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2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine | ||
Insignes du 2e BCCP (haut) et du 2e RPIMa (bas). | ||
Création | 1947 | |
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Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Troupes de marine | |
Rôle | Parachutiste d'infanterie | |
Garnison | Saint-Pierre à La Réunion | |
Couleurs | Rouge et bleu | |
Devise | « À la vie. À la mort » (jusqu'au 5 juillet 1962) Depuis : « Ne pas subir »[1] |
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Inscriptions sur l’emblème |
Indochine (1947-1954) Port-Saïd (1956) AFN (1952-1962) |
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Anniversaire | La Saint-Michel Bazeilles |
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Guerres | Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie Crise du canal de Suez Crise de Bizerte Guerre civile djiboutienne |
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Fourragères | Aux couleurs du ruban de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures | |
Décorations | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs quatre palmes |
Le 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (ou 2e RPIMa) est une unité d'infanterie parachutiste de l'armée française créée en 1947. Il est l'héritier du 2e BCCP et des parachutistes coloniaux.
Sommaire
Historique
En 1947, le 2e bataillon colonial de commandos parachutistes (2e BCCP) part pour l'Indochine, où il combattra jusqu'en 1953 en deux séjours (1947-1949 et 1950-1953), cité trois fois à l'ordre de l'armée.
Recréé en 1954 2e BPC (bataillon de parachutistes coloniaux) à la citadelle de Bayonne part pour Marrakech au Maroc, dissous le .
Recréé en 1955 à Constantine (Algérie)[2], le régiment prend l'appellation de 2e régiment de parachutistes coloniaux (2e RPC par regroupement des 1er, 5e et 8e BPC dissous) puis, en 1958, de 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine. Il sert de 1955 à 1962 en Afrique du Nord. Le lors de la crise du canal de Suez, il saute en deux vagues à Port-Saïd (opération Mousquetaire) et il est cité à l'ordre de l'Armée.
En , il saute sur Bizerte et participe aux affrontements avec l'armée tunisienne.
Dissous le , le 2e RPIMa est recréé le à Ivato (Madagascar) à partir du 5e bataillon parachutistes d'infanterie de marine.
Il rejoint La Réunion en 1973 où il intègre en son sein la 2e compagnie de Bourbon, compagnie de tradition de l'île et dont un grand ancêtre est le régiment des volontaires des Bourbons (1799). Depuis La Réunion, il participe à diverses opérations : Comores (1990) Djibouti (1993/1994) Rwanda (1994) Comores, opération Azalée (1995/1996).
Le 2e RPIMa fait la démonstration de ses savoir-faire lors de l’exercice interarmées Bizerte 2008 sur la zone de sauts de L’Étang-Salé sur l'île de la Réunion[3].
Le , le 2e RPIMa effectue un saut en parachute au-dessus de la baie de Saint-Paul avec le GAM (groupe d'assaut par mer)[4].
Le , le régiment participe à un exercice militaire de grande ampleur en baie de Saint-Paul[5].
Brevet parachutiste
Insigne régimentaire
Un sabre planté avec l’inscription « Qui ose gagne » devant un parachute avec une ancre de marine soutenu par deux ailes égyptiennes. La devise « ne pas subir » apparaît au dos de l'insigne régimentaire.
L’insigne, créé par le colonel Château-Jobert, représente :
- le parachute des troupes aéroportées, les ailes égyptiennes du badge SAS britannique et le poignard arme spéciale des commandos avec la devise « Qui ose gagne », hérités des SAS ;
- l’ancre d’or des troupes de Marines ;
- les trois couleurs de la France.
Devise
Jusqu'au , sa devise était : « À la vie. À la mort ». La devise actuelle du 2e RPIMa est : « Ne pas subir »[1].
Drapeau et décorations
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6],[7]:
Sa cravate est décorée de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix des Théâtres d'opérations extérieurs. Le régiment est cité quatre fois à l'ordre de l'armée.
Insigne de béret parachutiste T.D.M. avec l'ancre de marine avec le bras armé de saint Michel, tenant dans sa main droite un glaive.