1457 en santé et médecine
Chronologies
Événements
- 21 septembre : fondation par Albert VI, archiduc d'Autriche, de l'université de Fribourg, dans le pays de Bade, où la médecine est enseignée dès l'ouverture[1].
- 25 octobre : une bulle du pape Calixte III réunit, à Flavigny en Bourgogne, la maison-Dieu Saint-Nicolas, l'hôpital Saint-Laurent et la léproserie Saint-Jacques[2].
- 26 novembre : les statuts du collège de Foix, à Toulouse, établissent une infirmerie pour les étudiants malades, et prévoient le recrutement d'un médecin « au plus bas salaire possible[3] ».
Publications
- Parution chez Gutenberg, à Mayence, du Laxiercalender (« Calendrier des purgations »), simple feuille in-folio qui constitue la première édition imprimée d'un ouvrage de médecine[4].
- Composition de la Farce de Maître Pathelin, première pièce de théâtre connue en français qui contienne une satire des médecins[5].
Personnalité
Naissances
« Frontispice » de l'Anatomie Berengario da Carpi, Venise, 1535
- Nicolas Dati (mort en 1498), philosophe et médecin de Sienne[7].
- Matthias de Miechow (en) (mort en 1523), géographe, astrologue et médecin polonais[8].
- Vers 1457 : Jacopo Berengario da Carpi (mort en 1530), médecin, anatomiste et chirurgien italien, dont les Commentaires sur Mondino (1521) sont le premier traité imprimé comportant des illustrations anatomiques[9] - [10].
Décès
Références
- Code historique et diplomatique de la ville de Strasbourg, t. 1er, Strasbourg, impr. de G. Silbermann, , 300 p. (lire en ligne), p. 37.
- « Hôpital dit maison-Dieu Saint-Nicolas », notice no IA21004037, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Minori salario quam fieri poterit… » Jules Barbot, Les Chroniques de la faculté de médecine de Toulouse du XIIIe au XXe siècle, t. 1 : 1229-1793, Toulouse, libr. Charles Dirion, , 508 p. (lire en ligne), p. 44.
- Simon de Vallambert, Colette H. Winn (édition) et Melanie E. Gregg (glossaire et répertoire), Cinq livres, de la manière de nourrir et gouverner les enfans dès leur naissance, Genève, Droz S. A., , 514 p. (lire en ligne), p. 41 et n. 67.
- Anne Sheriff, La Satire des médecins dans les pièces de l'Ancien Régime, chez l'auteur, (lire en ligne), p. 2-4.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Moïse Marvan », p. 560.
- Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 2 : D-K, Mons, H. Hoyois, , 650 p. (lire en ligne), Dati (Nicolas), p. 8.
- (it) Giovanni Maver (it), « Miechovita, Matteo », dans Enciclopedia italiana, Treccani, (lire en ligne).
- « Berengario da Carpi (1460?-1530?) », BNF 12245052.
- (en) Michael A. Chorney, Chirag D. Gandhi et Charles J. Prestigiacomo, « Berengario's Drill : Origin and Inspiration », Neurosurgical Focus, vol. 36, no 4, (lire en ligne).
- (it) Gustav Ineichen (de), « Carrara, Giovanni Michele Alberto », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 20, (lire en ligne).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.