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Adrien Ramand

Adrien Ramand, né le à Lyon (Rhône), mort le à Collonges (Rhône), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.

Adrien Ramand
Adrien Ramand

Naissance
Lyon (RhĂ´ne)
DĂ©cès (Ă  73 ans)
Collonges (RhĂ´ne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1786 �1815
Distinctions Chevalier de l'Empire
Officier de la LĂ©gion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme soldat au 59e régiment d’infanterie, et il devient caporal le , puis sergent le [1].

Le , il passe adjudant sous-officier dans le 6e bataillon des côtes maritimes, et il est nommé sous-lieutenant le . De 1792 à l�a href="An_IX.html" title="An IX">an IX, il sert successivement aux armées des Pyrénées, du Nord, du Rhin, et d�a href="Arm%C3%A9e_d'Italie.html" title="Armée d'Italie">Italie. En mai 1795, au combat du fort Saint-Elme[1], il fait preuve d’une grande valeur, et il est blessé d’un coup de feu à la tête. Le , à la bataille du pont d'Arcole, il passe le premier à la nage, sous le feu des plus vif, un canal large et profond, et entraine par son exemple ses camarades qui abordent la rive opposée et mettent l’ennemi en déroute.

Il est élevé au grade de lieutenant le , et il est blessé d’un coup de mitraille à la tête le suivant lors du passage du Tagliamento. Le , à la bataille de Castricum, il se fait encore remarquer et il reçoit un coup de feu dans les reins, et un autre à la cuisse.

Le , il entre avec son grade dans les chasseurs à pied de la Garde des consuls, et il reçoit son brevet de capitaine le . Le , il obtient un sabre d’honneur, et il est employé au camp de Boulogne pendant les années XII et XIII. Membre de droit de la Légion d’honneur le , il est fait officier de l’ordre le , et l’Empereur le désigne pour être membre du collège électoral du département du Rhône.

De 1805 à 1807, il participe aux campagnes d�a href="Campagne_d'Allemagne_(1805).html" title="Campagne d'Allemagne (1805)">Allemagne, de Prusse et de Pologne, puis en 1808, il rejoint l�a href="Arm%C3%A9e_d'Espagne_(Premier_Empire).html" title="Armée d'Espagne (Premier Empire)">armée d’Espagne. Le , il est nommé chef de bataillon au 1er régiment de conscrits-chasseurs, et il fait en cette qualité la campagne d’Allemagne et d’Autriche. Il est créé chevalier de l’Empire le .

Entré avec son grade dans le régiment de fusiliers de la Garde impériale, il est promu colonel le [1], au 30e régiment d’infanterie de ligne, avec lequel il prend part à la campagne de Russie en 1812.

En 1813, il est employé au 13e corps de la Grande Armée, et il est fait chevalier de l�a href="Ordre_de_la_Couronne_de_fer.html" title="Ordre de la Couronne de fer">Ordre de la Couronne de fer le . En 1814, il est au blocus de Hambourg, et il est blessé d’un coup de feu à la cuisse dans l�span class="new">ile de Wilhemsboug (de).

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le .

Pendant les Cent-Jours, il fait la campagne de 1815, au sein de la 12e division d’infanterie du 4e corps de l�a href="Arm%C3%A9e_du_Nord_(Cent-Jours).html" title="Armée du Nord (Cent-Jours)">armée du Nord, et il est mis en non activité au licenciement de l’armée le .

Il meurt le Ă  Collonges-au-Mont-d'Or[2].

Dotation

Le , donataire d’une rente de 1 000 francs sur le Mont-de-Milan.

Notes et références

Sources

  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de NapolĂ©on, S.P.M., (ISBN 2901952178)
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 138.
  • « Cote LH/2262/43 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • louis Gamichon, NapolĂ©on et les Lyonnais 1779-1815, Ă©dition Bellier, , p. 309.
  • Vicomte RĂ©vĂ©rend, Armorial du premier empire, tome 4, HonorĂ© Champion, libraire, Paris, , p. 106.
  • Charles ThĂ©odore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquĂŞtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 151.
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