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403e rĂ©giment d'infanterie

Le 403e régiment d'infanterie (403e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915 avec des éléments provenant des dépôts des 3e et 6e régions militaires (Rouen et Châlons-sur-Marne).

403e RĂ©giment d'Infanterie
Création 21 mars 1915
Dissolution 21 avril 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Terre
Type RĂ©giment d'Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
L'Aisne 1917-1918
SOMME-PY 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1917 - Chemin des Dames
1918 - 2e Bataille de la Marne
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918

Les régiments dont le numéro est supérieur à 400 sont des régiments de marche.

Création et différentes dénominations

  • : Constitution du 403e rĂ©giment d'infanterie (Ă  trois bataillons) au camp de Mailly avec des Ă©lĂ©ments venus des dĂ©pĂ´ts de la 3e rĂ©gion militaire et de la 6e rĂ©gion militaire.

Chefs de corps

  • - : lieutenant-colonel Pernot
  • - : commandant Bastien (par intĂ©rim)
  • - : colonel Roland-Cadet. Le , au quartier gĂ©nĂ©ral de la Ve armĂ©e Ă  Jonchery, le colonel Roland-Cadet reçoit des mains de SAR le prince Arthur de Connaught l'Ordre des compagnons de Saint-Michel et Saint-Georges.
  • - : lieutenant-colonel Collet

Drapeau

Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[1] :

Il obtient la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918, avec deux citations à l'ordre de l'armée, le .

Historique des garnisons, combats et batailles du 403e RI

Première Guerre mondiale

Affectations :

1915

1916

  • Champagne : Souain

1917

  • Mars – avril : secteur de Reims: BĂ©theny
  • 15 avril : Bataille du Chemin des Dames.
    • Les Cavaliers de Courcy. Offensive du : secteur de Reims ; les Cavaliers de Courcy : Ă  6 heures du matin les compagnies du 403e s'emparent du saillant faisant un grand nombre de prisonniers puis repoussent un bombardement et une contre-attaque Ă  6h40 puis tout au long de la matinĂ©e jusque dans la soirĂ©e ou les Allemands bombardent, et contre-attaquent avec des « projections de liquides enflammĂ©s ». MalgrĂ© 17 contre-attaques, Ă  23 heures, les objectifs du rĂ©giment ont Ă©tĂ© atteints et conservĂ©s et 200 prisonniers ont Ă©tĂ© capturĂ©s.
    • : Ă  5 h 30 un nouveau bombardement suivi d'une nouvelle contre-attaque qui Ă©choue.
    • 18 au : bombardement, attaques allemandes et combats Ă  la grenade se succèdent, sans avantages notables. Les portions perdues sont reconquises.
    • : le 403e est relevĂ© par 293e RI.
    • Durant le sĂ©jour dans ce secteur les pertes Ă©prouvĂ©es par le rĂ©giment sont de 444 officiers et soldats : tuĂ©s 84 (1 officier et 83 hommes), blessĂ©s 331 (7 officiers et 324 hommes) et 29 disparus.
  • - : Hurtebise, Craonne. Le , Ă  19 heures, après une prĂ©paration mĂ©ticuleuse de la part du gĂ©nĂ©ral Pierre des Vallières, commandant la 151e division d'infanterie, les deux premiers bataillons du 403e RI, se lancent Ă  l'assaut des hauteurs en direction de la ferme d'Hurtebise, sur le Chemin des Dames.
La caverne du Dragon, aujourd'hui musée. C'est depuis la vallée que l'on voit à l'arrière-plan que s'élança le 403e.

Ils atteignent leur objectif une heure plus tard après s'être emparés de la caverne du Dragon position jugée inexpugnable dans les creutes calcaires. Les contre-attaques allemandes lancées le 1er et le seront repoussées. Le 403e RI sera alors relevé par son « régiment frère », le 410e. Cet exploit vaudra au 403e une seconde citation à l'ordre de l'armée.

1918

L'ensemble de la 151e division tient alors des positions sur le front entre l'extrémité ouest du Chemin des Dames et approximativement Coucy-le-Château. C'est justement l'un des principaux axes de l'offensive allemande, qui se déclenche le . La division se trouve dans une position délicate, car elle doit faire face à des adversaires dont la supériorité numérique est écrasante[2]. Le 403e RI (comme le 410e) opposera une vive résistance, mais sera contraint de reculer constamment depuis une ligne Terny-Sorny-Juvigny jusqu'à Fontenoy, au nord-ouest de Soissons, puis de là jusqu'à Laversine et Cutry au sud-ouest de Soissons. Les combats ont été d'une rare violence et les pertes françaises sont considérables. Le général Pierre des Vallières, venu se rendre compte de la situation, a été tué le près de Terny-Sorny. Au au soir, pour le seul 2e bataillon du 403e, sur 16 officiers présents le , un seul est indemne… Quatre ont été tués, deux ont été faits prisonniers, neuf autres sont blessés et hospitalisés.

  • : attaque de la ligne Hundling-Stellung[3]

Personnages célèbres ayant servi au 403e RI

Notes et références

  1. Service Historique de la DĂ©fense, DĂ©cision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  2. La VIe armée, qui occupe cette zone, ne comptait alors que huit divisions en première ligne et quatre en réserve, alors que l'attaque allemande était conduite avec 25 divisions et 17 autres qui allaient intervenir dans les jours suivants.
  3. La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande composée de tranchées, casemates, barbelés.... qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.

Sources et bibliographie

  • Historique du 403e rĂ©giment d'infanterie. 1915-1919, Rouen, H. Defontaine, , 32 p., lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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