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Alain Péréa

Alain Perea, né le à Béziers (France), est un cadre de la fonction publique territoriale et un homme politique français, membre de La République en marche. Il est élu député de la 2e circonscription de l'Aude en 2017.

Alain Perea
Illustration.
Alain Perea en novembre 2017.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 2e de l'Aude
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Marie-Hélène Fabre
Successeur Frédéric Falcon
Maire de Villedaigne

(3 ans, 2 mois et 19 jours)
Prédécesseur Robert Lois
Successeur Lydie Loïs
Conseiller communautaire du Grand Narbonne
En fonction depuis
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Béziers (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2007-2012)
LREM
Profession Cadre territorial

Carrière professionnelle

Cadre de la fonction publique territoriale, il commence sa carrière en 1992 à la direction du SIVOM Narbonne rural, syndicat intercommunal autour de Narbonne[1].

En 2003, il prend la direction du Syndicat Intercommunal de cohérence territoriale de la Narbonnaise qui élabore et approuve l'un des premiers SCoT de France[2].

Apres avoir été directeur de campagne du futur maire de Narbonne, Jacques Bascou, lors de la campagne municipale de 2008, il assure successivement la direction générale des services de la ville de Narbonne puis la direction générale adjointe de la Communauté d'agglomération du Grand Narbonne[1] .

De 2012 à 2017, Alain Péréa est directeur du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée[3].

Mandat de député

Il est investi par La République en marche dans la 2e circonscription de l’Aude pour les élections législatives de 2017. Il arrive en tête des suffrages exprimés au premier tour avec 27,32 %. Il obtient 58,46 % des suffrages exprimés au second tour en battant le candidat du Front national[4].

Il démissionne de ses fonctions de maire et de vice-président de la communauté d’agglomération mais reste conseiller municipal et conseiller communautaire.

Il est membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Lors de la séance du , il est élu vice-président de cette commission.

En , à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, il se porte candidat à la présidence de la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire[5]. Il obtient 65 voix lors de l’élection interne, face à la présidente sortante Barbara Pompili qui est réélue au premier tour avec 165 voix[6]. Intéressé par les questions d'urbanisme, il fait campagne sur un élargissement des sujets dont se saisit la commission, contestant le choix de Barbara Pompili de privilégier presque exclusivement les dossiers environnementaux[6]. Il quitte son poste de vice-président de la commission en septembre 2019[6].

À plusieurs reprises, il s oppose à son groupe parlementaire ou au gouvernement. Par exemple, en 2019, il est le seul député de la majorité à voter contre la loi de réforme de la fonction publique[7], dénonçant un manque d'ambition pour la fonction publique hospitalière[8]. L'année précédente, il fait également adopter un amendement sur l'affichage du pays d'origine des vins importés contre l'avis de son gouvernement[9].

Polémiques

Réglementation de la chasse

Passionné de chasse, il est intronisé au sein de plusieurs confréries dont celles de Las Clouas de La Palme, des consuls de Leucate, le Cercle des initiés de la Siranière et Mesnie des Chevaliers du Fitou. En , alors que le débat autour de la chasse est intense à la suite de la mort d'un cycliste anglais tué accidentellement par un chasseur de 22 ans en Haute-Savoie, il crée une vive polémique en demandant d'interdire la pratique du VTT pendant les quatre mois de la saison de la chasse afin d'éviter les accidents de chasse[10] - [11] - [12], propos qu'il dira « regretter » par la suite mais sans les démentir ni les condamner. En mars 2021, alors que la Cour de justice de l'Union européenne se prononce contre la reprise de la chasse à la glu en France, le député estime « regrettable [qu'on] laisse mourir des pratiques ancestrales »[13].

Moralisation de la vie publique

Il est cité par le journal Le Monde dans un article consacré aux « entorses des candidats LREM à la moralisation de la vie publique » pour avoir été épinglé en 2010 par la chambre régionale des comptes (CRC) de Languedoc-Roussillon pour une rémunération sans rapport avec la mission prévue lors de la signature d'un contrat[14].

Tentatives de caviardage de l'article Wikipédia

Selon L'Obs, lors de la création de cet article Wikipédia le à la suite des élections législatives, des « tentatives de censure » et des interventions « visiblement partisanes » ont été enregistrées[15].

Notes et références

  1. « Péréa ou la parfaite connaissance du territoire », L'Indépendant (consulté le ).
  2. Dominique de Legge, Sénateur, Avis du Sénat sur le projet de loi « Engagement national pour l'environnement », Paris, , 102 p. (lire en ligne), p. 32.
  3. « Alain Péréa, la première ligne d'En Marche », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  4. « Élections législatives 2017 », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  5. Clément Pétreault, « L'Assemblée nationale et le bal des ambitieux », Le Point, (consulté le ).
  6. Diane de Fortanier, « Ces députés qui voudraient que la commission du Développement durable n’oublie pas l’Aménagement du territoire », sur Contexte, (consulté le ).
  7. « Analyse du scrutin no 1923 », sur Assemblée nationale, .
  8. « Narbonne : le député macroniste, Alain Perea, vote contre la réforme de la fonction publique », L'Indépendant, .
  9. « Vins étrangers : l'amendement d'un député audois qui pourrait tout changer », L'Indépendant, .
  10. « Cycliste tué par un chasseur : un député LREM veut interdire le VTT plutôt que la chasse », La Provence, (consulté le ).
  11. « Pour répondre aux anti-chasse, un député LREM propose d’interdire le VTT en forêt », Ouest-France, .
  12. « Un député pro-chasseurs veut-il vraiment interdire les VTT en forêt ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Chasse à la glu illégale : « On laisse mourir des pratiques ancestrales », regrette le député Alain Péréa », sur France Info, (consulté le ).
  14. « Les entorses des candidats de La République en marche à la moralisation de la vie publique », Le Monde, (consulté le ) : « Alain Peréa a été épinglé en 2010 par la Chambre régionale des comptes (CRC) de Languedoc-Roussillon, qui a relevé qu’il avait été rémunéré 9 000 euros sur six mois pour rédiger une étude sur les harkis et le logement… qui n’a finalement jamais vu le jour. Celui-ci s’est défendu en expliquant qu’il avait effectué d’autres missions à la place, ce qui n’a pas convaincu la CRC, qui a souligné « l’inadéquation entre le contrat passé et la mission exercée » ».
  15. « Wikipédia : coups de gomme avantageux sur les pages de députés », L'Obs, .

Liens externes

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