Accueil🇫🇷Chercher

Abbaye Notre-Dame de Valsaintes

L’abbaye Notre-Dame de Valsaintes dite aussi abbaye de Simiane (ou de Boulinette ou de Bolinette) est une ancienne abbaye cistercienne, fondée par les moines de Silvacane, située sur le territoire de la commune de Simiane-la-Rotonde, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à proximité du plateau d'Albion. De 1996 à 1999, une partie des bâtiments a été restaurée et le jardin, aménagé en roseraie. Le site est ouvert au public depuis 1999.

Abbaye Notre-Dame de Valsaintes
image de l'abbaye
Chapelle de l'abbaye de Valsainte

Nom local Boulinette ou Simiane
Diocèse Ancien diocèse d'Apt
Patronage Saint Marc[1]
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCCCLXXXVI (486)[2]
Fondation 1180
1657
DĂ©but construction 1660
Fin construction 1672
Dissolution 1792
Abbaye-mère Abbaye de Silvacane
Lignée de Abbaye de Morimond
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
PĂ©riode ou style

CoordonnĂ©es 43° 57′ 30″ nord, 5° 35′ 34″ est[3]
Pays Drapeau de la France France
Province Comté de Provence
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Commune Simiane-la-Rotonde
Site http://www.valsaintes.org
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
(Voir situation sur carte : Alpes-de-Haute-Provence)
Abbaye Notre-Dame de Valsaintes
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Abbaye Notre-Dame de Valsaintes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame de Valsaintes

Histoire

Site préhistorique et antique

Le site de Valsaintes est occupé au paléolithique : des outils de cette période y ont été découverts. À l'époque historique, dans l'Antiquité, le site est dédié à Belenos, d'où le nom actuel de Boulinette ou Bolinette[4].

Fondation

Un moine irlandais, Malachie d'Armagh, exprima le désir, à son retour de Rome vers l'Irlande en 1144, de fonder un monastère dans cette vallée. Cette volonté s'accomplit, près de quarante années plus tard, grâce à un don du seigneur de Simiane, Bertrand Raimbaud, effectué en présence de Norbert, Augier et Albéric, respectivement père abbé, cellérier et prieur de Silvacane[1]. L'abbaye est fondée en 1180 par des moines de l'abbaye de Silvacane. À cette époque, elle n'occupe pas le site actuel, mais un petit vallon situé à deux kilomètres environ, dans l'ancienne commune de Valsaintes, au lieu-dit actuel « L'Abbadie » (ou « Labadie »), près de la source du Calavon[5]. Le nom de Valsaintes est d'ailleurs hérité de cette vallée et est inapproprié pour qualifier l'édifice actuel, bâti sur une éminence.

Les recherches du XIXe siècle et postérieures ont permis d'établir qu'un monastère pré-existait à cet endroit avant la donation de Bertrand Raimbaud, monastère (ou ermitage) qui avait été détruit par les incursions sarrasines et rebâti à l'occasion de l'affiliation cistercienne[6] - [1].

Moyen Ă‚ge

Les moines défrichent et mettent en culture le vallon ; la particularité de Valsaintes est l'établissement d'une verrerie, qui devient assez rapidement très réputée[5].

La peste noire décime les rangs des moines ; les ravages des grandes compagnies achèvent de ruiner le monastère. En 1425, les moines survivants s'enfuient et se réfugient à Silvacane[1].

Restauration au XVIIe siècle

L'abbaye est transférée sur le site actuel à la suite de la requête de Don Tédénat et l'ordonnance de Monseigneur de Morimond par son décret du . La nouvelle église abbatiale est consacrée le , par le prieur Dom Jacques le Gras, nommé ensuite de Valsaintes par l'abbé Morimond[5].

Les abbayes de Morimond et Cîteaux se disputaient depuis sa création la filiation de Valsaintes. Le Parlement d'Aix fut saisi de ce litige et le , Dom François de Bergue fut maintenu dans sa possession.

Abbaye après la Révolution

En 1790, les révolutionnaires chassent les moines. L'abbaye est transformée en ferme, puis écurie et bergerie[7], avant d'être complètement abandonnée[8]. En 1996, l'association ATHRE (art, tradition, histoire, recherche, environnement) rachète l'abbaye et décide sa mise en valeur[9].

