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Établissements pénitentiaires de Belle-Île-en-Mer

Les établissements pénitentiaires de Belle-Île-en-Mer constituent un ancien bagne situé à Le Palais sur l'île de Belle-Île-en-Mer (Morbihan), en France.

Colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer
Image de l'établissement
Carte postale de la colonie pénitentiaire Haute-Boulogne de Belle-Ile - Le salut au drapeau.
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de la Bretagne Bretagne
Département Morbihan
Ville Le Palais
Coordonnées 47° 21′ 09″ nord, 3° 09′ 22″ ouest
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Colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer
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Colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer
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Colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer
Architecture et patrimoine
Construction
Installations
Type Colonie pénitentiaire, puis Institution publique d’éducation surveillée
Fonctionnement
Date d'ouverture
Date de fermeture

À la fin du mois de juin 1848, des baraquements sont créés à Haute-Boulogne situé sur le glacis de la citadelle à Belle-Île-en-Mer qui deviennent , dès le de la même année, par décret du ministre de l'Intérieur, le dépôt de Belle-Île-en-Mer[1]. Il se transforme en colonie pénitentiaire à partir de 1880, en Maison d'Éducation Surveillée en 1927 puis en une institution publique d’éducation surveillée (IPES) après 1945[2]. Le ministère de la Justice acquiert, en 1902, le domaine de Bruté[3] qui devient, en 1977, après la fermeture, un centre de colonie de vacances et d'accueil de classes vertes[4].

De la prison à la colonie


L'histoire du lieu commence en 1802, lorsque Napoléon décide d'élever des fortifications sur l'île. Une partie des chantiers est d'ailleurs réalisé par l'envoi régulier de bagnards dans les décennies qui suivent[5]. Le site de Haute-Boulogne devient une prison à partir de 1848, année durant laquelle sont construits les premiers baraquements prêts à accueillir les révolutionnaires[6]. Au fil des années, plusieurs prisonniers politiques célèbres, au premier rang desquels on trouve Armand Barbès ou Auguste Blanqui, y sont enfermés. Des soldats prussiens de la guerre de 1870, au nombre de 600, y sont également détenus[7] - [5].

Avec l'avènement de la Troisième République, le gouvernement décide de lancer un programme national contre la délinquance juvénile à travers la création sur l'ensemble du territoire de 35 « colonies pénitentiaires agricoles et maritimes ». La prison de Belle-île est ainsi convertie par décision ministérielle du pour ses bâtiments de Haute-Boulogne[5].

La colonie reçoit dans l'écrasante majorité des cas des jeunes détenus acquittés comme ayant agi sans discernement mais non remis à leurs parents et, très rarement, des jeunes condamnés à un emprisonnement de six mois à deux ans. Les jeunes détenus y sont âgés de 12 à 21 ans. Durant les premières décennies d'existence de l'institution, on trouve des enfants qui peuvent être âgés de 8 à 12 ans[8].

Dans son ouvrage Le bataillon des "nuisibles" paru en 2022[9], l'historien Julien Hillion décrit le quotidien de la colonie pénitentiaire à partir de milliers de sources conservées dans les archives de la Préfecture du Morbihan. Ses travaux mettent pour la première fois en lumière la réalité des nombreuses violences dont ont été victimes les pupilles bellilois. Il y recrée également les parcours de vie des nombreux colons depuis leur naissance jusqu'à leur mort.

Dans son ouvrage, Julien Hillion remet toutefois en cause l'utilisation du terme "bagne pour enfants" pour désigner l'établissement. En effet, les pupilles n'y étaient pas soumis à des travaux forcés, élément qui constitue la condition première de l'existence d'un bagne (en Guyane ou en Nouvelle-Calédonie par exemple). Notant qu'il est utilisé dans les sources dès son ouverture, l'historien suggère d'utiliser le terme "maison de correction" pour désigner l'établissement.

Un redressement par le travail

La formation maritime est la vocation première de l'établissement. Dirigée par un ancien capitaine au long cours, la section maritime regroupe, vers 1890, une centaine de colons, avec quatre ateliers : matelotage et timonerie ; voilerie et filets ; garniture ; corderie. Un atelier de sardinerie est ajouté en 1900.

Les apprentis matelots s'exercent d'abord sur le Ville de Palais, un trois-mâts ensablé dans la cour. En 1895, l’Administration pénitentiaire met à disposition un navire de vingt-cinq mètres, le Sirena, qui peut embarquer vingt colons. Plusieurs canots (le Bangor, le Sauzon, le Locmaria, le Louis Herbette) complètent la flottille.

