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Agathe de Saint-PĂšre

Agathe de Saint-PĂšre (ou Madame de Repentigny) nĂ©e le Ă  Pointe-Saint-Charles, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  QuĂ©bec, est une commerçante et exportatrice. Elle est considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre femme manufacturiĂšre en Nouvelle-France. Issue d'une famille pionniĂšre dans la fondation de Ville-Marie (le nom de sa mĂšre, Mathurine GodĂ©, figure sur le Monument aux pionniers Ă  MontrĂ©al), elle dĂ©montre des qualitĂ©s de femme d'affaires et d'entrepreneure en se spĂ©cialisant dans la confection d'Ă©toffes et de vĂȘtements issus de matĂ©riaux locaux et jusque-lĂ  inutilisĂ©s dans la colonie, mais Ă©galement en exportant quelque temps certains produits vers la France ou encore en gĂ©rant son patrimoine immobilier.

Agathe de Saint-PĂšre
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Française
Activité
ManufacturiÚre, commerçante, exportatrice
PĂšre
Jean de Saint-PĂšre
MĂšre
Mathurine Godé (ou Gaudet)
Conjoint
Enfant
Marguerite Legardeur de Repentigny (1686-1757), Agathe Legardeur de Repentigny (1688-1753), Marie-Catherine Legardeur de Repentigny (1690-1766), Anne-Angelique Legardeur de Repentigny (février 1692-décembre 1692), Marie-Josephte Legardeur de Repentigny (1693-1776), Jean-Baptiste-René Legardeur de Repentigny (1695-1733), Jeanne-Madeleine Legardeur de Repentigny (1698-1739), Marie-Charlotte Legardeur de Repentigny (1699-1776)
Plaque commémorative

Biographie

Origines familiales

Monument aux pionniers qui rend hommage aux premiers colons ayant fondé Montréal, dont les grands parents d'Agathe de Saint-PÚre.

Agathe de Saint-PÚre naßt le 27 février 1657[1] à Pointe-Saint-Charles. Elle est la deuxiÚme enfant de Jean de Saint-PÚre, notaire qui naßt en 1631 à Dormelles en France et de Mathurine Godé (ou Gaudet), d'origine roturiÚre[2] qui naßt le 31 janvier 1637 à Igé en France[3]. Dormelles et Igé sont deux municipalités appartenant à la Perche, une ancienne province de France, qui connaßt une vague d'émigration à l'époque de la Nouvelle-France, en partie par les efforts d'un certain Robert Giffard[4]. Les parents de Mathurine Godé, Françoise Gadoys et Nicolas Godé, avec Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance[5], font partie des quelques fondateurs et fondatrices de Montréal en 1642 ou «montréalistes», comme on nomme les premiers habitants de Ville-Marie[6]. Les parents d'Agathe se marient le 16 septembre 1651 à Ville-Marie[7]. Son pÚre meurt le 25 octobre 1657 à Pointe-Saint-Charles. Jean de Saint-PÚre est le premier greffier et notaire de Ville-Marie, fonctions qu'il occupe de janvier 1648 à juillet 1651, puis d'avril 1655 jusqu'à la fin sa vie[8].

Jeunesse

Agathe n'est ĂągĂ©e que de 9 mois quand son pĂšre meurt sous les arquebuses d'un groupe de la tribu Onneiouts appartenant aux cinq nations de la ConfĂ©dĂ©ration iroquoise en guerre avec les Hurons, les Algonquins et leurs alliĂ©s français. Selon les rĂ©cits de l'Ă©poque, Jean de Saint-PĂšre est en train d'aider son beau-pĂšre Nicolas GodĂ© sur le toit d'une maison quand l'attaque a lieu[9], les raisons de cette attaque n'Ă©tant pas connues. Avec le dĂ©cĂšs de son mari, Mathurine GodĂ© doit s'occuper seule de ses deux enfants, l'aĂźnĂ© Claude (nĂ© en 1655, dĂ©cĂ©dĂ© 7 ans plus tard) et Agathe. Peu de temps aprĂšs le dĂ©cĂšs de son mari, Mathurine GodĂ© se remarie en 1658 avec Jacques Le Moyne de Sainte-Marie appartenant Ă  la cĂ©lĂšbre famille Le Moyne. Mathurine GodĂ© dĂ©cĂšde en 1672 alors qu'elle est en couches[10], Agathe n'a que 15 ans. Cette derniĂšre doit alors s'occuper d'une dizaine de demi-frĂšres et demi-sƓurs issus du second mariage de sa mĂšre[11].

