Amado Balmes
Amado Balmes Alonso, né à Saragosse, Province de Saragosse le et mort le , est un militaire espagnol ayant atteint le grade de général dans l'armée de terre espagnole.
Amado Balmes | |
Naissance | Saragosse (province de Saragosse, Espagne) |
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Décès | (à 58 ans) Las Palmas de Grande Canarie (province de Las Palmas, Espagne) |
Allégeance | Royaume d'Espagne (1897-1931) République espagnole (1931-1936) |
Arme | Armée de terre espagnole |
Années de service | 1897 – 1936 |
Conflits | Guerre du Rif |
Distinctions | Grand-Croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde |
Autres fonctions | Gouverneur militaire de Las Palmas |
Biographie
Amado Balmes entre dans l'armée de terre espagnole en 1897 et participe quelques années plus tard à la guerre du Rif en commandant différentes unités. Au moment de la proclamation de la Seconde République, il a atteint le grade de général de brigade[1]. En 1934, il commande l'une des colonnes qui réprime la révolution asturienne, celle qui entre par le sud, en relève du général Bosch.
Nommé gouverneur militaire de Las Palmas en février 1935[2], Balmes, soutien de la Seconde République[3], meurt le [4], à la veille du début du soulèvement nationaliste, prélude à la guerre civile espagnole. Officiellement, il se tue en manipulant son pistolet lors d'un entraînement au tir. Le général Franco, en poste à Tenerife, demande et obtient l'autorisation d'assister aux obsèques de Balmes qui se tiennent le 17 juillet à Las Palmas[3] - [5]. Quelques heures après ces obsèques, Franco embarque sur un Dragon Rapide, rejoint le Maroc espagnol et y prend le commandement de l'armée d'Afrique qui a réussi son soulèvement[5].
La version officielle des causes de la mort du général Balmes est remise en question en 2011 par l'historien Ángel Viñas. Dans sa publication La conspiración del general Franco, Viñas postule que Balmes a été assassiné sur les ordres de Franco en raison de son refus de se joindre au soulèvement[6]. Dans un ouvrage ultérieur et après une publication de l'historien Moisés Domínguez en 2015 allant dans le sens de l'hypothèse accidentelle, Viñas publie un nouvel ouvrage, El primer asesinato de Franco, dans laquelle il confirme la version de l'assassinat en s'appuyant sur plusieurs erreurs et incohérences dans l'autopsie de Balmes[7] - [8].
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Amado Balmes » (voir la liste des auteurs).
- Federico Bravo Morata (1979); Franco y los muertos providenciales, Edit. Fenicia, p. 41.
- (es) « Anoche fue firmada la combinacion de altos mandos militares », sur abc.es, ABC, .
- Michal 1970, p. 107.
- (es) « Muerte en Canarias del general Balmes », sur abc.es, ABC, .
- Michal 1970, p. 110-111.
- (es) Juan Cruz, « "Creo que Franco ordenó un asesinato para empezar la guerra" », sur elpais.com, El País, .
- (es) Manuel Morales, « La autopsia del general Balmes apunta a Franco », sur elpais.com, El País, .
- (es) Jennifer Jiménez, « La muerte del general Balmes, clave para el inicio de la Guerra Civil », sur eldiario.es, .
Bibliographie
- (es) Moisés Domínguez Núñez, En busca del general Balmes : Primer muerto de la Guerra Civil con motivo de la preparación del Alzamiento, Librería Hispania Ediciones, , 196 p. (ISBN 978-84-938584-2-1)
- (es) Ángel Viñas, La conspiración del general Franco: y otras revelaciones acerca de una guerra civil desfigurada, Barcelone, Grupo Planeta, (ISBN 978-84-9892-353-7)
- (es) Ángel Viñas, El primer asesinato de Franco: la muerte del general Balmes y el inicio de la sublevación, Barcelone, Grupo Planeta, , 652 p. (ISBN 978-84-17067-54-0)
- Bernard Michal, La Guerre d'Espagne : Tome 1, Genève, Éditions de Crémille, , 257 p.