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Alfred Boissonnet

André Denis Alfred Boissonnet ( à Sézanne - à Paris, inhumé à Sézanne) est un général et homme politique français du XIXe siècle.

André Denis Alfred Boissonnet
Alfred Boissonnet

Surnom
Alfred Boissonnet
Naissance
SĂ©zanne
Décès
17e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de la France France
Arme Artillerie
État-major
Grade Général de brigade
Années de service 1834 – 1879
Conflits Campagne d'Algérie,
Expédition de Rome,
Guerre de Crimée
Guerre de 1870
Distinctions LĂ©gion d'honneur
(Grand officier)
Autres fonctions SĂ©nateur
Famille Boissonnet
(voir § Vie familiale)

Biographie

André Denis Alfred Boissonnet est le fils du baron André Barthélémy Boissonnet, général du génie et frère d'un général d'artillerie, le baron Estève Boissonnet,« geôlier » d'Abd el-Kader.

Sorti lui-même de l'École polytechnique, en 1834, avec le grade de sous-lieutenant, il passe successivement lieutenant en 1836, capitaine en 1840, chef d'escadron en 1855, lieutenant-colonel en 1860, colonel en 1864 et général de brigade le .

Ses campagnes en Algérie, à Rome, en Crimée, lui valent la croix du commandeur de la Légion d'honneur ().

Il est blessé trois fois à l'ennemi, dont deux fois grièvement au siège de Rome en 1849, et devant Sébastopol en 1855.

Il vient d'être nommé commandant en second de l'École polytechnique, quand éclate la guerre franco-prussienne de 1870. Il prend part, comme chef d'état-major général du génie, aux divers combats livrés sous Metz. Fait prisonnier de guerre, dans cette ville, lors de la capitulation du maréchal Bazaine, il est interné en Allemagne jusqu'à la conclusion de la paix.

De retour en France, il s'occupe assez activement de politique conservatrice. Déjà membre et président du conseil général de la Marne, il tente d'abord de se faire élire représentant de ce département à l'Assemblée nationale (IIIe République) lors d'une élection partielle qui ont lieu en 1873 : il échoue contre le candidat républicain M. Alphonse Picart.

Le , il est fait grand officier de la LĂ©gion d'honneur.

Aux Ă©lections du , le suffrage des Ă©lecteurs sĂ©natoriaux de la Marne lui est plus favorable : il l'emporte avec 394 voix sur 752 votants, s'inscrit au centre droit et vote d'abord avec la majoritĂ© monarchiste du SĂ©nat, notamment en , pour la dissolution de la Chambre des dĂ©putĂ©s, rĂ©clamĂ©e par le gouvernement du 16 mai.

Mais, en , M. Boissonnet est précisément de ceux qui contribuent à déplacer cette majorité de droite à gauche, en se ralliant à la politique « constitutionnelle » du ministère Dufaure : M. Boissonnet appartient alors au petit groupe des sénateurs dits constitutionnels.

Non rĂ©Ă©lu, le , il n'a alors que 237 voix, tandis que le moins favorisĂ© des candidats rĂ©publicains, M. Leblond, en obtenait 483, il est mis Ă  la retraite, comme gĂ©nĂ©ral de brigade, au mois de juin de la mĂŞme annĂ©e.

L'Annuaire des châteaux de 1889-1890 le signale au château de Saint-Sauveur près de Gaillac (Tarn), chez sa fille Madame de Saint-Sauveur.

État de service

Campagnes

Blessures

Il est blessé trois fois à l'ennemi, dont deux fois grièvement au siège de Rome en 1849, et devant Sébastopol en 1855.

DĂ©corations

Autres fonctions

Vie familiale

Alfred Boissonnet est le plus jeune des fils de André Barthélémy Boissonnet et Anne-Marie de La Touche (1777 ✝ 1859). L'un de ses frères aînés, le baron Estève Boissonnet dit Estève Boissonnet de La Touche, général d'artillerie était le gardien d'Abd el-Kader lors de sa détention en France.

Alfred épouse, le à Sézanne (Marne), Adélaide Louise Sidonie Le Merle du Verger ( - Sézanne ✝ - Sézanne). Ensemble, ils ont :

Armoiries

« Armes des Barons Boissonnet et de l'Empire : Écartelé : au 1, d'argent, à une armure de sable ; au 2, d'or plein ; au 3, de sinople, à un rouleau déployé d'argent, sur lequel est dessiné un polygone de sable (en forme de deux triangles vidés, entrelacés en forme d'étoile à six rais) ; au 4, d'azur, à trois étoiles d'argent, accompagnés en chef d'un croissant du même ; au canton des Barons militaires brochant.[2] »

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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