Mariage

Le 26 novembre 1685 et alors qu'elle est ĂągĂ©e de 28 ans, Agathe de Saint-PĂšre Ă©pouse Pierre Legardeur de Repentigny (Ă  ne pas confondre avec son grand-pĂšre, Pierre Legardeur 1600-1648, amiral de la flotte, directeur des embarquements pour la Nouvelle-France). Lorsqu'ils se rencontrent, Pierre Legardeur de Repentigny a 28 ans comme Agathe et il est officier des troupes de la marine de la France en Nouvelle-France (il fut fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis trois ans avant sa mort en 1736[12]). Celle qui s'appelle dĂ©sormais Agathe Legardeur de Repentigny s'occupe trĂšs tĂŽt des finances de la famille. Deux mois avant son mariage, elle Ă©change une terre hĂ©ritĂ©e de ses parents Ă  la Pointe Saint-Charles contre le Domaine de la PrĂ©sentation, incluant les Ăźlots et les Ăźles de Courcelles (L'Île-Dorval de nos jours). Six ans plus tard, en 1691, les Ă©poux Legardeur de Repentigny vendent l'Ăźle Ă  Jean-Baptiste Bouchard, sieur Dorval[n 1], c'est Ă  cette Ă©poque que ce lieu change de nom. Agathe et Pierre auront 8 enfants dont un (Anne-AngĂ©lique) qui meurt dans son 7e mois.

Implications dans l'économie de Montréal

Durant les annĂ©es 1683 et 1684, Agathe demande et obtient des congĂ©s de traite ce qui lui permet d'embaucher des coureurs de bois, car elle fait partie des 35 marchands-Ă©quipeurs de MontrĂ©al[13]. Ce n'est toutefois qu'au tout dĂ©but des annĂ©es 1700 qu'Agathe de Saint-PĂšre dĂ©montre des qualitĂ©s d'entrepreneure et d'innovatrice Ă  la suite d'une pĂ©nurie de tissus et d'Ă©toffes dans la colonie. En effet, le 26 juillet 1704, la flĂ»te La Seine, partie de La Rochelle et appartenant Ă  la marine royale, est attaquĂ©e par la flotte anglaise de Virginie au large des Açores. Le vaisseau militaire escorte des navires marchands. La Seine est prise par les corsaires anglais, alors que d'autres vaisseaux du convoi Ă©chappent Ă  l'attaque[14] - [15] - [16]. Une partie des biens et de la matiĂšre embarquĂ©s dans le bateau, destinĂ©s Ă  la Nouvelle-France, sont perdus. Cet Ă©vĂ©nement a un impact trĂšs important puisque la cargaison contient pour plus d'1 million de livres (soit prĂšs de 18 millions d'euros ou 26,2 millions de dollars en 2019)[17] de valeurs, incluant du tissu et des Ă©toffes. Il s'ensuit une pĂ©nurie de tissu et une augmentation des prix, la colonie doit donc compter sur l'artisanat domestique pour se vĂȘtir[15]. De plus, les colons n'ont Ă  l'Ă©poque pas le droit de crĂ©er des ateliers qui puissent concurrencer l'Ă©conomie de la mĂ©tropole, mais Philippe de Rigaud de Vaudreuil, gouverneur gĂ©nĂ©ral de la Nouvelle-France depuis peu, proteste contre cette interdiction auprĂšs le Louis XIV et obtient la possibilitĂ© pour la colonie de dĂ©marrer des ateliers[18]. C'est dans ce contexte qu'Agathe dĂ©cide de se lancer dans la confection d'Ă©toffes et de vĂȘtements dans une de ses propriĂ©tĂ©s sur la rue Saint-Joseph (aujourd'hui la rue Saint-Sulpice dans le Vieux-MontrĂ©al). Cette dĂ©cision aidera les habitants les moins nantis de la ville qu'on appelle dĂ©sormais MontrĂ©al[n 2].

