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Accord Swift

L'accord Swift est un traité international entré en vigueur le entre l'Union européenne et les États-Unis. Il donne aux autorités américaines l'accès aux données bancaires européennes stockées sur le réseau de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT), dans le but de lutter contre le terrorisme, sous certaines conditions de protection de la vie privée des citoyens.

Depuis 2001, les États-Unis exploitaient secrètement les données du réseau Swift sans aucune base juridique. Cependant, la justice belge, où la société Swift est domiciliée, a estimé que celle-ci présentait des garanties suffisantes et a abandonné les poursuites judiciaires à son encontre. En novembre 2009, un premier accord est signé par les vingt-sept États membres de l'Union européenne, mais il a été rejeté par le Parlement européen qui estime qu'il ne protègerait pas suffisamment les données personnelles des citoyens européens.

Espionnage des transactions par les États-Unis

Le , le New York Times révèle que les États-Unis exploitent les données de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT) pour espionner les transactions financières internationales dans le cadre de leur programme de lutte contre le terrorisme, depuis les attentats du 11 septembre 2001. Pendant plusieurs années, la société Swift a communiqué à la Central Intelligence Agency (CIA) et au Département du Trésor des États-Unis des données concernant des millions de transactions bancaires, en violation de la législation belge et européenne concernant la protection des données personnelles[1].

Les banques centrales belge[2], néerlandaise[3] et suisse[4] reconnaissent peu à peu qu'elles avaient été informées des activités menées par la CIA depuis le début de ces opérations, soit à l'été 2002.

Le quotidien bruxellois Le Soir publie un rapport confidentiel de la Banque nationale de Belgique qui décrit l'ensemble du processus.

« Après les attaques du , le ministère des Finances américain a adressé une demande exécutoire à Swift. Ce ministère a estimé que les informations disponibles chez Swift pourraient l'aider dans son enquête sur le financement du terrorisme. Il a d'abord semblé que l'injonction adressée à Swift ne serait qu'une obligation temporaire […]. Lorsqu'il est devenu évident que les injonctions successives prenaient un caractère récurrent, Swift a insisté pour que la portée de ces injonctions soit limitée. »

— Banque nationale belge, citée par Les Échos[5].

Le , le Parlement européen adopte une résolution qui rappelle que tout transfert de données doit se faire dans un cadre légal, et notamment respecter la directive 95/46/CE sur la protection des données personnelles. La résolution demande que toute la vérité soit faite concernant cette affaire[6].

Le , la Commission belge de protection de la vie privée estime que Swift, qui est domiciliée en Belgique, a violé la loi belge en coopérant à l'insu de ses clients avec les autorités américaines dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, mais n'exige cependant pas l'arrêt de cette collaboration[7].

Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt indique qu'il souhaite un accord entre l'Union europĂ©enne et les États-Unis pour que la coopĂ©ration en matière de lutte contre le terrorisme se fasse dans un cadre lĂ©gal. Il dĂ©clare : « Ma conclusion, c’est qu’il est absolument nĂ©cessaire de mener des nĂ©gociations entre les autoritĂ©s europĂ©ennes et les États-Unis pour trouver un accord ou peut ĂŞtre un traitĂ© dans lequel seraient dĂ©finies les garanties en cas de transfert de donnĂ©es personnelles dans notre combat contre le terrorisme. Â»[8]

Le , le Groupe de coordination des autoritĂ©s de protection des donnĂ©es de l'Union europĂ©enne (dit « G29 Â») rend un avis qui met en cause la sociĂ©tĂ© Swift. Il estime qu'elle a enfreint la lĂ©gislation europĂ©enne : « SWIFT n'a pas respectĂ© les règles europĂ©ennes de protection des donnĂ©es, en acceptant de communiquer aux autoritĂ©s amĂ©ricaines les donnĂ©es bancaires transitant par son rĂ©seau Â» ; et ajoute que les banques centrales europĂ©ennes ont une part de responsabilitĂ© dans cette affaire[9]. De plus, les États-Unis n'ont pas respectĂ© le droit international concernant le financement du terrorisme[10].

En , l'administration américaine confirme qu'elle a l'intention d'invoquer le secret d'État pour mettre fin à la procédure judiciaire en Belgique, car celle-ci exposerait des secrets du programme américain de lutte contre le terrorisme[11].

