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7e régiment de spahis algériens

unité de cavalerie française d'origine algérienne

7e régiment de spahis algériens
Image illustrative de l’article 7e régiment de spahis algériens
Insigne du 7e régiment de spahis algériens

Création 1915
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type régiment de Spahis
Rôle Cavalerie
Inscriptions
sur l’emblème
MAROC 1925-1926
Guerres Guerre du Rif
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Décorations Croix de guerre 1939-1945

Le 7e régiment de spahis algériens (7e RSA), unité de cavalerie de l'armée d'Afrique, est une formation de spahis créée en 1915 et dissoute en 1962.

De 1914 à 1917

En 1914 le 2e régiment de marche de spahis algériens est créé. Il devient le 7e régiment de spahis algériens en 1915 et dissout en 1917[1].

De 1921 à 1939

Le 7e régiment de spahis algériens (7e RSA) est recréé en 1921[1] à Taza (Maroc)[2]. Le capitaine Henri de Bournazel y sert au sein du 2e escadron en 1921.

En 1923, le régiment est remis sur pied à Orange par les 3e et le 4e escadrons après que les deux premiers escadrons ont rejoints le 2e RSA. Le 7e RSA repart au Maroc et participe à la campagne du Rif en 1925-1926[2].

Il retourne ensuite en garnison à Orange puis rejoint Montauban en octobre 1936[2].

Le 7e régiment de spahis est en garnison à Montauban en , quand il est requis pour appliquer le plan de barrage dans les Pyrénées-Orientales. Ce plan vise à empêcher les militaires de l’armée populaire de la République espagnole, vaincue par les rebelles franquistes, en pleine Retirada, de passer en France. L’interdiction d’entrer est levée du 5 au [3].


En 1939 et 1940

Cavaliers du 7e RSA internés en Suisse en juin 1940.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le régiment constitue avec le 9e RSA la 2e brigade de spahis. Durant l'hiver 1939-1940, cette brigade assure la surveillance d'une zone qui s'étend de la frontière suisse[4] à la région de Dannemarie et Altkirch. Au mois de , il gagne le Doubs pour freiner la progression allemande à l'est de Besançon. Ainsi, entre le 14 et le 18, la brigade résiste devant Maîche, Damprichard et Vercel malgré un armement dérisoire.

À court de munitions, la brigade est contrainte de déposer les armes le à 18 heures. Elle reçoit les honneurs de la guerre de la part de leurs adversaires et les officiers peuvent conserver leur sabre. Quelques éléments du 7e RSA parviennent cependant à gagner la Suisse.

De 1943 à 1945

En 1943, la 1re brigade de spahis à cheval est reformée en Afrique du nord avec le 7e RSA et le 5e RSM. En , cette brigade arrive en France et rétablit l'ordre dans la région toulousaine. En hiver, elle est envoyée en Alsace dans la région de Huningue-Mulhouse et atteint le Rhin à Chalampé le après une belle manœuvre de débordement à cheval[5]. Elle perd toutefois son chef de corps, le colonel Winsback, près de Mulhouse. Par la suite, elle nettoie la Forêt Noire et atteint finalement le col de l'Arlberg[5]. La brigade était la dernière unité de cavalerie française engagée à cheval en Europe[6].

De l'après-guerre à la dissolution

Tenue d'un capitaine du 7e spahis algériens telle que portée à Senlis vers 1955.
Démonstration du 7e spahis à Groningue (Pays-Bas) en 1961.

La brigade est dissoute en 1946. Elle laisse place à deux groupes d'escadrons autonomes algéro-marocains composés chacun d'un escadron du 7e RSA et du 5e RSM, stationnés à Senlis et Baden-Baden. Dès 1948, le deuxième groupe prend le nom de 7e groupe d'escadrons de spahis algériens (7e GESA) alors que l'escadron marocain laisse la place à un escadron algérien. En 1955, l'unité devient simple escadron monté (7e ESA), servant comme Garde d'honneur[6], avant d'être dissous en 1962[2].

Inscription à l'étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscription suivante :

étendard

Décorations

Garnisons

Références

  1. « Historiques : Régiments de Spahis », sur www.unabcc.org (consulté le )
  2. Claude Aïcardi et C. Girard, « Historique succint du 7e régiment de spahis algériens », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le )
  3. René Grando, Jacques Queralt, Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Llibres del Trabucaire, Perpignan, 1991, 2e édition. (ISBN 2-905828-32-3), p. 186
  4. Philippe Garraud, « Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 230, no 2,‎ , p. 59 (ISSN  et , DOI , lire en ligne, consulté le )
  5. Hervé De Parseval, « La cavalerie blindée à l'aune de l'armée moderne », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1,‎ , p. 93 (ISSN  et , DOI , lire en ligne, consulté le )
  6. Thierry Noulens, « D’une équitation utilitaire à une équitation sportive », Inflexions, vol. N° 19, no 1,‎ , p. 57 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le )
  7. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 85
  8. « 7e Régiment de Spahis Algériens », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )

Sources