Les pupilles bellilois peuvent également être formés à des métiers agricoles (à la ferme de Bruté) ou industriels.

Un quotidien coercitif et violent

La discipline est extrêmement sévère. L'historien Julien Hillion explique que les pupilles bellilois subissent "une violence physique quotidienne, pourtant interdite par les règlements, qui crée rancœur et désir de vengeance"[10]. Il insiste sur le fait que les violences psychologiques font elles aussi de nombreux dégâts sur les jeunes détenus. Il ajoute enfin que ces pratiques sont dénoncées dans les journaux dès le début du XXe siècle, bien avant la campagne de presse des années 1930[11].

L'institution devient en 1927 une Maison d'Éducation Surveillée puis, en 1945, un Institut Public d’Éducation Surveillée (IPES). En 1967, 80 jeunes étaient encore enfermés à Haute-Boulogne. L’établissement ferme définitivement le .

Révolte de 1934

La colonie pénitentiaire de Belle-Île est restée célèbre par la révolte, en 1934, d’une centaine de colons. La révolte trouve son origine dans le traitement et la discipline extrêmement durs de l'internat. Lors d'un repas du soir, au cours du mois d'août, un des enfants croque dans son fromage avant de manger sa soupe ce qui pousse un gardien zélé à le frapper. Un déchainement de violence se produisit[5].

Quelques moments plus tard, l'émeute se transforme en évasion, celle de 56 mutins qui se dispersent sur l'île. Prévert ainsi que des amis de Saint-Germain-des-Prés sont à ce moment-là en résidence estivale sur l'île. Et comme tous les habitants de l'île, ils sont sollicités à participer aux recherches des fuyards ; une récompense de 20 francs est proposée. En quelques heures, l'ensemble des fuyards est ramené dans leurs cellules[5].

Cette « chasse aux enfants » interpelle grandement le poète qui compose un poème, La Chasse à l'enfant[12]. Ce qui était un fait divers local, est progressivement relayés par les journaux parisiens et nationaux, dont celui de Paris-Soir, et prend une tournure nationale[5].

Les établissements au XXIe siècle

Il faut attendre l'année 1992 pour que la mairie du Palais rachète l'enceinte avec deux bâtiments encore debout, qui servent alors de locaux associatifs[5].

À partir de l'année 2019, un double projet se concrétise pour les locaux de l'ancienne colonie pénitentiaire. Une association, La Colonie, s'est constituée afin d'y établir un site mémorielle en l'honneur des enfants et adolescents et d'y constituer un fond d'archive. L'association souhaite également « organiser des événements consacrés à la justice des mineurs »[13].

Le second projet est le tiers-lieu nommé Propice. Sa vocation est d'implanter un « tiers-lieu socioculturel et associatif » et de l'exploiter à travers une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), à gouvernance partagée : « Il constituera un tiers lieu insulaire, un lieu de convergence autour de l’art et la culture, un lieu de loisir et de travail, de rencontres et de découvertes, de promotion et d’éducation, de réunion et de création. »[13] - [14]. Le projet est retenu par la Fondation du Patrimoine et la Mission Stéphane Bern en 2022 aux côtés de 17 autres sites[13]. L'ancienne colonie pénitentiaire bénéficie d'une subvention de 500 000  ; somme doublée par la participation du département du Morbihan, de la région Bretagne et de l'Union Européenne. L'intégralité du projet de réhabilitation pour ce projet coûtant 3 000 000 , la mairie a décidé de lancer un appel au financement participatif depuis la Fondation du Patrimoine : « Leur identité [aux donateurs, ndrl] figurera sur un espace qui leur sera dédié ». Un prêt soutenu par la municipalité est envisagé pour compléter le budget, « le cas échéant »[14].

Description des lieux

Haute-Boulogne

Les bâtiments de Haute-Boulogne rassemblent l’administration, le réfectoire, une buanderie, des ateliers, une chapelle, un quartier disciplinaire de vingt cellules et les dortoirs qui sont pour la plupart compartimentés en cellules grillagées de 1,5 mètre sur 2 mètres.

Domaine de Bruté

Dès 1880, l’Administration pénitentiaire loue, au centre de l’île et à 3 kilomètres de Haute-Boulogne, le domaine de Bruté-Souverain pour y installer une section agricole. Les cent dix-sept hectares sont définitivement acquis par l’Administration pénitentiaire en 1902. Elle y construit, en 1906 et 1910, deux bâtiments de pierre pour accueillir les colons.

