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Alfred de Montesquiou (1794-1847)

Alfred de Montesquiou-Fezensac, né le à Saints et mort le à Paris, est un aristocrate et officier français.

Alfred de Montesquiou
Fonctions
Gentilhomme de la Chambre
Ă  partir de
Officier d'ordonnance (d)
Napoléon Ier
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  52 ans)
Rue Monsieur
SĂ©pulture
Cimetière d'Authon (d)
Nationalité
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Madeleine-Barbe Cuillier-Perron (d)
Enfants
Madeleine Marie de Montesquiou-Fezensac (d)
Raymond de Montesquiou-Fezensac (d)
Parentèle
Blason

Biographie

Né aux Coteaux, hameau de la commune de Saints, Alfred-Félix de Montesquiou est le fils de Charlotte Le Tellier de Montmirail et du marquis Pierre de Montesquiou-Fezensac, futur dignitaire et comte du Premier Empire. Il est le frère cadet d'Anatole de Montesquiou-Fezensac, futur général et pair de France.

Suivant l'exemple de son aîné, Alfred sert dans la Grande Armée. Nommé sous-lieutenant de cavalerie le , il est placé au 4e régiment de hussards le suivant.

Promu lieutenant le , il prend part la même année à la campagne d'Espagne. Le , il est décoré de la Légion d'honneur.

Aide-de-camp du maréchal Berthier lors de la campagne de France (1814), il est chargé par Napoléon de transmettre la nouvelle de la victoire de Montmirail à l'impératrice Marie-Louise[1].

Nommé officier d'ordonnance de Napoléon le , il est élevé au grade de chef d'escadron par décret du suivant. Cette promotion sera cependant annulée, lors de la Seconde Restauration, par une ordonnance royale du .

Mis en non-activité, Alfred de Montesquiou accepte cependant de jurer fidélité à Louis XVIII en 1816. Nommé gentilhomme honoraire de la chambre du roi[2] le [3], il est également promu officier de la Légion d'honneur l'année suivante.

Le , Alfred et son frère aîné Anatole sont admis comme membres de la Société de géographie[4].

Au matin du , le comte Alfred de Montesquiou est retrouvĂ© mort, le cĹ“ur percĂ© par un coup de poignard, dans sa chambre du no 12 de la rue Monsieur. Des lettres retrouvĂ©es sur les lieux prouvent qu'il s'agit d'un suicide[5]. Plusieurs rumeurs courent alors sur les raisons de son geste, l'une d'elles spĂ©culant sur d'importantes pertes d'argent[6]. Son frère devra dĂ©mentir ces bruits en affirmant qu'Alfred de Montesquiou n'avait pas perdu sa richesse mais qu'il Ă©tait « atteint du spleen au dernier degrĂ© Â»[7].

Mariage et descendance

Le , il épouse Madeleine Barbe Cuillier-Perron (Coël, 20 septembre 1801 - château du Fresne, Authon, 1er juillet 1869), fille du général Pierre Cuillier-Perron et de Madeleine Déridan, sa première épouse. A la mort de son père, en 1834, elle hérite du château du Fresne. Le couple aura huit enfants :

  • Zilia de Montesquiou Fezensac (Paris, 6 octobre 1818 - Paris 7e, 2 juin 1886), mariĂ©e Ă  Paris en 1839 avec François LacuĂ©e, comte de Cessac, auditeur au conseil d'Etat (1812-1883), fils de Jean Girard LacuĂ©e, comte de Cessac, gĂ©nĂ©ral de division, dĂ©putĂ©, pair de France, ministre de la Guerre, et de Sibille du Blanc de Brantes. Dont postĂ©ritĂ©. Tous deux ont notamment pour descendante Mme Anne-Aymone Giscard d'Estaing, cf. la note 5 de l'article consacrĂ© Ă  son frère aĂ®nĂ© Anatole et le site[8] ; ;
  • Edgard de Montesquiou Fezensac, non mariĂ© (Paris 24 mars 1820 - château de La Chenuère, Saint Georges de la CouĂ©e, 9 aoĂ»t 1896) ;
  • Gonzalve de Montesquiou Fezensac, non mariĂ© (Paris, 25 janvier 1822 - Ivry sur Seine, 11 mars 1893) ;
  • CĂ©cile de Montesquiou Fezensac (Paris, 5 avril 1823 - Paris 8e, 31 mai 1886), mariĂ©e avec GĂ©rard LacuĂ©e, vicomte de Cessac (1819-1886), frère de François, supra, dont postĂ©ritĂ© ;
  • Arsieu de Montesquiou Fezensac, saint-cyrien, capitaine de cavalerie (château de Villebon, 14 aoĂ»t 1825 - Paris 7e, 28 fĂ©vrier 1882), mariĂ© en 1851 avec CĂ©cile de Charette de Boisfoucauld (1826-1895), dont une fille laissant postĂ©ritĂ© ;
  • Raymond de Montesquiou-Fezensac (château de Villebon, 20 aoĂ»t 1827 - Nanterre, 11 octobre 1905), mariĂ© avec JosĂ©phine Balla veuve ThiĂ©baud, mère du journaliste Georges ThiĂ©baud. Sans descendance ;
  • Arthur de Montesquiou Fezensac, non mariĂ© (château de Villebon, 16 fĂ©vrier 1829 - Paris, 28 juin 1805) ;
  • Ludovic de Montesquiou Fezensac, non mariĂ© (Paris, 4 novembre 1831 - Paris 6e, 13 fĂ©vrier 1902)[9].

Références

  1. Nouvelles officielles des armées, Tours, 12 février 1814, 3 p.
  2. Almanach royal pour l'an MDCCCXXVII, Paris, Guyot et Scribe, 1827, p. 63.
  3. Le Moniteur universel, 9 juin 1825, p. 2.
  4. Bulletin de la Société de géographie, t. XVIII, 1832, p. 123.
  5. La Mode, supplément du 6 septembre 1847, p. 445-446.
  6. Journal des femmes, septembre 1847, p. 423-424.
  7. Le Moniteur universel, 7 septembre 1847, p. 1.
  8. « Elisabeth-Pierre de Montesquiou-Fezensac (suivre : Alfred < Zilia < Louise de Lacuée < Paul-Marie-Joseph Sauvage de brantes < François Sauvage de Brantes, père d'Anne-Aymone) », sur Geneanet Pierfit
  9. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Montesquiou, Lyon, l'auteur, , 269 p., p. 103-104 et 141-142

Voir aussi

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