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Allodia pallipes

Epicypta pallipes, Mycetophila pallipes

Allodia pallipes est une espèce éteinte et fossile d'insectes diptères de la famille des Mycetophilidae.

Classification

L'espèce Mycetophila pallipes est décrite par Oswald Heer en 1856[1] - [2].

Cette espèce a trois collections qui viennent d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur et des marnes en plaquettes de Brunstatt dans le Haut-Rhin en Alsace[2] ; L'échantillon MNHN.F.B24813 est au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[3].

Renommages

Cette espèce est renommée Epicypta pallipes par Bruno Förster en 1891[4] et repris par O. A. Johannsen en 1909[5] - [2].

Cette espèce est renommée Allodia pallipes par Nicolas Théobald en 1937[6] et repris ou confirmé par S. S. Oliveira et D. D. S. Amorim en 2021[7] - [2].

Tribu et sous-famille

Le genre Allodia est classé dans la tribu des Exechiini Enderlein, 1936 et dans la sous-famille des Mycetophilinae Newman, 1834 depuis la déclaration de Valentine Bouju (d) et al. en 2021[8] - [9].

Description

Caractères

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937 sur l'échantillon A106 de l'institut géologique de Lyon[10] - [note 1] :

« Insecte brun foncĂ©, ailes claires. TĂŞte arrondie, 2 antennes de 15 articles visibles, l'article basal restant cachĂ© ; articles gros et subcarrĂ©s Ă  la base, devant cylindriques et plus minces vers l'extrĂ©mitĂ©. Thorax bombĂ©. Abdomen lĂ©gèrement comprimĂ©, fin Ă  l'avant, renflĂ© et tronquĂ© Ă  l'apex ; 7 segments ; ovopositeur avec deux lamelles ; articles brun foncĂ© sur le dos, brun clair sur le ventre ; poils fins, visibles aux articulations. Pattes grĂŞles, allongĂ©es ; fĂ©murs peu renflĂ©s, courts, poils fins disposĂ©s sur plusieurs rangs ; tibia III: 2 rangĂ©es Ă  la face interne, une Ă  la face externe ; tibia III : 3 rangĂ©es internes et une externe externe, en outre 5-6 poils raides ; extrĂ©mitĂ© du tibia armĂ© de 2 Ă©perons, sauf le tibia I qui n'en a qu'un ; tarse grĂŞle et finement velu. Ailes dĂ©passant l'abdomen, surface couverte de microtriches ; sommet arrondi ; nervation bien conservĂ©e ; C se terminant un peu avant le sommet, Sc très rĂ©duite, R bien dĂ©veloppĂ©e, se terminant au tiers externe, Rs naissant vers le milieu de l'aile, lĂ©gèrement arquĂ© vers l'avant, se terminant un peu avant le sommet ; C, R et Rs plus fortes que les autres nervures ; M issue de la base, rĂ©unie Ă  Rs par une courte nervure transversale, se divisant peu au-delĂ  en 2 branches; Cu bifurquĂ©e ; A courtes et indistinctes. »[10].

Dimensions

La longueur totale est de 4,7 mm, et la longueur des ailes est de mm[10].

Affinités

« Très voisin de M. pallipes Heer, mais de taille inférieur. la figure et la description données par Heer sont trop incomplètes pour permettre une identification certaine.

Allodia nigrifasciata Brun. des Indes est de taille légèrement inférieure, les ailes sont légèrement jaunâtres. »[10].

Nicolas Théobald signale aussi concernant l'échantillon de Förster dénommé Epicypta pallipes

« L'échantillon, venant des marnes en plaquettes de brunnstat et décrit par Förster, appartient sans doute au g. Allodia. Les branches de Cu sont, en effet, assez fortement divergentes comme c'est le cas dans le g. Allodia ; les ailes sont aussi plus courtes que l'abdomen. dans le g. Epicypta par contre, les branches de Cu sont peu divergentes et les ailes dépassent l'abdomen. »[11].

Biologie

« le g. Allodia existe en Europe, en Amérique du Nord et dans l'Himalaya. »[10].

« Le g. Allodia vit dans nos régions. Un certain nombre d'espèces fossiles ont été décrites de l'ambre de la Baltique par F. Meunier (Monogr. Mycet 1904).

Cette espèce est peut-être identique à celle d'Aix. »[11].

Galerie

  • espèces Allodia vivantes
  • Allodia alternans.
    Allodia alternans.
  • Allodia caligata.
    Allodia caligata.
  • Allodia lugens aĂ®le.
    Allodia lugens aîle.
  • Allodia ornaticollis.
    Allodia ornaticollis.
  • Allodia truncata.
    Allodia truncata.
  • Allodia zaitzevi.
    Allodia zaitzevi.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. [1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  2. [1891] (de) Bruno Förster, « Die Insekten der "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt », Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen, Strasbourg, vol. 3, no 1,‎ , p. 335-593 (ISSN 1256-4338). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  3. [1909] (la) O. A. Johannsen, « Diptera. Fam. Mycetophilidae », Genera Insectorum, Bruxelles, vol. 93,‎ , p. 1-141. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  4. [2021] (en) S. S. Oliveira et D. D. S. Amorim, « Phylogeny, classification, Mesozoic fossils, and biogeography of the Leeinae (Diptera: Mycetophilidae) », Bulletin of the American Museum of Natural History, New York, vol. 446,‎ , p. 1-108 (ISSN 0003-0090, DOI 10.1206/0003-0090.446.1.1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  5. [2021] (en) Valentine Bouju, Simon Rosse-Guillevic, Marion Griffon, BĹ‚aĹĽej Bojarski, Jacek Szwedo et Vincent Perrichot, « The genus Allodia (Diptera: Mycetophilidae) in Miocene Ethiopian amber », Fossil Record, Wiley-VCH et Copernicus GmbH (d), vol. 24, no 2,‎ , p. 339-346 (ISSN 2193-0074 et 2193-0066, OCLC 891343714, DOI 10.5194/FR-24-339-2021, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [1856] (de) Oswald Heer, « Ăśber die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in ZĂĽrich, Suisse, vol. 1,‎ , p. 1-40 (ISSN 0042-5672). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

  1. Oswald Heer 1856, p. 31.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : †Allodia pallipes Heer 1856 (fungus gnat) (consulté le ).
  3. « Allodia cf. pallipes (HEER, 1856) », sur science.mnhn.fr (consulté le ).
  4. Bruno Förster 1891, p. 463.
  5. O. A. Johannsen 1909, p. 110.
  6. Nicolas Théobald 1937, p. 222,326.
  7. S. S. Oliveira et D. D. S. Amorim 2021, p. 106.
  8. Valentine Bouju et al. 2021, p. 339-346.
  9. (en) Référence Paleobiology Database : Allodia Winnertz 1863 (fungus gnat) (consulté le ).
  10. Nicolas Théobald 1937, p. 326.
  11. Nicolas Théobald 1937, p. 222.
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