Abra alba
Syndesmye blanche, Telline blanche
- Abra pellucida (Brocchi, 1814)[2]
- Amphidesma boisyianum Leach, 1852[3] [2]
- Amphidesma boysiana Leach in Gray, 1852[3] [2]
- Erycina renieri Philippi, 1836[3] [2]
- Erycina tumida Brusina, 1865[3] [2]
- Mactra alba W. Wood, 1802[3] [2]
- Mactra boisyi Montagu, 1803[3] [2]
- Mactra boysii Montagu, 1803[3] [2]
- Scrobicularia alba var. oblonga Marshall, 1893[3] [2]
- Scrobicularia alba (W. Wood, 1802)[3] [2]
- Syndesmya alba var. apesa de Gregorio, 1884[3]
- Syndesmya alba var. curta Jeffreys, 1864[3]
- Syndesmya alba (W. Wood, 1802)[3]
- Syndosmya alba var. major Recluz, 1843[3]
- Syndosmya alba (W. Wood, 1802)[3]
- Syndosmya alba Wood, 1802[4]
- Syndosmya apelina RĂ©cluz, 1843[3]
- Syndosmya occitanica RĂ©cluz in Chenu, 1844[3]
- Tellina pellucida Brocchi, 1814[3]
- Tellina semidentata Scacchi, 1833[3]
Abra alba, la Syndesmye blanche ou Telline blanche (en anglais White furrow shell)[5], est une espèce de petits mollusques bivalves abondants dans les eaux atlantiques de l'Europe et en Méditerranée.
Description
Comme les autres représentants du genre Abra, Abra alba a une coquille blanche et fragile. Sa taille peut atteindre 25 mm[5] mais est en moyenne de 15 mm. Il se nourrit de détritus[5].
Habitat, répartition
Il s'agit d'une espèce dominante sur les fonds vaseux et sablo-vaseux, entre le niveau des basses mers et 70 m de profondeur (maximum 521 m de profondeur[5]).
Les ichtyologues constatent une remontée vers le nord de l'espèce, probablement en raison du réchauffement des eaux marines, dans le contexte du réchauffement climatique[6].
Toxicologie, Ă©cotoxicologie
C'est un animal filtreur qui se montre sensible à certains polluants, dont pétroliers.
On a montré après la marée noire de l'Amoco Cadiz que cette espèce a mis plus de 10 ans à reconstituer ses populations en baie de Morlaix, où elle est présente à raison d'une biomasse de 10 à 11 grammes par mètre carré (moyenne annuelle de la biomasse en poids sec décalcifié)[7] Le déficit de production dans les 11 années qui ont suivi la marée noire peut avoir affecté la biomasse des poissons se nourrissant de cette communauté[7].
Prédateurs
Abra alba est consommé par divers poissons[5] dont les merlans, les flétans nains, les limandes, les flets et les plies.
Publication originale
- (en) Wood, 1802 : Observations on the hinges of British bivalve shells. Transactions of the Linnean Society of London, vol. 6, p. 154-176 (texte intégral).
Articles connexes
Notes et références
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 16 décembre 2020
- BioLib, consulté le 3 mars 2018
- World Register of Marine Species, consulté le 3 mars 2018
- SeaLifeBase, consulté le 3 mars 2018
- SeaLifeBase espèce 47999
- Dauvin, J. C., Dewarumez, J. M., Elkaim, B., Bernardo, D., Fromentin, J. M., & Ibanez, F. (1993). Cinétique de Abra alba (mollusque bivalve) de 1977 à 1991 en Manche-Mer du Nord, relation avec les facteurs climatiques. Oceanologica acta, 16(4), 413-422.
- (en) J-C Dauvin, « Report The fine sand Abra alba community of the bay of morlaix twenty years after the Amoco Cadiz oil spill », Marine Pollution Bulletin, vol. 36, no 9,‎ , p. 669-676 (DOI 10.1016/S0025-326X(98)00058-7).
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Abra alba (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Abra alba (W. Wood, 1802) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Abra alba (W. Wood, 1802) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Abra alba (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Abra alba (taxons inclus) (consulté le )
- (fr) Référence SeaLifeBase : (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Abra alba Wood 1802 (consulté le )
- (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Abra alba (W. Wood, 1802) (consulté le )
- (en) Marine Biodiversity and Ecosystem Functioning : Abra alba
- (en) Marine Life Information Network : Abra alba
- (fr) Référence INPN : Abra alba (W. Wood, 1802) (TAXREF)