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103e division d'infanterie de forteresse

La 103e division d'infanterie de forteresse est le nom d'une unité de l’Armée française de la Seconde Guerre mondiale, affectée à la Ligne Maginot. Elle est créée par transformation du secteur fortifié du Bas-Rhin en . La division combat face à la Wehrmacht à la fin de la bataille de France en .

103e division d'infanterie de forteresse
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type division de forteresse
Rôle Défense de ligne fortifiée
Garnison Bas-Rhin
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Opération Kleiner Bär

Chefs de la 103e division d'infanterie de forteresse

Composition

Historique

La division est créée le par transformation du secteur fortifié du Bas-Rhin, chargé de la défense du front autour de Strasbourg et de l'intégrité du front du Rhin[1].

Vers la fin de la bataille de France, la division fait face Ă  l'OpĂ©ration Kleiner Bär, une tentative de percĂ©e Ă  travers la ligne Maginot sur le Rhin, lancĂ©e par la 7e armĂ©e allemande le . L'assaut principal est menĂ© contre la 104e DIF mais la 103e DIF est attaquĂ©e en parallèle par la 557e division d'infanterie allemande qui franchit le Rhin Ă  Rhinau. Utilisant des canons anti-aĂ©riens lourds tchèques de 83,5 mm (en) et allemands de 88, les Allemands neutralisent les casemates sur le Rhin et leur artillerie bombarde les lignes arrières françaises. Le 633e rĂ©giment d'infanterie de la Wehrmacht traverse la rivière en dĂ©but d'après-midi et parvient jusqu'Ă  la troisième ligne de dĂ©fense française. Au soir, les Allemands ont Ă©tabli une tĂŞte de pont large de km dans le secteur du 34e RIF. Il s'agit de la seule avancĂ©e allemande du jour, pourtant face Ă  des rĂ©giments français privĂ©s de rĂ©serves Ă  la suite du repli de la plupart des unitĂ©s mobiles vers le sud dans les jours qui prĂ©cĂ©daient[2].

Après l'armistice le 22 et la cessation des hostilités le , la division part le 25 rendre ses armes et son équipement à Schirmeck. Remises en ordre, ses unités rejoignent Mutzig le 27 puis Strasbourg le lendemain, d'où la division part en captivité[1].

Sources

Bibliographie

  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, Ă©ditions Histoire & collections, coll. « L'EncyclopĂ©die de l'ArmĂ©e française » (no 2), (rĂ©impr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).
  • Les grandes unitĂ©s françaises : historiques succincts (en), vol. 3, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « 103e Division d’infanterie de forteresse », p. 777-787.

Notes

  1. Grandes unités françaises, p. 777-787.
  2. (en) M. Romanych et John White, Maginot Line 1940 : battles on the French frontier, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-84603-499-2, 1-84603-499-X et 978-1-84908-254-9, OCLC 320186975, lire en ligne), « Operation Kleiner Bär: assault across the Rhine », p. 88-89

Articles connexes

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