Dans les arts

Livre

  • La Chasse aux enfants, par Jean-Hugues Lime, publié en 2004 (éditions Le Cherche-Midi, en 2013, De Borée pour l'édition poche), raconte la vie quotidienne des colons, du point de vue des détenues, à l'époque de la révolte de 1934.
  • Un roman paru en 2017, Le goût du vent sur les lèvres, de Cédric Morgan, évoque la colonie pénitentiaire de Belle-Île, appelée communément le « bagne d'enfants », ainsi que certaines légendes et faits historiques liés à cette île.
  • Le roman jeunesse Le Bagnard de Belle-Île, publié dans la collection "Ar Bed All ou le Club de l'Au-delà" chez Coop Breizh, raconte l'histoire d'un trio de jeunes amis, ayant formé le "Club de l'au-delà" qui vient en aide à des fantômes pour leur permettre de gagner l'autre monde. Ils sont en visite à la citadelle Vauban, et se retrouvent entraînés par le fantôme d'une jeune fille à la recherche du fantôme de son fiancé, mort en s'échappant du bagne en 1934.
  • En 1936, dans Jenny de Marcel Carné, Lucien Dancret (joué par Albert Préjean) et Danielle Bricart (jouée par Lisette Lanvin) font connaissance et discutent dans un troquet, Au rendez-vous de la marine, et rêve d'évasion. Danielle se souvient de ses vacances à Belle-Île, « joli au mois de février » avec ses mimosas. Lucien dit bien connaître l'endroit et les mimosas, « j'y suis resté onze ans ! » ; surprise, Danielle imagine qu'ils auraient pu s'y rencontrer ou qu'ils s'y sont peut-être vus sans le savoir. Lucien en doute : « oh, il y a peu de chance ! […] À Belle-Île, il y a un pénitencier, une prison de gosses, vous êtes sûrement passée devant ? » ; elle répond : « je ne me souviens pas, j'étais trop petite ! » avant que Lucien ne lui réplique gravement : « oui, moi-aussi, j'étais tout petit... »
  • Le silence des oiseaux, de Dorothée Piatek, paru en 2014

Audiovisuel

  • Trois films se sont inspirés de la révolte de 1934 :
    • Au printemps 1947, Marcel Carné et Jacques Prévert font face à de nombreuses difficultés lors du tournage du film intitulé « La Fleur de l’âge » à Belle-Ile s’inspirant de la mutinerie de 1934: intempéries, mouvements sociaux, accidents et querelles. Il ne reste rien du film, dont Jacques Prévert avait cosigné le scénario (c’était leur huitième collaboration), sinon une poignée de photographies en noir et blanc par Émile Savitry[15] - [16].
    • La Révolte des enfants, réalisé par Gérard Poitou-Weber (1992)
    • Les Vauriens, télé-film de Dominique Ladoge (2006)

Notes et références

  1. Prisons et prisonniers politiques à Paris pendant et après l'insurrection de juin 1848 p. 5
  2. Une maison de correction La colonie de Belle-Île-en-Mer 1880-1945
  3. La colonie pénitentiaire pour enfants - Quelques rappels historiques sur l’enfermement des mineurs
  4. Le Domaine de Bruté Association Oval, colonie de vacances et classes de découvertes
  5. Régis Delanoë, « RÉCIT. Le souvenir douloureux du bagne de Belle-Île, un « Alcatraz breton » pour mineurs », sur Ouest-France, (consulté le )
  6. Jean-Yves Mollier, « Belle-Ile-en-Mer : prison politique (1848-1858) », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines, (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.2660, lire en ligne, consulté le )
  7. Jean-Yves Mollier, « Belle-Île-en-Mer, prison politique après la Commune (1871-1880) », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines, (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.2664, lire en ligne, consulté le )
  8. Hillion 2022, p. 35-42.
  9. Hillion 2022.
  10. Hillion 2022, p. 451.
  11. Hillion 2022, p. 433-437.
  12. « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
    Maintenant il s’est sauvé
    Et comme une bête traquée
    Il galope dans la nuit
    Et tous galopent après lui
    Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
    Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
    C’est la meute des honnêtes gens
    Qui fait la chasse à l’enfant...»
    - Jacques Prévert, Paroles, Gallimard, 1949.
  13. « Belle-Île-en-Mer. L’ancienne colonie pénitentiaire retenue par la Mission patrimoine », sur Ouest-France, (consulté le )
  14. « Belle-Île-en-Mer. L’ancienne colonie pénitentiaire en voie de devenir un tiers-lieu insulaire », sur Ouest-France, (consulté le )
  15. https://catalogue.bm-lyon.fr/ark:/75584/pf0002755255.locale=en
  16. Yves-Marie Robin, « Le film maudit, tourné à Belle-Île, se dévoile enfin », sur Ouest-France, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages

  • Christophe Belser, Le bagne des enfants : la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer, , 304 p. (ISBN 978-2-8129-2778-2).
  • Julien Hillion, Le bataillon des "nuisibles" : Les pupilles de la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer (1880-1918), Le Palais, Jadis Editions, , 497 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Francis Villadier, Belle-Île-en-Mer entre quatre murs, Jadis Éditions, 114 p.

