1160 en santé et médecine
Chronologies
Établissements
- « La léproserie de Saint-Ladre est mentionnée pour la première fois » à Montigny, près de Metz en Lorraine[1].
- La léproserie de Gorze, en Lorraine, est mentionnée comme « leprosis in Gorziensis villae potestate[1] ».
- Première mention de la léproserie des Grands Malades, « le plus ancien hospice de Huy », en Wallonie[2].
- La maladrerie Saint-Nicolas de Gravigny, près d'Évreux, en Normandie, fondée au début du siècle, est attestée dans une charte par laquelle Simon de Montfort lui accorde un jour de foire[3] - [4].
- 1160- :
- Années 1160 : « premières mentions certaines de l'hôtel-Dieu de Caen », en Normandie[6].
Naissances
- Entre et 1160 : Raoul de Longo Campo (mort à une date inconnue), maître régent ès arts, disciple d'Alain de Lille, auteur, entre autres œuvres, d'un « Regimentum sanitatis à sujet purement médical », et de « remarques d'ordre physiologique et thérapeutique dispersées dans le commentaire sur l'Anticlaudianus et dans les Distinctiones[7] ».
- Vers 1160 :
- Guy de Montpellier (mort en ), fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit[8].
- Samuel ibn Tibbon (mort vers ), médecin, fils du médecin Juda ibn Tibbon, beau-père de Jacob ben Abba Mari, et auteur, parmi d'autres traductions, de celle de l'Ars parva de Galien avec le commentaire d'Ali ibn Rodhwân[9].
Références
- Henri Hiégel, « La Lèpre dans la toponymie mosellane », Les Cahiers lorrains, no 1, , « Montigny », p. 38, « Gorze », p. 39 (lire en ligne).
- Catherine Péters, « Huy/Huy : Première intervention autour de la léproserie des Grands Malades », Chronique de l'Archéologie wallonne, no 22, , p. 178 (lire en ligne).
- « Léproserie dite maladrerie Saint-Nicolas », Notice no IPA00135536.
- Françoise Perrin et François Gantier, La Maladrerie Saint-Nicolas, Gravigny, Association Les Amis de la maladrerie, , 16 p. (lire en ligne), p. 4.
- Jacques-Guy Petit (dir.) et Jean-Paul Saint-André (dir.), Médecine et hôpitaux en Anjou : Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 336 p. (ISBN 978-2-7535-0828-6, lire en ligne), p. 47 et 68.
- Gabriel Désert, Histoire de Caen, Toulouse, Privat, coll. « Pays et villes de France » (no 2), , 345 p. (ISBN 978-2-7089-8214-7, lire en ligne), p. 39.
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Raoul de Longo Campo (de Lonchamp) », p. 253-254.
- Paul Brune, Histoire de l'ordre hospitalier du Saint-Esprit, Lons-le-Saunier, C. Martin, , 456 p. (lire en ligne), p. 28 et suiv..
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Samuel ibn Tibbon », p. 732.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.