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Le Dindon

Le Dindon est une comédie en trois actes de Georges Feydeau représentée pour la première fois le au théâtre du Palais-Royal.

Le Dindon
Auteur Georges Feydeau
Date de création en français
Lieu de création en français Théâtre du Palais-Royal

Argument

Pontagnac, séducteur invétéré, poursuit Lucienne jusque chez elle. Il découvre alors que son mari n'est autre qu’un de ses vieux amis, Vatelin. L'affaire s'arrange entre les protagonistes, Vatelin, connaissant Pontagnac, lui pardonne. Lucienne est aussi courtisée par Redillon, un ami du couple. Mais un évènement imprévu vient semer la zizanie : Maggy, qui avait été la maîtresse de Vatelin quand ce dernier était à Londres, débarque chez lui. Pontagnac en profite pour dire à Lucienne que son mari la trompe et lui en donne la preuve quand Vatelin a rendez-vous dans une chambre d'hôtel avec Maggy. Mais Lucienne choisit Redillon au lieu de Pontagnac. C'est alors que Mme Pontagnac décide de divorcer avec son mari. Vatelin, de son côté, avoue à sa femme que Maggy ne l'intéresse pas, et c'est pourquoi ils se remettent bientôt ensemble ; Redillon se réconcilie avec son Armandine - et Pontagnac est bien le dindon de la farce, car il se retrouve seul[1] - [2].

Résumé

Acte I : Pontagnac a suivi Lucienne Vatelin jusque chez elle. Il force sa porte. Vatelin reconnaĂ®t en Pontagnac un ami qu'il a perdu de vue depuis longtemps. Il rit devant « ce sacrĂ© farceur Â» dont les explications ne sont pas convaincantes. Il le lui pardonne. Il a confiance en sa femme et il n'a pas l'air d'un imbĂ©cile puisqu'il sait. Pontagnac prĂ©sente ses excuses Ă  Lucienne qui apprend qu'il est mariĂ©. Le mari demande Ă  sa femme d'arrĂŞter de faire la morale Ă  son ami. Vatelin propose Ă  Pontagnac de venir avec sa femme. L'ami se dĂ©fausse en invoquant les rhumatismes de son Ă©pouse qui habite ... Ă  Pau. On apporte un tableau de Corot pas cher. Vatelin sort le voir. Pontagnac apprend Ă  Lucienne que son manège fonctionne dans 33, 33% des cas. Arrive Ernest RĂ©dillon. Pontagnac va voir le tableau. RĂ©dillon est chagrinĂ© par la prĂ©sence de Pontagnac : il aime Lucienne qui lui apprend qu'elle est suivie depuis une semaine par Pontagnac. Lucienne le rassure, elle trompera son mari si son mari la trompe. RĂ©dillon a une amie de corps, « Pluplu. Â» Le mari rentre et voit encore RĂ©dillon aux pieds de sa femme. Madame Pontagnac est annoncĂ©e ! Elle a entendu parler de Lucienne Vatelin depuis si longtemps qu'elle a tenu Ă  faire sa connaissance ainsi que celle de son mari, des « amis si intimes. Â» Les rĂ©ponses embarrassĂ©es de Vatelin la confirment dans ses soupçons. Lucienne Vatelin confirme Ă  l'Ă©pouse bafouĂ©e qu'on se moque bien d'elle. Clotilde Pontagnac appliquera la loi du talion, Lucienne Vatelin aussi. RĂ©dillon constate qu'il a de la chance ... au conditionnel. Une femme demande Ă  voir Vatelin. C'est Maggy Soldignac qui a quittĂ© Londres. Elle est venue Ă  Paris car son mari doit y traiter une affaire. Devant l'attitude de Vatelin, Maggy menace de se suicider et d'envoyer une lettre Ă  son mari. Il finit par accepter un rendez-vous le soir mĂŞme, 48 rue RoquĂ©pine. Le mari de Maggy, « un Anglais de Marseille Â» arrive. Il explique Ă  son ami qu'il est cocu : il a trouvĂ© la lettre qu'elle a mise Ă  la corbeille, donnant Ă  rendez-vous Ă  son amour rue RoquĂ©pine. Le commissaire de police est prĂ©venu. Il divorcera, il prend Vatelin comme avouĂ©. Vatelin demande Ă  Pontagnac de lui indiquer un hĂ´tel pour Ă©viter la rue RoquĂ©pine. Ce sera l'hĂ´tel Ultimus.

Citations

  • « Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbĂ©ciles. Â» (Pontagnac)
  • « un beau jour, on se rencontre chez le Maire,… on ne sait comment, par la force des choses… Il vous fait des questions… on rĂ©pond "oui" comme ça, parce qu’il y a du monde, puis, quand tout le monde est parti, on s’aperçoit qu’on est mariĂ©. C’est pour la vie. Â» (I, 2)
  • "j'ai le nez de l'amour". (RĂ©dillon)
  • "Raide, dur, c'est la mĂŞme chose !"
  • Maggy. — Aoh ! Ă  London, vous disĂ©i vous Ă©tiez bĹ“uf.

Vatelin. — Comment bœuf ? veuf ! Maggy. — Aoh ! bœuf, veuf, c’est la même chose ! Vatelin : . — Mais non, ce n’est pas la même chose ! Merci ! le veuf, il peut recommencer, tandis que le bœuf…

  • Pinchard : Je ne te demande pas de boniments ! DĂ©culotte-toi.

Victor : Monsieur le Major ? Pinchard : Tu ne comprends pas le français ? Je te dis : déculotte-toi ! Victor : interloqué. — Mais, monsieur le Major… Pinchard : Quoi ! C’est ma femme qui te gêne ? Fais pas attention, elle est sourde !

  • GĂ©rome : Il m’a dit de te dire qu’il avait une nouvelle acquisition Ă  te montrer, une pièce rare, une ceinture de chastetĂ© du quatorzième.

Rédillon : Ah ? Armandine : Du quatorzième quoi ? Gérome : Le sais-je, du quatorzième cocu, probablement.

Création

Le 8 février 1896, sur la scène du théâtre du Palais-Royal[3]

Adaptations

Publication

Notes et références

  1. Georges Feydeau, Le Dindon : Préface, commentaires et notes d'Henry Gidel, Le livre de poche, coll. « Le théâtre de poche », 189 p. (ISBN 978-2-253-04877-0)
  2. « Le Dindon de Georges Feydeau », sur libretheatre.fr,
  3. « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
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