en marbre d'Amador de La Porte.
Notes et références
- de La Roque 1891, col. 133
- Mousnier 1992, p. 35-39
- « Amador de La Porte : une estampe gravée par Balthasar Moncornet (vers1600-1668) », sur Médiathèques de l'agglomération de La Rochelle
- Roger 2009, p. 67-69
- Abbé Migne, Dictionnaire d'épigraphie chrétienne, t. II, (lire en ligne), p. 294-295Tiré de Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, de S. Cloud, de Fontainebleau, et de toutes les autres belles maisons & châteaux des environs de Paris, t. IV, (lire en ligne), p. 225-229. La transcription de l'épitaphe mentionne sa mort en 1640. Le 13 octobre d'après l'auteur alors que l'on trouve le 31 octobre 1644 dans François J. Chasles, Dictionnaire universel chronologique et historique de Justice, Police, et Finances, t. II, (lire en ligne), p. 743. Il faut retenir 1644, cf. Roger 2009, p. 84
Bibliographie
- Roland Mousnier (ill. Éric Schlumberger), L'homme rouge : la vie du cardinal de Richelieu (1585-1642), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1994), XVI-905 p., Broché, 13,3 × 19,7 c (ISBN 2-221-06592-1, BNF 35510620)
- Jean-Marc Roger, « Amador de la Porte et le gouvernement de la Rochelle », Recherches vendéennes, Société d'émulation de la Vendée & Centre vendéen de recherches historiques, no 16 « Richelieu, de l'évêque au ministre: actes du colloque tenu à Luçon le 25 avril 2008 »,‎ , p. 27-90, 291-300 (ISSN 1257-7979, présentation en ligne)
- Louis de La Roque, Catalogue des Chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte 1099 — 1890, Paris, Alp. Desaide,
Annexes
Liens externes
- « Armes d'Amador de la Porte », sur Topic Topos. Le patrimoine, l'identité des territoires. (consulté le )