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Alice Lavigne

Alice Lavigne, née Julie Gabriel Bourgogne le à Paris[1], où elle est morte le [2], est une comédienne comique et artiste lyrique française.

Alice Lavigne
Alice Lavigne photographiée par Nadar, vers 1890.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Julie Gabriel Bourgogne
Pseudonymes
Sauvage, un « Lassouche en jupons »
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
jusqu'en
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre du Palais-Royal (d) (-)

Biographie

Orpheline, elle est hébergé à la pension Verteuil[3] à Passy. À douze ans, elle débute à Montmartre chez Chotel[4], dans La Tour de Nesle comme figurante et aux Folies-Marigny, dirigées par Montrouge[5] - [6].

Elle débute en décembre 1869 à Namur, dans un petit café-concert, où elle chante pendant six mois. Le directeur du théâtre de Namur lui propose un engagement à l'Alhambra de Bruxelles en 1870 où elle joue le page Oculi dans l'opéra féerie Cendrillon de Nicolas Isouard[7] et dans La Chatte blanche.

En 1871, elle trouve un engagement au Théâtre du Château d'Eau pour jouer une féerie, La Queue du chat de Clairville et Gaston Marot, dans le rôle d'une petite paysanne[8]. Elle joue ensuite au Théâtre-Français de Bordeaux pendant six mois, en 1872, sous la direction d'Alphonse Varney, elle joue dans Le Père de la débutante, puis au Théâtre de l'Ouest, à Bordeaux enfin aux Folies-Bordelaises jusqu'en 1873[7].

Arnaud, directeur du Théâtre de Rio de Janeiro, lui fait signer un engagement où elle chante Giroflé-Girofla, La Fille de madame Angot, La Grande-duchesse de Gérolstein, dans le rôle de Wanda, Madame l'archiduc, dans le rôle de Fortunato... Elle remporte son premier grand succès dans Le Gamin de Paris. Elle attrape la variole en 1874 et reste cinq mois sans trouver d'engagement. Elle part à Rio de Janeiro sous la direction de Mme Philippe comme danseuse. Elle joue dans La Chatte blanche le rôle de la mère Chiendent et danse dans le ballet. Après des tournées en Amérique du Sud jusqu'en 1877, elle revient à Paris. Montrouge l'appelle à l'Athénée et la fait débuter dans Babel-revue où le directeur du Palais-Royal la remarque[7].

Alice Lavigne débute au Palais-Royal, le 13 septembre 1879 dans La Revue trop tôt de Paul Siraudin et Raoul Toché, puis dans La Famille de Georges Boyer. A ses débuts, elle est spécialisée dans les emplois de soubrettes excentriques, puis joue les demi-mondaines[9]. Elle crée des rôles dans le Mari à Babette, la Brebis égarée, le Truc d'Arthur, Ma Camarade, LeTrain de Plaisir, Les Petites Godin, les Noces d'un réserviste, le Baron de Carabasse, la Perche, la Briguedondaine, le rôle de Gotte, dans Gotte. Durand et Durand, le Club des pannés, les Joyeusetés de l'année, les Miettes de l'année, un Prix Montyon, les Joies de la paternité, Monsieur l'abbé, les Joies du Foyer, Le Dindon, Chéri[5]. Dotée d'une voix singulière, elle produit des effets comiques irrésistibles, la presse la surnomme un «Lassouche en jupons »[6] Alice Lavigne perd la vue et se retire de la scène à 41 ans[10], après une représentation à son bénéfice, le 21 avril 1898 au théâtre du Vaudeville[6], avec la participation de Félix Galipeaux, Réjane, Coquelin, Sarah Bernhardt[11] et se retire à Lavacourt[12].

Vie privée

Alice Lavigne est une passionnée de sport hippique et de paris[13].

En juillet 1884, elle Ă©pouse un jockey, John Pettet[6] - [14].

Sa fille cadette Marguerite Lavigne est aussi comédienne.

Création

Au théâtre des Variétés
Au théâtre du Palais-Royal

Notes et références

  1. Fiche de l'état civil reconstitué de Paris, vue 45/51
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 1er, vue 11/15.
  3. Secrétaire général de la Comédie-Française (1809-1882)
  4. Chotel, artiste, metteur en scène, professeur de déclamation, directeur du Théâtre Hébertot.
  5. Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie.... T. 2. E-Z, 19.. (lire en ligne)
  6. « La Rampe », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Fronde », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Intransigeant» du 18 décembre 1909
  10. « La Vie théâtrale », sur Gallica, (consulté le )
  11. « La Fronde », sur Gallica, (consulté le )
  12. « La Fronde », sur Gallica, (consulté le )
  13. « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Orchestre », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  17. Eugène Hugot, Histoire littéraire, critique et anecdotique du théâtre du Palais-royal, 1784-1884, (lire en ligne)
  18. « Le train de plaisir », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
  20. Maurice Ordonneau et Victor Bernard, Cherchons Papa, (lire en ligne)
  21. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Journal des débats politiques et littéraires », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie

  • Henry Lyonnet, Dictionnaire des comĂ©diens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie.... T. 2. E-Z, 19.. (lire en ligne).

Liens externes

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