Accueil🇫🇷Chercher

Alain Chrétien

Alain Chrétien, né le à Vesoul, est un homme politique français.

Alain Chrétien
Illustration.
Alain Chrétien en 2010.
Fonctions
Maire de Vesoul
En fonction depuis le
(11 ans, 3 mois et 19 jours)
Élection 9 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Alain Joyandet
Président de la communauté
d'agglomération de Vesoul
En fonction depuis le
(19 ans et 22 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Véronique Degallaix
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re de la Haute-Saône
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Alain Joyandet
Successeur Barbara Bessot-Ballot
Conseiller général de la Haute-Saône

(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Circonscription Canton de Vesoul-Ouest
Prédécesseur Alain Joyandet
Successeur Sylvie Manière
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vesoul (Haute-Saône)
Nationalité Française
Parti politique UMP (jusqu'en 2015)
LR (2015-2017)
Agir (depuis 2017)
HOR (depuis 2021)
Diplômé de Université de Franche-Comté
IEP de Lyon
Profession Attaché territorial (cadre de la fonction publique)

Après avoir été scolarisé à Vesoul, il suit des études à l'université, puis à Sciences Po Lyon. Il commence sa carrière politique en devenant assistant parlementaire et en entrant au conseil municipal de Vesoul. Par la suite, il est élu conseiller général du canton de Vesoul-Ouest et président du Pays de Vesoul et du Val de Saône.

Membre successif de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), des Républicains puis d'Agir depuis 2017, il est président de la communauté d'agglomération de Vesoul depuis 2004 et maire de Vesoul depuis 2012.

Biographie

Jeunesse et études

Alain Chrétien est né à Vesoul, préfecture du département de la Haute-Saône. Il grandit à Jussey, commune située à 35 kilomètres au nord-ouest de Vesoul, où ses parents sont commerçants en vêtements. Il est scolarisé dans cette ville à l'école primaire et au collège, jusqu'en 1989. En 1992, il acquiert un baccalauréat série B (économique et social) au lycée Édouard-Belin de Vesoul[1].

Après des études d'administration économique et sociale à l'université de Franche-Comté, il obtient, en 1996, un diplôme d'études supérieures spécialisées de gestion des collectivités territoriales à l'institut d'études politiques de Lyon et sort même major de sa promotion[2].

Il effectue ensuite son service militaire au 152e régiment d'infanterie puis devient chargé de mission du plan d’occupation des sols des quartiers de Vesoul et des communes du district, auprès du président du district urbain de Vesoul, de 1998 à 1999.

Débuts en politique

Il devient assistant parlementaire du sénateur-maire de Vesoul, Alain Joyandet. Ce dernier le fait entrer au conseil municipal lors des élections de 2001[1].

De 2001 à 2003, il est attaché territorial à la communauté de communes du Pays de Montbozon. Il est élu conseiller général en 2002 pour le canton de Vesoul-Ouest, mais perd d'une voix en 2004 (4093 voix contre 4094 voix). L'élection ayant été invalidée, il parvient à être réélu en 2005 (avec 55,5 % des voix au second tour), et de nouveau en 2011 (avec 57 % des voix au second tour).

D'abord vice-président de la communauté de communes de l'agglomération de Vesoul de 2001 à 2004 (renommée communauté d'agglomération de Vesoul en 2012), il devient, le , il devient président de la structure de regroupement d'intercommunalités du Pays de Vesoul et du Val de Saône[3] - [1].

Il est nommé premier adjoint de Vesoul, délégué aux finances et au logement après les élections municipales de 2008. Il doit alors prendre la succession d'Alain Joyandet comme maire, à une date reportée à plusieurs reprises, notamment en raison de la défaite d'Alain Joyandet aux élections régionales de 2010, ce qui empoisonne les relations entre le maire et son premier adjoint[4].

Le , il devient président de la communauté de communes de Vesoul, laquelle devient par la suite communauté d'agglomération de Vesoul [1].

Maire de Vesoul et député le temps d'une législature

Finalement, Alain Joyandet laisse la mairie de Vesoul à Alain Chrétien en et renonce à se présenter aux législatives de . Il devient donc député-maire de Vesoul à l'âge de 37 ans. Le , il est élu député de la première circonscription de la Haute-Saône[5].

La liste qu'il mène remporte les élections municipales de 2014 à Vesoul, dès le premier tour avec 55,98 % des voix[6].

Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire française de la droite et du centre de 2016, après l'avoir soutenu au congrès de l'UMP de 2014[7]. En , il est nommé avec cinq autres personnalités porte-parole de sa campagne de la primaire[8].

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon et après le départ de Bruno Le Maire de l'équipe de campagne de François Fillon, il lâche à son tour le candidat LR à la présidentielle[9].

Alain Chrétien et Jean Castex à Vesoul en juillet 2021.

Le , il fait le choix de rester maire de Vesoul et annonce ne pas briguer de second mandat de député LR de la première circonscription de Haute-Saône dans le cadre du non-cumul des mandats. Il compte alors obtenir l'investiture LR pour Marie Breton, adjointe au maire de Gray, Alain Chrétien se présentant comme son suppléant. Toutefois, Dimitri Doussot, maire de Vauconcourt-Nervezain et directeur de cabinet d’Alain Joyandet, devenu sénateur, décide de mettre à profit son expérience d'élu local et de se présenter[10]. Soutenu par de nombreux élus locaux dont Alain Joyandet et Alain Blinette, c'est lui que la Commission Nationale d'Investiture des Républicains désignera comme candidat officiel du parti en Haute-Saône[11] - [12]. Au premier tour des élections législatives, il n'obtient que 12,36 % des voix derrière Marie Breton, alors 1ère adjointe au Maire de Gray et Alain Chrétien. Les deux candidats de droite sont battus dès le premier tour de l'élection, remportée par Barbara Bessot-Ballot (LREM).

En , il participe à la création du parti politique de centre-droit Agir[13].

Il est membre de la commission nationale d'investiture de La République en marche pour les élections municipales de 2020 : L'Opinion estime que cette position permet à son parti, Agir, de « défendre les cas de maires sortants devenus allergiques aux Républicains »[14].

Il est soutenu par La République en marche pour les élections municipales de 2020[15] - [16]. Il est réélu maire de Vesoul dès le premier tour avec 55,78% des voix. L'année suivante, il est tête de liste en Haute-Saône sur la liste de Denis Thuriot (majorité présidentielle) aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté.

Président de l'Association des Maires de France en Haute-Saône, il s'engage aux côtés de Philippe Laurent lors de l'élection des représentants nationaux de novembre 2021 et devient membre du bureau national de l'association.

Travaux parlementaires

À l'Assemblée Nationale, après trois années passées à la Commission de la Défense et des Forces Armées, Alain Chrétien devient membre de la Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du territoire en octobre 2015 puis membre de la Commission des Finances en . Il est également l'auteur de sept propositions de loi[17].

Il est membre des cadets-Bourbon[18]. Ce groupe est constitué de sept députés UMP trentenaires - élus pour la première fois à l'Assemblée en .

Mandats et fonctions

Décorations

Notes et références

  1. « Le Maire de Vesoul », sur vesoul.fr (consulté le ).
  2. « Portrait d'Alain Chrétien », sur http://www.alainchretien.net/ (consulté le ).
  3. Site du Conseil général de la Haute-Saône
  4. France 3 Franche-Comté
  5. « Fonctions », sur http://www.assemblee-nationale.fr/ (consulté le ).
  6. Résultats
  7. Ludovic Vigogne, « Alain Chrétien a foi en Bruno Le Maire », lopinion.fr, 23 février 2016.
  8. « Le Maire, l’équipe de «la campagne sans Bruno» », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).
  9. Aurélie Marcireau, « Affaire Fillon : Bruno Le Maire dénonce le non-respect "de la parole donnée" et démissionne de l'équipe de campagne », lelab.europe1.fr, 1er mars 2017.
  10. lapressedegray.com, « Dimitri Doussot candidat à la candidature LR aux législatives - La Presse de Gray », sur lapressedegray.com (consulté le )
  11. « Haute-Saône - Politique. Législatives : Dimitri Doussot (LR) investi », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  12. France 3 régionale
  13. « POLITIQUE : Un nouveau parti à Droite dans le Doubs », sur pleinair.net (consulté le )
  14. Matthieu Deprieck, « Les constructifs d’Agir veulent profiter des municipales pour faire prospérer leur TPE », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  15. « La République En Marche apporte officiellement son soutien à Alain Chrétien, maire de Vesoul », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  16. « Candidats investis et soutenus par LaREM en Bourgogne-Franche-Comté », sur en-marche.fr (consulté le ).
  17. « M. Alain Chrétien - Mandat clos - Haute-Saône (1re circonscription) - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  18. cadets-Bourbon
  19. Décret du 29 mai 2019 portant promotion et nomination

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.