1164 en santé et médecine
Chronologies
Fondations
- Fondation de l'hôpital-hospice de Sézanne par Henri Ier, comte de Champagne[1].
- Fondation à Soutra (en) en Écosse, par le roi Malcolm IV, d'un hôpital destiné au repos des pèlerins et placé sous l'invocation de la Sainte Trinité (House of the Holy Trinity[2]).
- Manasser Biset (en), intendant du roi Henri II, fonde un hôpital pour lépreuses à un mille au nord du village de Bradley (en) dans le Sud-Ouest du Wiltshire, en Angleterre[3].
- Vers 1164 : fondation d'une léproserie à Maldon, dans le comté d'Essex en Angleterre, par le roi Henri II[4].
Événements
- À Thanington, paroisse de Cantorbéry dans le Kent en Angleterre, le pape Alexandre III interdit aux directeurs de l'hôpital St. James d'admettre des femmes qui ne seraient pas atteintes de la lèpre[5].
- Deux plaignants sont fondés à réclamer des dommages et intérêts pour faute professionnelle, à un médecin qu'ils accusent de s'être servi de médicaments frelatés (« unwholesome medicine »), ce qui constitue l'un des premiers cas connus, en Angleterre, de cette sorte de jugement[6].
Personnalités
Décès
- Hébat-Allah (né à une date inconnue), médecin juif converti à l'islam, au service d'Al-Mustanjid, calife de Bagdad, et auteur de divers ouvrages[8] dont peut-être l'Acrabadin, recueil de médicaments composés[9].
Notes
- Alphonse Picard, « Livres nouveaux : Histoire locale », Revue des études historiques, vol. 79, , p. 244 (lire en ligne).
- (en) Samuel Lewis, A Topographical Dictionary of Scotland : Comprising the Several Counties, Islands, Cities, [etc.], vol. 1 : From Abbey to Jura, Londres, Clearfield (réimpression Baltimore, Genealogical Publishing, 1989), , 2e éd. (1re éd. 1846), 622 p. (ISBN 0-8063-1255-6, lire en ligne), p. 428, col. 2.
- (en) « Houses of Augustinian Canons : Priory of Maiden Bradley », dans R. B. Pugh (dir.) et Elizabeth Crittall (dir.), A History of the County of Wiltshire, vol. 3, Londres, , p. 295-302.
- (en) Elizabeth M. Hallam, Aspects of the Monastic Patronage of the English and French Royal Houses (c.1130-1270), vol. 1 (thèse pour l'obtention du grade de docteur en histoire), Université de Londres, (lire en ligne), p. 121.
- (en) Rotha Mary Clay, The Mediaeval Hospitals of England, Londres, Methuen and Co, , =360-[50], 30 h.t. (lire en ligne), p. 146.
- (en) B. Sonny Bal, « An Introduction to Medical Malpractice in the United States », Clinical Orhopaedics and Related Research, vol. 467, no 2, , p. 339-347 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume », p. 220, « Jean Bourgouin », p. 370.
- Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, (lire en ligne), p. 57.
- L'Acrabadin est signé du nom d'Hébat-Allah, mais son attribution reste douteuse : il pourrait avoir été rédigé par un homonyme chrétien. (Carmoly, op. cit.)
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