La norme européenne qui a été violée est une directive, c'est-à-dire qu'elle doit pour être appliquée être transposée dans le droit national des États membres. Il revient donc aux autorités belges de faire respecter le droit européen incorporé dans son droit national, l'infraction ayant été commise dans sa juridiction. La Commission de protection de la vie privée mène une enquête pendant deux ans. Elle rend ses conclusions le : elle déclare que Swift a respecté la loi sur la vie privée et décide de clore les procédures ouvertes à l'encontre de la société[12] - [13].

L'accord « Swift I Â»

En octobre 2007, la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication dĂ©cide de modifier sa structure informatique. Les donnĂ©es concernant les transactions bancaires intra-europĂ©ennes sont stockĂ©es par Swift sur un serveur principal aux Pays-Bas et sur un « serveur jumeau Â» aux États-Unis, qui permet de disposer d'une copie de sauvegarde. Ce dernier sera remplacĂ© en 2009 par un nouveau « centre opĂ©rationnel Â» situĂ© en Suisse, ce qui permet de conserver en Europe toutes les donnĂ©es bancaires europĂ©ennes. Les États-Unis ne pourront plus accĂ©der Ă  ces donnĂ©es, celles-ci n'Ă©tant plus stockĂ©es sur leur territoire[14] - [15].

Les États-Unis souhaitent conclure un accord avec l'Union europĂ©enne pour continuer Ă  utiliser ces donnĂ©es bancaires. En juillet 2009, le Conseil des ministres de l'Union europĂ©enne, qui reprĂ©sente les États membres, annonce qu'il s'apprĂŞte Ă  conclure un « accord intĂ©rimaire Â» avec les États-Unis leur permettant de continuer Ă  utiliser le rĂ©seau Swift pour avoir accès aux donnĂ©es bancaires europĂ©ennes[16]. Un accord dĂ©finitif devrait ensuite ĂŞtre signĂ© après l'entrĂ©e en vigueur du traitĂ© de Lisbonne. Ce dernier prĂ©voit que les dĂ©cisions concernant la Justice et les Affaires intĂ©rieures (JAI) devront dĂ©sormais ĂŞtre adoptĂ©es suivant la procĂ©dure de codĂ©cision, c'est-Ă -dire qu'elles devront ĂŞtre adoptĂ©es Ă  la fois par le Conseil des ministres et par le Parlement europĂ©en. Jusqu'Ă  prĂ©sent, le Conseil des ministres dĂ©cidait seul dans ce domaine.

Ce projet d'accord suscite l'inquiĂ©tude de dĂ©putĂ©s europĂ©ens, notamment le Groupe des Verts/Alliance libre europĂ©enne (Verts/ALE)[16] et les membres de la Commission des libertĂ©s civiles, de la justice et des affaires intĂ©rieures (LIBE), concernant la protection des donnĂ©es personnelles et de la vie privĂ©e. Le , le Parlement europĂ©en rĂ©uni en session plĂ©nière adopte une rĂ©solution qui demande que l'accord nĂ©gociĂ© entre l'UE et les États-Unis respecte les droits des citoyens en matière de protection des donnĂ©es personnelles. La rĂ©solution exige que l'usage des donnĂ©es soit strictement rĂ©servĂ© Ă  des fins de lutte contre le terrorisme, et que les citoyens europĂ©ens aient accès aux « mĂŞmes procĂ©dures judiciaires de rĂ©paration que celles qui s'appliquent aux donnĂ©es dĂ©tenues sur le territoire de l'Union europĂ©enne, en particulier du versement d'une indemnisation en cas de traitement illĂ©gal de donnĂ©es Ă  caractère personnel Â»[17].

Elle demande par ailleurs que l'accord soit renégocié après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne le , pour que le contrôle parlementaire puisse s'exercer. Le , le Parlement demande aux gouvernements des États membres de reporter la signature de l'accord[18].

L'accord dit « Swift I Â» est finalement signĂ© le par les vingt-sept gouvernements, malgrĂ© les rĂ©ticences exprimĂ©es par l'Allemagne et l'Autriche. Il prĂ©voit la transmission Ă  Washington de toutes les donnĂ©es bancaires stockĂ©es sur le rĂ©seau Swift europĂ©en. Cet « accord intĂ©rimaire Â» est prĂ©vu pour une durĂ©e de six mois et doit entrer en vigueur le [19].

Cette signature intervient la veille de l'entrĂ©e en vigueur du traitĂ© de Lisbonne. Les dĂ©putĂ©s europĂ©ens dĂ©noncent ce qu'ils considèrent comme une manĹ“uvre politique des gouvernements destinĂ©e Ă  empĂŞcher l'exercice du contrĂ´le parlementaire. Le prĂ©sident du groupe parlementaire Alliance progressiste des socialistes et dĂ©mocrates au Parlement europĂ©en (S&D) Martin Schulz dĂ©clare : « Nous n'avons pas Ă©tĂ© impliquĂ©s et c'est inacceptable. L'accord SWIFT prĂ©voit des infractions assez sĂ©rieuses au droit Ă  la vie privĂ©e. Nous devons nous assurer que la protection des donnĂ©es sera garantie, que les dĂ©lais nĂ©cessaires seront respectĂ©s, ainsi que le droit Ă  la rĂ©paration et la possibilitĂ© d'aller en justice. Â»[20] Le Conseil des ministres accepte que l'accord soit soumis Ă  un vote du Parlement.

Le , la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement rejette l'accord Swift par 23 voix pour et 29 voix contre[21]. Le , le Parlement européen réuni en session plénière, vote par 378 voix contre 196 et 31 abstentions le rejet de l'accord, le privant ainsi d'effet juridique[22].

L'accord « Swift II Â»

Ă€ la suite du rejet de l'accord Swift par le Parlement, la Commission europĂ©enne se prononce en faveur d'une renĂ©gociation de l'accord[23]. Cecilia Malmström, nouvelle commissaire europĂ©enne aux Affaires intĂ©rieures, dĂ©clare : « Je vais proposer le plus rapidement possible un nouveau mandat de nĂ©gociation avec les États-membres. J'examine actuellement les solutions possibles avec nos partenaires amĂ©ricains tenant compte des prĂ©occupations du parlement europĂ©en. Â»[24] Le Conseil des ministres, qui reprĂ©sente les États membres, se prononce Ă  l'unanimitĂ© en faveur d'un nouvel accord entre l'Union europĂ©enne et les États-Unis pour poursuivre la coopĂ©ration en matière de lutte contre le terrorisme[25].

Le , la Commission européenne propose un nouveau mandat pour négocier un nouvel accord avec les États-Unis, qui doit être approuvé par le Conseil des ministres[26].

Le mandat de négociation contient les instructions suivantes[27] :

  • le transfert ou le traitement de donnĂ©es Ă  caractère personnel par les autoritĂ©s europĂ©ennes ou amĂ©ricaines ne sera autorisĂ© qu'Ă  des fins dĂ©terminĂ©es, explicites et lĂ©gitimes dans le cadre de la lutte contre la criminalitĂ© et le terrorisme ;
  • toute personne aura un droit opposable en justice d'accĂ©der aux donnĂ©es Ă  caractère personnel la concernant ;
  • toute personne aura le droit de faire rectifier ou effacer des donnĂ©es Ă  caractère personnel la concernant si elles se rĂ©vèlent inexactes ;
  • toute personne aura un droit de recours administratif et juridictionnel, sans considĂ©ration de nationalitĂ© ou de lieu de rĂ©sidence.

Le Conseil des ministres s'accorde sur le projet de mandat le . La signature officielle est cependant reportée au , car l'ensemble des ministres n'a pas pu être présent en raison de l'éruption de l'Eyjafjöll en Islande, qui perturbe l'espace aérien européen[28].

Le , le Parlement europĂ©en rend un avis sur le mandat de nĂ©gociation. Il s'oppose au transfert de donnĂ©es bancaires « en vrac Â». La dĂ©putĂ©e S&D Birgit Sippel explique : « Nous leur fournissons 90 millions de donnĂ©es lorsqu'ils en rĂ©clament 4 ou 5. Il faut limiter ce volume. Â» Il exige Ă©galement que des fonctionnaires europĂ©ens soient dĂ©tachĂ©s aux États-Unis pour contrĂ´ler l'exploitation des donnĂ©es bancaires issues du rĂ©seau Swift[29]. Le lendemain, le Vice-prĂ©sident des États-Unis Joe Biden prononce un discours dans l'hĂ©micycle du Parlement europĂ©en en faveur de la conclusion rapide d'un nouvel accord Swift[30]. Cette intervention souligne l'importance croissante du Parlement europĂ©en induite par le traitĂ© de Lisbonne, qui lui confère un droit de veto sur le futur accord[23].

Les nĂ©gociations de la Commission europĂ©enne avec les États-Unis sont entamĂ©es le et menĂ©es rapidement. Le , la Commission adopte le projet d'accord relatif au programme de surveillance du financement du terrorisme (TFTP), dit « Swift II Â»[31]. L'accord est signĂ© le Ă  Bruxelles[32].

