En 1914 le 2erégiment de marche de spahis algériens est créé. Il devient le 7e régiment de spahis algériens en 1915 et dissout en 1917[1].
De 1921 à 1939
Le 7e régiment de spahis algériens (7e RSA) est recréé en 1921[1] à Taza (Maroc)[2]. Le capitaine Henri de Bournazel y sert au sein du 2e escadron en 1921.
En 1923, le régiment est remis sur pied à Orange par les 3e et le 4e escadrons après que les deux premiers escadrons ont rejoints le 2e RSA. Le 7e RSA repart au Maroc et participe à la campagne du Rif en 1925-1926[2].
Il retourne ensuite en garnison à Orange puis rejoint Montauban en octobre 1936[2].
À court de munitions, la brigade est contrainte de déposer les armes le à 18 heures. Elle reçoit les honneurs de la guerre de la part de leurs adversaires et les officiers peuvent conserver leur sabre. Quelques éléments du 7e RSA parviennent cependant à gagner la Suisse.
De 1943 à 1945
En 1943, la 1re brigade de spahis à cheval est reformée en Afrique du nord avec le 7e RSA et le 5e RSM. En , cette brigade arrive en France et rétablit l'ordre dans la région toulousaine. En hiver, elle est envoyée en Alsace dans la région de Huningue-Mulhouse et atteint le Rhin à Chalampé le après une belle manœuvre de débordement à cheval[5]. Elle perd toutefois son chef de corps, le colonel Winsback, près de Mulhouse. Par la suite, elle nettoie la Forêt Noire et atteint finalement le col de l'Arlberg[5]. La brigade était la dernière unité de cavalerie française engagée à cheval en Europe[6].
De l'après-guerre à la dissolution
Tenue d'un capitaine du 7e spahis algériens telle que portée à Senlis vers 1955.
La brigade est dissoute en 1946. Elle laisse place à deux groupes d'escadrons autonomes algéro-marocains composés chacun d'un escadron du 7e RSA et du 5e RSM, stationnés à Senlis et Baden-Baden. Dès 1948, le deuxième groupe prend le nom de 7e groupe d'escadrons de spahis algériens (7e GESA) alors que l'escadron marocain laisse la place à un escadron algérien. En 1955, l'unité devient simple escadron monté (7e ESA), servant comme Garde d'honneur[6], avant d'être dissous en 1962[2].
Inscription à l'étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscription suivante :
René Grando, Jacques Queralt, Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Llibres del Trabucaire, Perpignan, 1991, 2e édition. (ISBN2-905828-32-3), p. 186
Philippe Garraud, « Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 230, no 2, , p. 59 (ISSN et , DOI , lire en ligne, consulté le )
Hervé De Parseval, « La cavalerie blindée à l'aune de l'armée moderne », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1, , p. 93 (ISSN et , DOI , lire en ligne, consulté le )
Thierry Noulens, « D’une équitation utilitaire à une équitation sportive », Inflexions, vol. N° 19, no 1, , p. 57 (ISSN , DOI , lire en ligne, consulté le )
Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 85