L'abbaye

Site originel

L'abbaye implantĂ©e Ă  l'Abadie est de taille modeste ; l'Ă©glise abbatiale, bâtie Ă  la fin du XIIe siècle, ou au dĂ©but du XIIIe siècle, a plutĂ´t les dimensions d'une chapelle, selon Raymond Collier. Les murs Ă©pais (1,25 mètre d'Ă©paisseur) ont subsistĂ©, mais pas la voĂ»te. La chapelle est aujourd'hui utilisĂ©e comme cellier[1].

Site de Boulinette

Le site de Boulinette appartenait déjà aux moines à l'époque médiévale ; les abbés y avaient élevé un château qui servit de base à la reconstruction d'une abbaye. C'est un corps de logis rectangulaire, assez bien conservé en 1986, haut de deux étages, dont la partie inférieure est occupée par l’église. Cette aile remonte, selon l'estimation de Raymond Collier, au XVIIe siècle, « vers 1668-1670 ». L’autre aile, partiellement ruinée au XXe siècle, date probablement du XVIIIe siècle. Depuis 1996, les parties dégradées ont été restaurées[1].

Roseraie et jardin

  • Rosier arbuste
    Rosier arbuste
  • Coin repos
    Coin repos
  • Rosier couvre-sol
    Rosier couvre-sol

Un jardin a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en roseraie autour des bâtiments restaurĂ©s et ouvert en 1999[10]. Le jardin, comptant 600 espèces de roses[8], a reçu le label « jardin remarquable » en , le label « 1 % pour la planète » en , et le label « arbre remarquable » en , attribuĂ© Ă  un chĂŞne pubescent blanc de trois cents ans[11]. La plupart des variĂ©tĂ©s de roses (rosiers buissons, grimpants, anciens, arbustes, couvre-sols, lianes, pleureurs, tiges, etc.) sont disponibles Ă  la vente dans la boutique-jardinerie de l'abbaye ainsi que leurs produits homĂ©opathiques pour traitement[12].

À l'automne 2012, plus de trois cents espèces végétales sélectionnées pour leur résistance à la sécheresse ont été plantées pour créer un jardin sec.

En 2015, débute la création du potager agroécologique avec des premiers chantiers de bénévoles. Le premier travail a été la restauration des murets de pierres sèches nécessitant un démontage de ces ouvrages très anciens dans lesquels une végétation sauvage avait poussé. Une réserve d'eau de 1 200 litres a été réalisée. Des bacs à compost ont été mis en place. Les cultures sont organisées sur la base d'associations bénéfiques de légumes ou de fleurs, avec l'usage de plantes « engrais verts » permettant d'enrichir le sol. Une optimisation de l'espace alimente aussi la réflexion de choix des légumes en fonction de leur temps de culture.

Le jardin de l'abbaye de Valsaintes est ouvert Ă  la visite.

Abbés

(liste non exhaustive) La numérotation des abbés donnée par Hugues Du Tems n'est pas reprise ici par suite des abbés nommés par Cîteaux et d'autres par Morimond.

  • 1191 - Ogier, (Ogerius), cette annĂ©e-lĂ  la donation de la Terre de Bolinette lui est confirmĂ©e par Bertrand Rambaud de Simiane et il reçut dans la mĂŞme annĂ©e la troisième partie de la seigneurie de Corbières, qui lui fut faite par le comte Guillaume IV de Forcalquier, Bertrand Amic, Seigneur de Cadarache, BĂ©atrice son Ă©pouse, Guillaume Amic son frère, ajoutèrent Ă  ce don une cession des droits et des biens qu'ils avaient eux-mĂŞmes en ces lieux. Ce qui fut confirmĂ© en 1194, par Sabeline et son fils Isnard de Saint-Martin.
  • 1198 - Étienne, ( Stephanus). C'est lui qui acquiert le 1/3 de la seigneurie de Corbières auprès d'Isnard de Corbières. Raymond de Pierre-Vert, gratifia aussi cet abbĂ© de deux domaines situĂ©s Ă  Corbières.
  • 1204 - Guillaume Ier , (Guillelmus). Était en poste Ă  cette date, comme il paraĂ®t par la permission que Boniface de Vachères lui accorda de faire paĂ®tre les troupeaux de l'abbaye dans le territoire de Vachères.
  • 1215-1225 - Thibaud, en poste Ă  cette date, ainsi qu'en 1225, date Ă  laquelle Guillaume de Corbières lui donna tous les droits seigneuriaux qu'il avait en ce lieu
  • 1247 - R.... On ne le connaĂ®t que sous cette seule initiale. Cette annĂ©e-lĂ  BĂ©atrix, comtesse de Provence, lui confirma la donation faite par Guillaume comte de Forcalquier, Ă  son abbaye en 1191, Bertrand et Gobelin Amic, s'Ă©tant aussi dĂ©mis en sa faveur d'une partie des biens qu'ils avaient Ă  Corbières, Bertrand Amic leur neveu en confirma l'acte le
  • 1252 - Antoine Ier , Ă©tait en poste Ă  cette date
  • 1258 - Étienne II , qualifiĂ© de Clericus electus & confirmatus Vallis Sanjæ, dans un titre de l'annĂ©e.
  • 1268 - Bernard Ier Bertrand , en poste cette annĂ©e-lĂ . Transigea avec Raymond d'Agoult.
  • 1279 - Pierre Ier Alboin , (Alboinus), en poste cette annĂ©e-lĂ 
  • 1282 - Bertrand en poste cette annĂ©e-lĂ .
  • 1284-1287 - Pierre II Rostaing , (Rostagnus), en poste Ă  ces dates-lĂ 
  • 1293 - RĂ©gis de Banco
  • 1296 - Audibert de Gordes (Audibertus de Cordua)
  • 1305 - Raymond Ier
  • 1309 - Hugues de Camarey (Commarcii)[13], prĂŞta hommage au comte de Provence Robert d'Anjou le pour tous les droits seigneuriaux qu'il possĂ©dait Ă  Corbières[14].
  • 1320 - Guillaume II de Cadenet (Cadeneto), issue d'une famille noble de Provence, Ă©tait abbĂ© Ă  cette date. Le pape Jean XXIII lui donna l'Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle au diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux en 1323.
  • 1323 - Bernard II (Bernardus), Prieur Claustral de l'Abbaye Notre-Dame de Candeil au diocèse d'Albi, fut pourvu de celle de Valsaints en 1323. Le Pape Jean XXII le commit en 1328, pour rĂ©former l'Abbaye Sainte-Marie de Valmagne, au diocèse d'Agde et le transfĂ©ra la mĂŞme annĂ©e Ă  l'Abbaye de Candeil.
  • 1330-1337 - Guillaume III Gauthier (Gauterii), fut fait abbĂ© par bulles du Pape Jean XXII, en 1330 et possĂ©da cette abbaye jusqu'en 1337
  • 1338 - Étienne III , nommĂ© cette annĂ©e-lĂ 
  • 1346 - Raymond II de Constant
  • 1351 - Pierre III de Sorgie , il prĂŞta hommage Ă : Jeanne Ire de Naples, Comtesse de Provence, pour ce qu'il possĂ©dait du Fief de Corbières. Il vivait encire en 1361
  • 1366 - Paul Atanulphe , il assista en 1370 Ă  la translation des reliques de Saint ElzĂ©ar de Sabran, faite par le Cardinal Anglic de Grimoard, LĂ©gat du Pape. Il dĂ©cĂ©da vers l'an 1373
  • 1374 - Rostaing (Rostagnus)
  • 1377 - Antoine II, qualifiĂ© de seigneur justicier de ce lieu le
  • 1400 - Bernard III CĂ©roni Ă©tait abbĂ© en cette annĂ©e. Il nomma Ă  la cure de Carniol en 1404. Après sa mort, l'abbaye fut abandonnĂ©e par les religieux Ă  cause des ravages des guerres du siècle prĂ©cĂ©dent, elle fut rĂ©unie Ă  l'Abbaye de Silvacane, par l'abbĂ© de CĂ®teaux et le Chapitre gĂ©nĂ©ral de cet Ordre confirma la rĂ©union des deux monastères en 1425
  • 1425-1432 - Antoine III de Boniface (Bonifacii), Ă©tait en mĂŞme temps abbĂ© de Silvacane Ă  cette pĂ©riode. Mais cette dernière abbaye fut ruinĂ© par une grande inondation de la Durance en 1440 et ses biens furent unis au Chapitre de la MĂ©tropole d'Aix et les abbĂ©s de Valsaintes rĂ©tablis. Il engagea la juridiction de Corbières en 1425 pour cent florins Ă  BĂ©renguière Savine, veuve de Jean de la Croix, seigneur du mĂŞme lieu, l'affaire n'en restera pas lĂ .
  • 1440-1461 - Gaspard Nigrelly ou NĂ©grel, moine de l'Abbaye de SĂ©nanque, devient abbĂ© le . Il obtient le une sentence qui le rĂ©intĂ©grait dans la juridiction de Corbières que son prĂ©dĂ©cesseur avait engagĂ©e en 1425. Cet abbĂ© dĂ©cĂ©da en 1461.