Cet accord doit être ratifié par le Parlement européen. Le , la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) vote une recommandation favorable par 41 voix pour, 9 contre et 1 abstention. Elle estime que le nouvel accord donne des garanties suffisantes sur le plan de la protection des données personnelles[33]. Le , le Parlement réuni en séance plénière ratifie l'accord Swift II, par 484 voix pour, 109 voix contre et 12 abstentions[34].

Le Conseil des ministres ratifie à son tour l'accord le [35]. L'accord Swift entre en vigueur le pour une durée de cinq ans, automatiquement reconduite si aucune des parties ne souhaite le modifier.

Analyse politique

Selon Miles Kahler et David Lake, l'affaire de l'espionnage des transactions bancaires est un exemple de rĂ©gulation internationale fondĂ©e sur la hiĂ©rarchie, par opposition aux deux autres modes de rĂ©gulation que sont la supranationalitĂ© et la gouvernance en rĂ©seau. La hiĂ©rarchie consiste en « un transfert de pouvoir politique d'un ou plusieurs États subordonnĂ©s Ă  un État dominant qui obtient le pouvoir de prendre des dĂ©cisions contraignantes Â»[36]. Dans le cas de Swift, la hiĂ©rarchie prend la forme de l'extraterritorialitĂ© : les États-Unis appliquent leurs règles nationales concernant la lutte contre le terrorisme Ă  des personnes et des opĂ©rations financières en dehors de leur juridiction. Le conflit de normes entre la loi amĂ©ricaine, centrĂ©e sur la lutte contre le terrorisme, et la loi europĂ©enne, centrĂ©e sur la protection de la vie privĂ©e, est rĂ©solu par le mode de la hiĂ©rarchie : l'accord Swift conclu entre les deux parties est largement en faveur des intĂ©rĂŞts des États-Unis[37].

Les raisons expliquant le choix de ce mode de gouvernance sont :

  • un dĂ©saccord suffisamment important pour empĂŞcher une rĂ©solution par un dialogue informel (« gouvernance en rĂ©seau Â»), mais pas au point qu'aucun accord ne soit atteint ;
  • la lĂ©gitimitĂ© traditionnelle des États-Unis, considĂ©rĂ©s comme l'acteur central de la rĂ©gulation financière ;
  • la lĂ©gitimitĂ© exceptionnelle des États-Unis, bĂ©nĂ©ficiant de sympathie après les attentats du [38].

La principale controverse autour de ces événements est l'étendue des pouvoirs implicitement transférés aux États-Unis par l'Union européenne. La médiatisation et le débat politique qu'ont suscité l'exploitation des données du réseau Swift, ainsi que d'autres affaires comme le blocage des transferts de fonds vers la Palestine ou l'extradition des dirigeants d'Enron, montrent que les États-Unis testent les limites de leur pouvoir sur d'autres États[39].

Mise en Ĺ“uvre de l'accord

L'accord Swift entre en vigueur le .

En , un rapport de l'Autorité de contrôle commune d'Europol critique les conditions du transfert de données bancaires européennes vers les États-Unis. Selon l'accord Swift, Europol vérifie pour chaque requête présentée par les États-Unis si le transfert de données est nécessaire. Les demandes d'accès aux données bancaires envoyées par les autorités américaines sont trop vagues pour pouvoir contrôler efficacement leur validité ; Europol accorde cependant tous les transferts demandés. L'article 15 de l'accord Swift prévoit que les citoyens européens ont un droit à savoir si leurs données bancaires personnelles ont été transmises aux autorités américaines. Ce droit d'accès n'est pas appliqué, et une personne adressant une demande d'accès se voit demander des données personnelles supplémentaires[40].

En , le Groupe de coordination des autorités de protection des données de l'Union européenne (G29) adresse une lettre commune au gouvernement des États-Unis pour réclamer le respect des principes de la protection des données personnelles[41].

