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Allondaz

Allondaz est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Allondaz
Allondaz
Chef-lieu
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arlysère
Maire
Mandat
Frédérique Duc
2020-2026
Code postal 73200
Code commune 73014
DĂ©mographie
Gentilé Allondains
Population
municipale
290 hab. (2020 en augmentation de 13,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 71 hab./km2
Population
agglomération
43 225 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42′ 24″ nord, 6° 22′ 19″ est
Altitude Min. 557 m
Max. 1 616 m
Superficie 4,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albertville
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Albertville-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Allondaz
Liens
Site web allondaz.fr/fr/

    GĂ©ographie

    SituĂ© dans le massif des Bauges, Allondaz a su rester un village de Savoie typique. Ici, le dĂ©veloppement s'entend avec le respect des traditions et de l'environnement. En ce sens, Allondaz a rĂ©sistĂ© aux sirènes de la « rurbanisation Â». C'est ce qui explique aujourd'hui son charme unique dans la rĂ©gion. Elle fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Arlysère.

    Col du Vorger, depuis Allondaz.

    Le col du Vorger (alt. 714 mètres, d'une longueur de 4,06 km) permet de rejoindre les villages de ThĂ©nĂ©sol et de Marthod.

    Urbanisme

    Typologie

    Allondaz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    Allondaz ou Alondaz est un toponyme dérivant du prénom germanique Adalhund ou Adalgund[7] ou Adalund[8], qui aurait dérivé en latin sous la forme Adalhundus, Adaciiundus, Alundus, selon le chanoine Adolphe Gros[8] - [9] - [10]. Prénom association les termes adal (ancien haut allemand), aþala signifiant « [noble] lignée », et hunt, hund (ancien haut allemand), germanique *hunda, signifiant « chien »[10]. Le nom aurait été mis au féminin pour donner la forme Alunda, que l'on trouve pour sa première mention en 1256[8] - [9], avec ajout post-tonique en -az, féminin singulier[7].

    La première mention remonterait donc en 1256, où un Jacobus de Alunda est indiqué dans la Storia diplomatica dell'antica abbazia di S. Michele della Chiusa (1877) de Gaudenzio Claretta (p. 232)[9] - [10], nom cité à nouveau en 1258 d'après l'abbé Joseph-Antoine Besson, dans son Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye (1759)[11] - [9] - [10]. Toutefois, une Ecclesia (de) Alundia est mentionnée en 1216, d'après l'Histoire du décanat de Savoie de l'abbé Trépied[9] - [10]. Le Cartulaire Sabaudiæ (XIVe siècle) indique une Ecclesia de Alumpda[9] - [10]. De même qu'un Prioratus (prieuré) de Allonda est indiqué en 1603[8] - [9] - [10]. Si l'abbé Gros dans son ouvrage de 1935 donne un article « Alondaz » (avec un seul « l »)[9], la mention d'Allondaz (avec deux « l ») est déjà mentionnée dans les registres français durant les occupations françaises (1793 ou 1801)[12].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alonda, selon la graphie de Conflans[13].

    Histoire

    Le village semble prendre forme aux alentours du Xe siècle-XIIe siècle[14].

    En 1209, il fut fondé le prieuré de Lémenc (sur les hauteurs de Chambéry) par Rodolphe III de Bourgogne, l'acte nomme le premier seigneur de Chevron, Wilfried[15]. Wilfried de Chevron réside à Châteauvieux et gouverne sur les terres de Mercury, Allondaz, Thénésol au pied du col de Tamié, sur la voie romaine transversale Genève-ad Publicanos (proche d'Albertville) et le col du Petit-Saint-Bernard[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 LĂ©on Jiguet
    mars 2008 mars 2014 Philippe Lassiaz
    mars 2014 En cours
    (au avril 2014)
    Bettina Cervellin SE Professeure

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Allondains[16].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2020, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en augmentation de 13,28 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    396416427368473432352351360
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    332327303323286285242244237
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    216205175153201181186157148
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    155191177204235266290--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    L'association des parents d'élèves organise, à la salle des fêtes des Belles Cimes, chaque début d'été l'originale fête du pain : des pains, pizzas et gâteaux sont cuits pendant deux jours dans l'antique four à pain du hameau de Mérier. Le bal des Belles Cimes qui a lieu sous les étoiles et au milieu des montagnes représente le point d'orgue du week-end.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église Saint-Michel.
      Église Saint-Michel.
    • Église Saint-Michel et monument aux Morts.
      Église Saint-Michel et monument aux Morts.
    • Cure.
      Cure.
    • Blason situĂ©e au dessus de l'entĂ©e de la cure.
      Blason située au dessus de l'entée de la cure[Note 4].

    La salle des fêtes des Belles Cimes restaurée en 2007 offre un panorama sur les massif montagneux des Aravis et du Beaufortain.

    Patrimoine naturel

    Vue sur le massif des Bauges depuis le Revard.

    Le , il fut crĂ©Ă© le parc naturel rĂ©gional du massif des Bauges qui regroupe 65 communes, parmi lesquelles se trouve la commune d'Allondaz. Le parc s'Ă©tend sur 90 000 hectares.

    La commune d'Allondaz constitue le point de dĂ©part pour la voie la plus facile dans l'ascension du sommet alpin appelĂ© la NĂ©gresse ou encore Roc Rouge qui culmine Ă  près de 1 720 mètres d'altitude.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 57-58. ([PDF] lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Armes ecclésiastiques : [...], à la fasce [...], accompagné en chef d'une étoile [...], et en pointe d'une rose [...].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albertville », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. étymologie de 35000 noms de lieux : Formations non-romanes, dialectales, vol. 2, Genève/Paris, Librairie Droz, , 1385 p. (ISBN 2-600-00058-5), p. 869.
    8. Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 49.
    9. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 26..
    10. « Article « Allondaz » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
    11. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne).
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    14. Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 236.
    15. Aristide Béruard, Marius Hudry, Juliette Châtel et Alain Favre, Découvrir l’Histoire de la Savoie, Centre de la Culture Savoyarde, , 240 p. (ISBN 2-9511379-1-5), p. 58-59, Les Seigneuries.
    16. Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 240.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 74.
    21. Notice [PDF] « Eglise Saint Michel d’Allondaz Â» sur le site static.reseaudespetitescommunes.fr.
    22. Notice [PDF] « Chapelle d'Allondaz Â» sur le site static.reseaudespetitescommunes.fr.
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