Alexandre Piankoff
Alexandre Piankoff (ĐлДĐșŃĐ°ĐœĐŽŃ ĐĐžĐșĐŸĐ»Đ°Đ”ĐČĐžŃ ĐŃŃĐœĐșĐŸĐČ, Aleksandr NikolajevitĆĄ Pjankov), nĂ© le Ă Saint-PĂ©tersbourg, en Russie, et mort le Ă Bruxelles, en Belgique est un archĂ©ologue et un Ă©gyptologue français d'origine russe. Il est surtout connu pour ses traductions de textes religieux..
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs | |
Nationalité |
française |
Formation | |
Activité |
Biographie
Alexandre Piankoff s'intéresse à l'égyptologie à la suite d'une visite de la collection d'antiquités égyptiennes au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Piankoff obtient son baccalauréat juste avant le début de la révolution russe et de la PremiÚre Guerre mondiale. Ayant fui la Russie, il s'engage dans l'armée française d'Orient en 1917 et combat sur le front de Salonique[DF 1].
AprĂšs la fin de la guerre, en 1920, il entreprend des Ă©tudes de philologie Ă©gyptienne Ă Berlin oĂč il suit l'enseignement de Johann Peter Adolf Erman et de Kurt Heinrich Sethe. Il s'initie Ă©galement Ă la philologie allemande et aux philosophies orientales (la pensĂ©e chinoise et les courants spirituels de l'Inde antique)[DF 1].
Il s'installe Ă Paris en 1924, oĂč il suit des Ă©tudes classiques Ă la Sorbonne. Il y obtient une licence en 1927. En 1929, aprĂšs avoir suivi les cours de Henri Sottas et Ătienne Drioton, sa thĂšse « Le cĆur dans les textes Ă©gyptiens », dĂ©montrant son intĂ©rĂȘt pour la philologie et la philosophie religieuse, lui permet d'obtenir le doctorat de l'UniversitĂ© de Paris. Il frĂ©quente Ă©galement l'Ă©cole des langues orientales vivantes oĂč il obtient un certificat de turc en 1925, d'arabe en 1926 et de fÄrsi en 1927[DF 1].
De 1928 Ă 1939, il Ă©crit des articles pour le bulletin de l'institut byzantin de Paris oĂč il est spĂ©cialiste de l'arabe et du copte. Entre-temps, en 1936, il obtient la nationalitĂ© française[DF 2].
Mobilisé en 1939 puis réformé en 1940 à cause d'un décollement de rétine, il s'installe au Caire.
à partir de 1942, il est chargé de mission[1] à l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. En 1946, il y devient pensionnaire[DF 2].
Il se spécialise alors dans les textes funéraires du Nouvel Empire :
- le Livre de l'Amdouat ;
- le Livre des Portes ;
- le Livre des cavernes ou Livre des Quererts ;
- le Livre de la Vache divine ;
- les Litanies de RĂȘ ;
- le Livre du jour et de la nuit.
AprÚs avoir publié une traduction exhaustive du Livre des Portes, en collaboration avec Charles Maystre, il publie le Livre du Jour et de la Nuit puis le Livre des cavernes et enfin, les Chapelles de Toutùnkhamon. Des mécÚnes américains lui demandent alors la traduction de ses ouvrages en anglais[DF 2].
Il est rattachĂ© administrativement au Centre national de la recherche scientifique oĂč il reste jusqu'Ă sa mort[DNC 1]. Il y devient maĂźtre de recherche en 1964[DF 3].
Publications
- Le cĆur dans les textes Ă©gyptiens depuis l'ancien jusqu'Ă la fin du nouvel Empire, Paul Geuthner, Paris, 1930.
- Une lampe Copte au musée du Louvre, Paris, 1935.
- « Sur une statuette de BĂšs », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 37,â , p. 29-33 (lire en ligne)
- « Deux plafonds dans les tombes royales », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 38,â , p. 65-70 (lire en ligne)
- Avec Charles Maystre, Le Livre des Portes, Textes hiéroglyphiques, MIFAO 68, IFAO, Le Caire, 1939.
- Avec Ătienne Drioton, Le Livre du jour et de la nuit, (dont un chapitre sur l'Ă©criture Ă©nigmatique), Paris, 1942.
- « Le livre des Quererts [1] », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 41,â , p. 1-11 (lire en ligne)
- « Le livre des Quererts [2] », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 42,â , p. 1-62 (lire en ligne)
- « Le livre des Quererts [3] », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 43,â , p. 1-50 (lire en ligne)
- « Le livre des Quererts [fin] », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 45,â , p. 1-42 (lire en ligne)
- « Les grandes compositions religieuses dans la tombe de PĂ©dĂ©mĂ©nope », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 46,â , p. 73-92 (lire en ligne)
- « Le nom du roi Sethos en Ă©gyptien », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 47,â , p. 175-177 (lire en ligne)
- La création du disque solaire, Paris, 1953.
- The tomb of Ramesses VI, 2 Vol., Pantheon Books, .
- Avec Natacha Rambova, Egyptian religious texts and representations, Pantheon books, 1954, 1957 et 1964.
- Shrines of Tut-Ankh-Amon, Pantheon Books, .
- Mythological Papyri, Pantheon Books, 1957.
- « La tombe de RamsĂšs Ier », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 56,â , p. 189-200 (lire en ligne)
- The litany of Re : Texts translated with commentary, Egyptian Religious Texts and Representations, Volume 4, Bollingen Series XL:4, Pantheon Books, .
- « Les compositions thĂ©ologiques du Nouvel Empire Ă©gyptien », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 62,â , p. 121-128 (lire en ligne)
- « Quel est le « Livre » appelĂ© [medjat jmy dwat] », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 62,â , p. 147-149 (lire en ligne)
- « Les grandes compositions religieuses du Nouvel Empire et la rĂ©forme d'Amarna », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 62,â , p. 207-218 (lire en ligne)
Notes et références
- (fi) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en finnois intitulĂ© « Alexandre Piankoff » (voir la liste des auteurs).
- François Daumas, « [NĂ©crologie.] Alexandre Piankoff (1897-1966) », Bulletin de lâInstitut français dâarchĂ©ologie orientale, no 65,â , p. 227-230 (lire en ligne)
- p. 228
- p. 229
- p. 230
- Christiane Desroches Noblecourt, Sous le regard des Dieux : Les quatre vérités d'une grande égyptologue, Albin Michel, , 381 p. (ISBN 978-2-226-13753-1)
- p. 197
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :