Agencourt
Agencourt est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Agencourt | |||||
L'Ă©glise Notre-Dame. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges | ||||
Maire Mandat |
Gilles Seguin 2020-2026 |
||||
Code postal | 21700 | ||||
Code commune | 21001 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
457 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 109 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 44″ nord, 4° 58′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 237 m |
||||
Superficie | 4,2 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nuits-Saint-Georges | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Agencourt est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nuits-Saint-Georges, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 5 941 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (8,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la localité se compose du nom de personne germanique Egin, et du bas latin curtis, qui signifie « cour de ferme, ferme fortifiée ». D’où le sens global de « ferme d'Egin ».
Histoire
Les archéologues estiment que la fondation d'Agencourt date de l'époque gallo-romaine, en faisant le rapprochement avec l'existence du site archéologique gallo-romain des Bollards, situé près de Nuits-Saint-Georges.
Mais la première mention écrite d'Agencourt date de l'an 1110, dans le cartulaire de Cîteaux.
Agencourt est apparue sur la voie romaine d'Agrippa, qui relie Lyon à Trèves, ce qui en a fait un lieu de commerce et de passage.
L'église d'Agencourt a été construite au XIIIe siècle. Il est également fait l'hypothèse que le château d'Agencourt existait déjà au XIIIe siècle, car Hugues IV de Bourgogne aurait échangé son domaine de Cussigny avec celui d'un de ses vassaux installé à Agencourt en 1268, afin de pouvoir bénéficier des vignes d'Agencourt et de la forêt giboyeuse de Cîteaux.
Mais là encore, la première trace écrite du château est plus tardive. Il est fait mention d'une forteresse à Agencourt en 1470.
Durant tout le XVe siècle et jusqu'en 1566, Agencourt est dirigée par la famille de Guillaume de Vichy. Puis à la fin du XVIe siècle, le contrôle passe à Jean puis Guillaume des Bruyères, les lieutenants de bailliage de Nuits (ancien nom de Nuits-Saint-Georges). Puis au XVIIe siècle, la famille Saint-Martin d'Agencourt devient la famille seigneuriale du village, et transforme le château en relais de chasse. Le roi Louis XIII y fera une halte afin d'aller chasser dans la forêt de Cîteaux.
En 1718, la maison Moron est construite, afin d'accueillir de nouveaux nobles dans le village.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 457 habitants[Note 3], en augmentation de 3,16 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maison forte d'Agencourt ; vestiges des douves, d'un corps de logis du XVIIe siècle et des écuries de 1643[15] Inscrit MH (1991).
HĂ©raldique
Blasonnement :
« De vair de quatre tires, au pal de gueules chargé d'un pal d'or, surchargé d'un clocheton à deux cloches d'argent, maçonné de sable ». |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nuits-Saint-Georges », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château (ancien) », notice no PA00112756, base Mérimée, ministère français de la Culture.