Le succĂšs d'Agathe rĂ©side dans une sĂ©rie de dĂ©cisions audacieuses. Son mari est souvent absent de par ses obligations militaires et aussi parce qu'il est apparemment de nature conciliante[19]. PremiĂšrement, quelques mois avant que la flĂ»te La Seine ne soit capturĂ©e par des corsaires, un Ă©vĂ©nement liĂ© Ă  la guerre anglo-française va indirectement lui apporter de la main d’Ɠuvre. La deuxiĂšme guerre intercoloniale a dĂ©butĂ© en 1702, la France et l'Angleterre se lancent l'une et l'autre dans des batailles et des reprĂ©sailles fĂ©roces. Le raid français contre Deerfield le 29 fĂ©vrier 1704 fait partie de ces batailles importantes. Au petit matin du 29 fĂ©vrier, les troupes du lieutenant Jean-Baptiste Hertel de Rouville lancent un raid contre le village. Une cinquantaine de militaires français sont accompagnĂ©s d'environ 250 amĂ©rindiens, majoritairement des AbĂ©naquis. L'attaque fait 56 tuĂ©s et 112 prisonniers, incluant des femmes et des enfants[20] - [21]. À l'Ă©poque, il est coutumier que les AmĂ©rindiens Ă©changent des personnes qu'ils ont capturĂ©es. Cela est le cas Ă  la suite de l'attaque de Deerfield et Agathe prend part Ă  MontrĂ©al Ă  un Ă©change de prisonniers moyennant une rançon. Dans un article qui paraĂźt en 1954 dans le Bulletin des recherches historiques, Marine Leland cite directement un passage d'une lettre envoyĂ©e en 1705 par Agathe au Ministre Ă  Paris, passage qui confirme qu'elle a achetĂ© 9 prisonniers et que cela aide son entreprise :

« L'arrivĂ©e des vaisseaux m'apprend que vous demandez compte Ă  Monsieur le Gouverneur et Monsieur de Beauharnois de la rĂ©ussite de mes entreprises. Cette explication, Monseigneur, m'engage Ă  prendre la libertĂ© d'en informer moi-mĂȘme Votre Grandeur. La parfaite connaissance que j'ai des soins que vous prenez du pays, me flatte que vous souffrirez ce dĂ©tail, et que vous trouverez bon que de mon propre mouvement j'ai levĂ© une manufacture de toile, droguet, serge croisĂ©e et couverte. Pour cet effet, Monseigneur, j'ai rachetĂ© neuf Anglais de la main des Sauvages Ă  mes dĂ©pens. Je leur ai fait faire des mĂ©tiers et leur ai fait monter dans un logement commode »[22].

On sait Ă©galement que Warham Williams, 9 ans, fils du pasteur John Williams de Deerfield, est rĂ©cupĂ©rĂ© des amĂ©rindiens par Agathe Ă  la suite de l'attaque des troupes françaises contre le village de la Nouvelle-Angleterre. Cet Ă©vĂ©nement peut-ĂȘtre recoupĂ© en tenant compte du livre publiĂ© Ă  Boston par John Williams dĂšs 1707. Il y relate sa captivitĂ© et le sort de ses enfants dont Warham qui « fut rançonnĂ© par une dame de la ville lorsque les Sauvages traversaient celle-ci[22] ».

Innovations dans l'utilisation de la matiĂšre premiĂšre

Un des apports les plus importants d'Agathe Legardeur de Repentigny est certainement sa capacitĂ© Ă  utiliser les matĂ©riaux disponibles afin de faire tourner sa manufacture de tissus et d'Ă©toffes. Dans son Essai sur l'industrie au Canada sous le rĂ©gime français, Joseph-NoĂ«l Fauteux rapporte ainsi ses innovations : « Pour remplacer le chanvre et le lin plutĂŽt rares, la noble dame eut l'idĂ©e de se servir de filaments d'arbres, d'Ă©corces ou d'orties, de la laine de bƓuf illinois et mĂȘme du cotonnier canadien[n 3]. De toutes ces matiĂšres elle parvint Ă  fabriquer de grosses couvertures, de la toile, de la serge[n 4] et du droguet[n 5] - [23] ».

Ce savoir tisserand et les techniques pour utiliser les matĂ©riaux locaux et les plantes locales, Agathe les aurait acquis en frĂ©quentant les amĂ©rindiennes dĂšs sa jeunesse[24]. En plus de tisser des matĂ©riaux locaux, elle tente diffĂ©rentes techniques afin de procurer des couleurs attrayantes aux tissus. Ainsi, elle utilise l'Ă©corce de plusieurs espĂšces d'arbres comme le chĂȘne ou le noyer pour obtenir la couleur jaune (ou encore la myrte bĂątard aussi appelĂ©e « bois-sent-bon » ou « myrique baumier »), la racine de la savoyane rouge ou les feuilles de la savoyane jaune[n 6] pour obtenir respectivement du rouge et de l'orange[13].