  • 1461 - Honorat Almaric (Almariciou Amandi), de la branche des seigneurs d'Esclagon, moine de l'Abbaye Saint-Victor de Marseille, il Ă©tait avant son abbatiat Prieur de l'Abbaye de La Celle. Il assista aux États de Provence, tenus Ă  Aix en 1487, il y siĂ©gea après les abbĂ©s de Saint-Victor et de SĂ©nanque et juste avant les dĂ©putĂ©s des Ă©vĂŞques. Il fit faire en 1496 une fontaine Ă  Manosque ainsi que l'assure le père Colombi en son : Histoire de la Ville d'Aix. Il fut inhumĂ© dans l'abbaye de Saint-Victor.
  • 1501 - Seris Maurin (Serisius Maurini), il fut commis en 1503 par les Ă©vĂŞques de Grasse: Jean-AndrĂ© Grimaldi et de Digne: Antoine Guiramand, pour rĂ©former les Monastères de Provence. Commission leur fut donnĂ©e par le Cardinal d'Amboise, LĂ©gat en France, en exĂ©cution des bulles d'Alexandre VI du 16 des Calendes de juin.
  • 1531 - Robert de Nidis, prĂ©vĂ´t de l'Ă©glise de Marseille, Prieur de l'Abbaye Saint-Maximin, fit hommage au roi de France François Ier, en 1531 et donna le dĂ©nombrement des domaines de son abbaye; il paraĂ®t qu'elle possĂ©dait la troisième partie de la seigneurie de Corbières. Il Ă©tait encore abbĂ© en 1533.
  • 1548 - Gabriel de Laye ou de l'Haye, chanoine de l'Ă©glise d'Albi, jouissait de l'abbaye en 1548. Il dĂ©cĂ©da le
  • 1566 - BenoĂ®t de Bonajust - Il transigea le , avec Melchionne de la Croix, dame de Corbières veuve de François, Marquis d'Oraison, Ă  laquelle il cĂ©da tous les droits qu'il avait Ă  prĂ©tendre sur la terre de Corbières. De son cĂ´tĂ© la dite dame, s'obligea d'acquĂ©rir, au profit de l'abbaye la Seigneurie de Montsalier, ou de lui assigner en fonds deux-cents florins de rente. En exĂ©cution de cet accord, les hĂ©ritiers de Melchionne après avoir longtemps payĂ© cette rente, en ont enfin assignĂ© le paiement sur les moulins de Cadenet[15]
  • 1569 - Jacques de Bonajust , succĂ©da Ă  BenoĂ®t vers cette date.
  • 1579-1595 - Jean de Ris (Risio), Chanoine-sacristain de l'Ă©glise d'Apt, abbĂ© Ă  cette date.
  • 1595-1600 - Thomas Illy , Protonotaire du Saint-SiĂ©ge, vicaire, natif de Bonnieux, fut pourvu de cette abbaye en vertu de la rĂ©signation de Jean Ris en 1595. Il prĂŞta hommage au roi Henri IV, le . DĂ©cĂ©dĂ© en 1600, LĂ©onard Charles fut Ă©tabli Ă©conome de l'abbaye jusqu'en 1604, sans ĂŞtre le titulaire.
  • 1604-1612 - Jean-Baptiste d'Oraison , de la Maison des Vicomtes de Cadenet, fait abbĂ© en 1604.
  • 1612-1622 - Alphonse d'Oraison
  • 1622-1649 - Jean-Nicolas de Garnier , des seigneurs de Montfuron, fut pourvu de l'abbaye par bulles du Pape GrĂ©goire XV du 4 des Ides de novembre 1622 et dĂ©cĂ©da en 1649. Il est l'auteur de poèmes collectĂ©s dans Recueil des vers de M. de Montfuron, abbĂ© de Valsainte. Desquels la plus grande partie n’a point encore estĂ© veue ni imprimĂ©e, Chez David, Aix, 1632, 8°, 102 p[16].
  • 1649- ? - Henri de Garnier , de la mĂŞme famille que le prĂ©cĂ©dent Ă  qui il succĂ©da Ă  son dĂ©cès. En 1657, il transigea avec les religieux de CĂ®teaux et leur abandonna la terre de Bolinette, pour l'entretien des religieux qui rĂ©sidaient dans l'abbaye, le tout en exĂ©cution d'un arrĂŞt qui ordonnait que la troisième partie des biens de ce monastère leur serait assignĂ©e. Ă€ la suite de la requĂŞte de Dom TĂ©dĂ©nat, monseigneur l'abbĂ© de l'Abbaye de Morimond ordonne le transfert de Valsaintes au château de Boulinette Ă  la condition de conserver son nom et ordonne la construction d'une Ă©glise.
  • 1674-1731 - Alphonse de Pajot du Pont, Conseiller-clerc au Parlement de Paris, aussi abbĂ© de l'Abbaye Saint-Jacques de Provins, pourvu de Valsaintes en 1674.
  • 1683-1684 - Jacques le Gras , nommĂ© abbĂ© par l'abbĂ© de Morimond, le Parlement d'Aix le destitua le au profit de François de Bergue, confirmĂ© dans ses fonctions d'abbĂ©[17].
  • 1683- ? - François de Bergue , c'est lui qui consacra la nouvelle Ă©glise du château de Boulinette le et qui fut nommĂ© Prieur de Valsaintes le par l'abbĂ© de l'Abbaye de Citeaux. Il sortit vainqueur d'une lutte qui l'opposa au Prieur Dom Jacques Le Gras lui aussi abbĂ© de Valsaintes, nommĂ© par Morimond.
  • 1731-1736 - Claude-François de Narbonne-Pelet , Doyen de l'Ă©glise CollĂ©giale Notre-Dame-des-Pommiers de Beaucaire, succĂ©da au prĂ©cĂ©dent en 1731 et se dĂ©mit en 1736.
  • 1736- ? - François Jules de Novy , de la ville de NĂ®mes, abbĂ© de l'Abbaye Sainte-Marie de Villelongue, a obtenu ses bulles du Pape ClĂ©ment XII, le , il prit possession par Procureur le suivant[18].

