Ali Rabeh
Ali Rabeh, né le à Poissy (France), est un homme politique franco-marocain, maire de Trappes depuis 2020.
Ali Rabeh | |
Fonctions | |
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Maire de Trappes | |
En fonction depuis le (1 an, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | 10 octobre 2021 |
Coalition | G·s - EÉLV - PCF |
Prédécesseur | Lui-même (indirectement) |
– (1 an, 1 mois et 15 jours) |
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Élection | 28 juin 2020 |
Coalition | G·s - EÉLV - PCF |
Prédécesseur | Guy Malandain |
Successeur | Lui-mĂŞme (indirectement) |
Maire adjoint de Trappes chargé de la Jeunesse et des Sports | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Guy Malandain |
Prédécesseur | Jacques Monquaut |
Successeur | Ali Rabeh |
Conseiller municipal de Poissy | |
– (6 ans et 8 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Maire | Frédérik Bernard |
Coalition | PS - PCF - MoDem (2008-2009) PS - PCF (2009-2014) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Poissy (France) |
Nationalité | Française Marocaine |
Parti politique | PS (2006-2017) G·s (depuis 2017) |
Syndicat | Union nationale des Ă©tudiants de France (2003-2007) |
Diplômé de | Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines |
Maires de Trappes | |
Situation personnelle
Origines
Ali Rabeh est né le [1] à Poissy[2], où il grandit sur la place Corneille au sein d'une famille d'immigrés marocains arrivés en France à la fin des années 1960[3] - [4]. Son père, originaire d'El Jadida, travaille comme ouvrier dans les usines Chrysler, puis Peugeot Poissy tandis que sa mère, femme au foyer, élève une fratrie de six enfants[1] - [5].
Ali Rabeh est titulaire de la double nationalité franco-marocaine[6].
Formation
Ali Rabeh prépare une licence d'informatique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines avant de se réorienter vers un master en carrières publiques et métiers du politique[4] - [7], qu'il obtient en 2012.
Carrière
Carrière politique
La carrière politique d'Ali Rabeh débute le lorsqu'il découvre, ulcéré, les résultats du premier tour de l'élection présidentielle à laquelle il n'a pas pu voter en raison de sa minorité. Le , il participe à sa première manifestation, à Paris, pour protester contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour, qu'il qualifie rétrospectivement de « salissure sur la République »[3] - [4].
Ă€ l'UNEF
À l'issue d'un cours de mathématiques à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Ali Rabeh se voit remettre par une jeune femme un tract de l'UNEF l'invitant à participer à une assemblée générale de ce syndicat étudiant, qu'il finit par rejoindre en 2002 après l'audition d'un discours d'Henri Emmanuelli à la Sorbonne[1] - [4].
Début 2003, Ali Rabeh « milite presque à temps plein » contre le projet de loi du ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche Luc Ferry qui prévoit de décentraliser 100 000 postes non enseignants de l’Éducation nationale pour les affecter aux collectivités territoriales. C'est lors des mobilisations contre les réformes Ferry qu'il fait la connaissance de Benoît Hamon, son futur mentor, et de Mathieu Hanotin avec qui il s'emploie à redynamiser la fédération de Saint-Quentin-en-Yvelines de l'UNEF, alors « moribonde »[4].
En 2006, avec d'autres cadres locaux de l'UNEF, il contribue à mobiliser l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le mouvement contre le contrat première embauche pendant près de cinq mois.
Le , il anime, en compagnie de Yannick Trigance et Bernard Castagnède, un débat organisé par le Parti socialiste à Rambouillet sur le thème « Quel avenir pour les jeunes aujourd'hui ? »[9].
Au MJS
C'est dans le sillage des manifestations contre le contrat première embauche que, début 2006, Ali Rabeh adhère au Mouvement des jeunes socialistes afin, dit-il, de « pouvoir aborder d’autres sujets que la vie étudiante »[3]. Cette même année, il en devient le responsable départemental pour les Yvelines[4].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Élections départementales
Élections municipales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Références
- Rachid Laïreche, « Ali Rabeh, protections rapprochées », Libération, (consulté le )
- Amaury Brelet, « Incurie, clientélisme, communautarisme… Enquête et révélations sur le maire (déchu) de Trappes Ali Rabeh », Valeurs actuelles, (consulté le )
- « Ali Rabeh, la soif de convaincre », Le Pisciacais, no 8,‎ , p. 22 (lire en ligne [PDF])
- Nicolas Scheffer, « Ali Rabeh: l'homme à connaître pour mieux comprendre Benoît Hamon », Slate, (consulté le )
- Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, La Communauté, Paris, Albin Michel, , 336 p. (ISBN 978-2-226-31910-4 et 2-226-31910-7, OCLC 1021288009), chap. 22 (« Bonjour ! Je m'appelle Benoît Hamon »)
- « Les jeunes loups Marocains de la politique Française », Maroc Hebdo International, (consulté le )
- Sophie Coignard, « Éducation nationale : la maison n'est pas tenue ! (2) », Le Point, (consulté le )
- « "TPMP": Le maire de Trappes Ali Rabeh renvoie son "réel" à Jordan Bardella », sur HuffingtonPost.fr, (consulté le )
- « Débat sur l'avenir des jeunes Un secteur à éviter », Le Parisien, (consulté le )