Témoignages et enquêtes journalistiques

  • René Biard, Bagnard en culottes courtes : comment on fabrique un repris de justice, Paris, La Table Ronde, , 253 p. (présentation en ligne)
  • Alexis Danan, L’épée du scandale, Paris, Robert Laffont, , 308 p. (BNF 32973715)
  • Jean Fayard, Une enfance en enfer, Paris, Le Cherche Midi, coll. « Récits », , 279 p. (ISBN 2-74910-131-X, présentation en ligne)
  • Louis Roubaud, Les enfants de Caïn, Paris, Grasset, , 239 p.
  • Louis Roubaud, Paroles de colons : la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer : 1925, Rambouillet, Jadis éditions, coll. « Histoire(s) de Belle-Ile-en-Mer », , 77 p. (ISBN 978-2-914109-27-7)

Travaux universitaires

  • Jacques Bourquin, « Une maison de correction : la colonie de Belle-Île-en-Mer, 1880-1945 », Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », , p. 259-265 (DOI 10.4000/rhei.3021, lire en ligne, consulté le ).
  • Thierry Fillaut (dir.), Une institution publique d'éducation surveillée, Belle-Île-en-Mer (1945-1977) : de l'ordonnance à son traitement, Vaucresson, Services d'Études du CNFE-PJJ, , 122 p. (ISBN 2-11-087255-1, BNF 36691835, présentation en ligne)
  • Mathias Gardet, « Ker Goat/Belle-Île : deux centres mythiques », Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière, no 4, , p. 157-168 (DOI 10.4000/rhei.58, lire en ligne, consulté le ).
  • Julien Hillion, Le bataillon des "nuisibles", La colonie pénitentiaire de Belle-Île en Mer (1880-1911) : parcours de vie de jeunes détenus et modèle carcéral, Thèse de doctorat, Université de Bretagne Sud, 2021, 830 p.
  • Julien Hillion, La colonie pénitentiaire de Belle-Île en Mer (1880-1900), Master 2, UBS Lorient, UFR Lettre, Sciences humaines et Sociales, 2017.
  • Julien Hillion, La colonie pénitentiaire de Belle-Île en Mer (1880-1900), surveillance, formation professionnelle et rapports à la société locale, mémoire de Master 1, Histoire, Lorient, 2006.
  • Julien Hillion, "Des hommes avant les autres. Constructions des masculinités à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer durant la Belle Époque", Revue d'Histoire de l'Enfance « Irrégulière », no 24, 2022, p. 157-163.
  • Julien Hillion, Seul parmi les “nuisibles”. Vivre sans famille à la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer (1880-1911), Séminaire du Groupe de Recherche sur les Institutions Disciplinaires (GRID) “Entre les murs, hors les murs. Revisiter l’histoire des institutions disciplinaires” 2020 : Liens familiaux et institutions disciplinaires », séance du 8 octobre 2020, 42 minutes, podcast disponible en ligne : Communication Hillion (lire en ligne).

Romans

  • Dorothée Piatek, Le silence des oiseaux, Paris, Seuil Jeunesse, , 177 p. (ISBN 979-10-235-0202-2).
  • Jean-Hugues Lime, La chasse aux enfants, Paris, Le Cherche Midi, , 273 p. (ISBN 2-7491-0253-7).

Publications

  • François-Xavier Coulon, « Les cartes postales racontent l'histoire : les différents navires à voiles de la colonie agricole et maritime [de Belle-Île, Morbihan] », Belle-Isle histoire. Revue de la Société historique de Belle-Ile-en-Mer, no 15, , p. 53-58.
  • Julien Hillion, "Une île et ses prisonniers. Détenus, société locale et administration pénitentiaire à Belle-Ile-en-Mer de 1848 à la veille de la Première Guerre mondiale", Histoire de Belle-Ile, 2022, p. 427-449.
  • Bernard Pelgrims, « L’apprentissage maritime de Belle-Île », Rééducation, nos 62-64, , p. 43-58 (lire en ligne, consulté le ).
  • (Bernard), « Rapport sur l’institution publique de Belle-Île », Rééducation, 1955, no 70-72, p. 28-31
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