Armoiries

  • « De sinople Ă  un Ă©cureuil d'argent, coupĂ© d'or Ă  un pairle de gueules Â»

Terriers, propriétés

Prieurés

  • PrieurĂ© de Corbières (1191)

Fiefs

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • l'AbbĂ© FĂ©raud, Souvenirs religieux,
  • Hugues Du Tems, docteur en Sorbonne, etc. Le ClergĂ© de France, ou tableau historique et chronologique des archevĂŞques, Ă©vĂŞques, abbĂ©s et abbesses et chefs des chapitres principaux du Royaume depuis la fondation des Ă©glises jusqu'Ă  nos jours, chez Delalain, Paris, 1774, 4 vol., t. I, p. 53-58.
  • Lettre d'information avril 2015 : Abbaye de Valsaintes

Notes et références

  1. Daniel Thiery, « Simiane-La-Rotonde », sur http://www.archeoprovence.com, Archéoprovence, (consulté le ).
  2. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 282.
  3. Michel Lalos, « Calendrier solaire naturel », sur http://michel.lalos.free.fr, (consulté le ).
  4. « L'abbaye et ses origines », sur http://www.valsaintes.org/ (consulté le ).
  5. « Histoire de l’Abbaye de Valsaintes », sur http://www.valsaintes.org/ (consulté le ).
  6. Elzéar Boze, Histoire d'Apt, Trémolière, , 387 p. (lire en ligne), p. 368.
  7. « Valsaintes », sur http://www.cister.net, Charte européenne des abbayes et sites cisterciens (consulté le ).
  8. Izabel Tognarelli, La France des jardins, Petit Futé, , 336 p. (ISBN 9782746920927, lire en ligne), p. 292.
  9. « A.T.H.R.E », sur http://www.valsaintes.org/ (consulté le ).
  10. Collectif, Abbaye de Valsaintes, Editions Association ATHRE Abbaye de Valsaintes, 60 p. (ISBN 978-2-9537399-0-9), p. 41
  11. « Les Labels », sur http://www.valsaintes.org/ (consulté le ).
  12. La pépinière de rosiers de l'abbaye de Valsaintes
  13. Gall. Christ.
  14. C'est par erreur que Hugues Du Tems dans l'ouvrage cité en référence mentionne le roi René qui naîtra plus d'un siècle après. Robert d'Anjou (1277-1343), (ne sera roi qu'en septembre 1309), roi René (1434-1480)
  15. Abbé Féraud, op.cit., p. 67-71. & Hugues Du Tems, op.cit., p. 57.
  16. « Un poème de Jean-Nicolas Garnier de Montfuron, abbĂ© de Valsaintes (04) Â», GĂ©nĂ©Provence, aoĂ»t 2014.
  17. Histoire de l'abbaye de Valsaints par les Amis de l'Abbaye de Valsaintes
  18. Liste extraite de Hugues Du Tems, op.cit. t. I, p. 53-58.
  19. Prye et son histoire
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.