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Allée couverte de Conflans

L'allée couverte de Conflans est une allée couverte initialement située à Conflans-Sainte-Honorine puis déplacée au château de Saint-Germain-en-Laye afin de la protéger d'une destruction définitive.

Allée couverte de Conflans
Image illustrative de l’article Allée couverte de Conflans
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Mégalithisme
Caractéristiques
Matériaux grès et calcaire
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53′ 53″ nord, 2° 05′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Commune Saint-Germain-en-Laye
GĂ©olocalisation sur la carte : Yvelines
(Voir situation sur carte : Yvelines)
Allée couverte de Conflans
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Allée couverte de Conflans
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte de Conflans

Historique

En 1872, le propriétaire du champ où s’élevait l'allée couverte, entreprit de la détruire pour en récupérer les pierres. Les tables de couverture furent débitées et la couche archéologique retirée de la chambre. Alerté, Guégan de l'Isle se rendit sur place et tenta en vain de stopper la destruction de l'édifice. Les dalles subsistantes furent rachetées par la commune puis par le Musée d'Archéologie Nationale et l'édifice fut remonté dans les douves du Château de Saint-Germain-en-Laye[1].

Description

L'allĂ©e avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e Ă  47 m d'altitude au bord du plateau dominant la confluence de l'Oise et de la Seine. Elle Ă©tait orientĂ©e nord-sud, l'entrĂ©e Ă©tant placĂ©e au sud face Ă  la Seine. L'Ă©difice se compose d'une chambre et d'une antichambre sĂ©parĂ©es par deux dalles d'entrĂ©e. Selon GuĂ©gan de l'Isle, un tumulus de pierrailles recouvrait Ă  l'origine le monument[1].

La chambre mesure 9,45 m de long. Sa largeur varie entre 1,25 m au fond, 2,15 m au centre et m Ă  l'entrĂ©e. La hauteur sous dalle Ă©tait d'environ m au fond et au centre pour 1,50 m Ă  1,75 m Ă  l'entrĂ©e. La chambre est dĂ©limitĂ©e par une dalle de chevet (2,10 m de large sur m de haut) au fond et cinq orthostates massifs de chaque cĂ´tĂ©. Une dalle transverse est disposĂ©e perpendiculairement au cĂ´tĂ© ouest Ă  3,35 m du chevet, laissant un passage d'environ 0,60 m cĂ´tĂ© est. Toutes les dalles sont en grès d'origine locale. Les interstices entre dalles ont Ă©tĂ© comblĂ©s par des plaquettes en calcaire. L'ensemble Ă©tait lors de sa dĂ©couverte protĂ©gĂ© par quatre tables de couverture qui ont Ă©tĂ© dĂ©truites[1].

L'allée reconstituée avec un escalier

L'antichambre mesure m de longueur. C'est un petit espace de forme trapĂ©zoĂŻdale, s'Ă©largissant de 1,75 m Ă  l'entrĂ©e jusqu'Ă  2,20 m cĂ´tĂ© chambre, dĂ©limitĂ© par des dalles de calcaire et de grès plus petites que celles de la chambre et un muret en pierres sèches cĂ´tĂ© sud[1].

L'entrĂ©e,sĂ©parant la chambre de l'antichambre, est constituĂ©e de deux dalles en calcaire d'inĂ©gales largeur Ă©troitement imbriquĂ©es barrant transversalement l'allĂ©e sur toute sa largeur. CĂ´tĂ© ouest, la plus petite mesure 0,45 m de large pour 1,20 m de haut sur une Ă©paisseur de 0,50 m. CĂ´tĂ© est, la seconde dalle mesure 1,55 m de large pour 1,45 m de haut sur une Ă©paisseur de 0,50 m. Ses faces ont Ă©tĂ© retaillĂ©es et son sommet semble avoir Ă©tĂ© aplati. Elle est percĂ©e d'un trou circulaire dans sa partie la moins Ă©paisse. Le bouchon de fermeture est un bloc de calcaire d'un diamètre d'un peu plus de 0,50 m[1].

Lors du remontage de l'allée dans les douves du château de Saint-Germain-en-Laye, l'un des orthostates latéraux fut converti en table de couverture et l'emplacement laissé libre remplacé par un escalier en brique[1] totalement incongru.

Couche archéologique

Alexandre Bertrand et Guégan de l'Isle fouillèrent les déblais de l'allée et interrogèrent le propriétaire du champ sur les éventuelles découvertes faites lors du vidage de la chambre. Il semble que la tombe renfermait environ une vingtaine de squelettes. Trois crânes auraient pu être sauvegardés dont celui d'une femme adulte. Le mobilier funéraire connu se limite à une hache polie, des fragments de haches polies, grattoirs, percuteurs et autres outils en silex ainsi qu'une petite amulette en diorite[1].


Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • John Peek, Inventaire des mĂ©galithes de France, vol. 4 : RĂ©gion parisienne, Paris, CNRS, , 408 p. (ISBN 2-222-01772-6), p. 54–58. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

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