DécÚs et héritage historique

Le 7 février 1746, Agathe de St-PÚre dicte son testament au notaire Charles-Hilarion Du Laurent dans sa chambre de l'HÎpital général de Québec. Elle décÚde le 19 août 1747 à Québec, en attestent les correspondances avec le sous-ministre français de Rolland-Michel Barrin, comte de La GalissoniÚre (Gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France) et de François Bigot, intendant[13]. En 1748, il est fait mention par l'annaliste de l'HÎpital général de Québec d'une somme de 400 louis d'or dans les recettes de l'institution, ce qui constitue le premier legs de Madame de Repentigny[25].

  • Testament
    Testament
  • 7 fĂ©v. 1746
    7 fév. 1746

Par son inventivitĂ©, son ingĂ©niositĂ©, sa persĂ©vĂ©rance et sa capacitĂ© Ă  utiliser les savoirs des AmĂ©rindiens, Agathe Legardeur de Repentigny joue un rĂŽle crucial non seulement dans l'Ă©conomie de la jeune MontrĂ©al, mais aussi plus particuliĂšrement pour les familles les plus pauvres de la ville puisqu'elles pourront se procurer les vĂȘtements sortis de la manufacture de Madame de Repentigny[26].

Notes et références

Notes

  1. Une plaque commémorative a été installée en 1968 sur le site du domaine de la Présentation.
  2. Dérivé de la graphie « Mont-real » comme Samuel de Champlain désignait en 1632 la plaine insulaire sur laquelle se situe le Mont-Royal.
  3. Le cotonnier canadien se réfÚre à l'asclépiade, plante de la famille des Asclépiadacées qui produisent des cosses qui renferment des filaments mous appelés soies.
  4. La serge est un tissu produit avec l'une des trois armures principales de tissage appelée le sergé. Voir l'article sur la serge dans Wikipédia.
  5. Dans son acception la plus commune, le droguet est un tissu dans lequel la trame est de chanvre ou de lin sur chaßne de laine (du XVIe au XVIIIe siÚcle) ou de laine sur coton, généralement considéré comme un tissu de médiocre qualité. Voir l'article sur le Droguet dans Wikipédia.
  6. Il existe deux espÚces de savoyane, la rouge et la jaune. Ces plantes étaient déjà connues de certaines tribus amérindiennes pour leur propriétés colorantes.