Références

  1. « Washington espionne les transactions bancaires internationales Â», L'Expansion, 23 juin 2006.
  2. « Comment la CIA Ă©pie le financement du terrorisme Â», Le Figaro, 23 juin 2006.
  3. « La CIA a espionnĂ© des banques du monde entier Â», Le Parisien, 25 juin 2006.
  4. « Espionnage bancaire : la Suisse savait dĂ©jĂ  en 2002 Â», Armees.com, 2 juillet 2006.
  5. « Swift : comment l'agence fĂ©dĂ©rale a interceptĂ© des donnĂ©es bancaires Â», Les Échos, 21 juillet 2006.
  6. Résolution du Parlement européen, 6 juillet 2006.
  7. « Vous ĂŞtes en faute, surtout continuez Â», La Libre Belgique, 29 septembre 2006
  8. « Swift irrespectueux de la vie privĂ©e en Belgique Â», Euronews, 28 septembre 2006.
  9. « Swift transfère illĂ©galement des donnĂ©es personnelles Ă  Washington Â», Le Monde Informatique", 27 novembre 2006.
  10. « Le G29 confirme que SWIFT a violĂ© les règles europĂ©ennes de protection des donnĂ©es Â», Commission nationale de l'informatique et des libertĂ©s (France), 5 dĂ©cembre 2006
  11. (en) « U.S. may invoke 'state secrets' to squelch suit against Swift Â», International Herald Tribune, 31 aoĂ»t 2007.
  12. Rapport de la Commission de la vie privée, 10 décembre 2008.
  13. « Vie privĂ©e : Swift blanchi Â», Le Soir, 11 dĂ©cembre 2008.
  14. « Swift installera son deuxième centre en Suisse Â», La Libre, 8 octobre 2007.
  15. Note d'information réalisée par le Conseil des ministres, 30 novembre 2009
  16. « Ă‰tats-Unis et Europe nĂ©gocient l'accès aux donnĂ©es bancaires Â», Les Échos, 28 juillet 2009.
  17. Communiqué du Parlement européen, 17 septembre 2009.
  18. « Terrorisme : l'Europe hĂ©site Ă  conclure un accord clef avec Washington Â», Romandie News, 26 novembre 2009.
  19. « US-UE : accord maintenu sur les donnĂ©es bancaires Â», France 2, 30 novembre 2009.
  20. Communiqué du Parlement européen, 20 janvier 2010.
  21. Communiqué du Parlement européen, 4 février 2010.
  22. Communiqué du Parlement européen, 11 février 2010.
  23. « Négociations SWIFT : nouvelle donne dans les relations UE/États-Unis », Europolitique, 19 mars 2010.
  24. « La Commission europĂ©enne veut un nouveau mandat de nĂ©gociations sur Swift Â», Le Vif, 24 fĂ©vrier 2010.
  25. Communiqué de presse de la Commission européenne, 24 mars 2010.
  26. « Swift : l’UE relance les nĂ©gociations Â», Le Soir, 24 mars 2010.
  27. Communiqué de presse de la Commission européenne, 26 mai 2010
  28. « Swift : le feu vert au mandat de nĂ©gociation reportĂ© au 10 mai Â», Europolitique, 23 avril 2010.
  29. « Terrorisme: le mandat de nĂ©gociation de l'UE avec Washington durci Â», Romandie News, 5 mai 2010.
  30. « Joe Biden en Europe pour plaider l'accord Swift Â», RTBF, 6 mai 2010.
  31. « La Commission europĂ©enne a adoptĂ© un projet d'accord avec les États-Unis visant Ă  surveiller le financement du terrorisme Â», Europaforum.lu, 15 juin 2010.
  32. Annonce sur le site de la présidence espagnole de l'Union européenne.
  33. Communiqué du Parlement européen, 5 juillet 2010.
  34. « Le Parlement europĂ©en a approuvĂ© jeudi l'accord Swift Â», Nouvel Observateur, 8 juillet 2010.
  35. Communiqué de presse du Conseil des ministres, 13 juillet 2010.
  36. « Hierarchy shifts political authority from one or more subordinate states to a dominant state that is empowered to issue authoritative decisions. Â», traduction libre, p. 246.
  37. KAHLER Miles, LAKE David, « Economic Integration and Global Governance: Why So Little Supranationalism? Â», in MATTLI Walter, NGAIRE Woods, The Politics of Global Regulation, Princeton University Press, 2009, p. 266.
  38. Idem, p. 267.
  39. Idem, p. 268.
  40. (en) « Brussels Eyes a Halt to SWIFT Data Agreement Â», Der Spiegel, 16 mars 2011.
  41. « Accord SWIFT: Les autoritĂ©s de contrĂ´le europĂ©ennes pour une meilleure prise en compte des principes de la protection des donnĂ©es Â», Commission nationale pour la protection des donnĂ©es du Luxembourg, 24 juin 2011.

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