Références

  1. Madeleine Doyon-Ferland, « Saint-PĂšre, Agathe », Dictionnaire biographique du Canada, vol. III (1741-1770),‎ (lire en ligne)
  2. Marcel Trudel, « Les dĂ©buts d’une sociĂ©tĂ© : MontrĂ©al, 1642-1663 : Ă©tude de certains comportements sociaux », Revue d'histoire de l'AmĂ©rique française, vol. 23, no 2,‎ , p. 196 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/302871ar, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. « Arbre généalogique famille: St-Pere », sur Généalogie du Québec et d'Amérique française (consulté le )
  4. Gervais Carpin, Le Reseau du Canada, Étude du mode migratoire de la France vers Ier Nouvelle-France (1628-1462), I (thĂšse de doctorat (Lettres)), QuĂ©bec, UniversitĂ© Laval, , 591 p. (lire en ligne), p. 480-481
  5. Édouard-Zotique Massicotte, « À la fondation de MontrĂ©al, toute une famille assiste », Bulletin des recherches historiques, vol. XLIX, no 6,‎ , p. 175-177 (lire en ligne)
  6. Marcel Fournier, Les premiers montréalistes 1642-1643, Montréal, Société de recherche historique Archiv-Histo Inc, , 166 p. (ISBN 978-2-923598-21-5, lire en ligne), p. 9
  7. « Descendants of Jean CHAMPOUX dit SAINT PERE », sur greenpasture.com,
  8. AndrĂ© Vachon, « SAINT-PÈRE, JEAN DE », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1 (1000-1700),‎ (lire en ligne)
  9. Étienne Michel Faillon, Histoire de la colonie française en Canada, vol. II, (lire en ligne), p. 363-364
  10. René Jetté, Dictionnaire généalogique des familles du Québec, Les Presses de l'Université de Montréal, , 1176 p. (ISBN 2-7606-0646-5), p. 711
  11. « Godé (Mathurine) », sur www.memoireduquebec.com, (consulté le )
  12. Aegidius Fauteux, Les chevaliers de Saint-Louis en Canada, Les Éditions des dix, , 252 p. (lire en ligne), p. 128
  13. Nicolle Forget, « Agathe de Saint-PÚre (1657-1748) », sur www.fondationlionelgroulx.org, (consulté le )
  14. SƓur Saint-FĂ©lix, Monseigneur de Saint-Vallier et l'HĂŽpital gĂ©nĂ©ral de QuĂ©bec : histoire du monastĂšre de Notre-Dame des Anges, QuĂ©bec, C. Darveau, (ISBN 978-0266347064, lire en ligne), p. 180
  15. Benjamin Sulte, Histoire des Canadiens-français, t. VI, Montréal, Wilson & cie, (lire en ligne), chap. VII, p. 94
  16. Antoine Roy, Rapport de l'archiviste de la province de Québec pour 1940 à 1941, Québec, , 489 p. (lire en ligne), p. 376
  17. « Convertisseur de monnaie d'ancien régime », sur convertisseur-monnaie-ancienne.fr (consulté le )
  18. GĂ©rard Filteau, La naissance d'une nation - Tableau de la Nouvelle-France en 1755, MontrĂ©al, Éditions de l'Aurore, , 280 p. (ISBN 0-88532-153-7), p. 228
  19. Paul-André Dubé, « LEGARDEUR DE REPENTIGNY, PIERRE », sur www.biographi.ca (consulté le )
  20. Melvoin, Richard I., New England outpost : war and society in colonial Deerfield, Norton, (ISBN 0393026000 et 9780393026009, OCLC 17260551, lire en ligne), p. 221
  21. Haefeli, Evan, 1969-, Captors and captives : the 1704 French and Indian raid on Deerfield, University of Massachusetts Press, (ISBN 1558494197, 9781558494190 et 1558495037, OCLC 52134728, lire en ligne), p. 115
  22. Marine Leland, « Madame de Repentigny », Bulletin des recherches historiques,‎ , p. 75-76 (lire en ligne)
  23. Joseph-Noël Fauteux, Essai sur l'industrie au Canada sous le régime français, vol. II, Québec, Ls-A. Proulx, , 572 p., p. 465
  24. « Agathe de Saint-PÚre (1657-1748) - La Fondation Lionel-Groulx », sur www.fondationlionelgroulx.org (consulté le )
  25. Madeleine Doyon-Ferland, « De Saint-PÚre Agathe », sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )
  26. J.B.A Ferland, Cours d'histoire du Canada, Québec, Augustin Coté, , 611 p., p. 356

Annexes

Bibliographie

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Ouvrages

  • Étienne Michel Faillon, Histoire de la colonie française en Canada, MontrĂ©al, BibliothĂšque paroissiale, , 602 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Joseph NoĂ«l Fauteux, Essai sur l'industrie du Canada sous le rĂ©gime français, vol. 2, QuĂ©bec, Ls-A. Proulx, , 572 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • GĂ©rard Filteau, La naissance d'une nation - Tableau de la Nouvelle-France en 1755, MontrĂ©al, Éditions de l'Aurore, , 280 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Fournier, Les premiers montrĂ©alistes 1642-1643, MontrĂ©al, SociĂ©tĂ© de recherche historique Archiv-Histo, , 166 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • RenĂ© JettĂ©, Dictionnaire gĂ©nĂ©alogique des familles du QuĂ©bec, MontrĂ©al, Les Presses de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, , 1176 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Benjamin Sulte, Histoire des Canadiens-français 1608-1880, t. VI, MontrĂ©al, Wilson & Cie, , 358 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles

  • Jean Noel, « N’ĂȘtre plus la dĂ©lĂ©guĂ©e de personne : une rĂ©Ă©valuation du rĂŽle des femmes dans le commerce en Nouvelle-France », Revue d'histoire de l'AmĂ©rique française, vol. 63, nos 2-3,‎ automne–hiver 2009–2010 (lire en ligne)
  • Marine Leland, « Madame de Repentigny », Bulletin des recherches historiques, vol. 60, no 2,‎ avril–mai–juin 1954 (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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