Élie Janvier de La Motte
Élie Janvier de La Motte (Laval (Mayenne), - Angers (Maine-et-Loire), ), 1er comte romain et « Janvier de La Motte », est un magistrat et homme politique français du XIXe siècle.
Élie Janvier de La Motte | |
Fonctions | |
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Député de Tarn-et-Garonne | |
– | |
Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Gouvernement | Second Empire |
Législature | Corps législatif : |
Groupe politique | Candidat officiel |
Coalition | Majorité dynastique |
Successeur | Adrien Joseph Prax-Paris |
Biographie | |
Dynastie | Famille Janvier de La Motte |
Nom de naissance | Élie Janvier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Laval (Mayenne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Angers (Maine-et-Loire) |
Nationalité | Française |
Profession | Magistrat |
Liste des députés de Tarn-et-Garonne | |
Biographie
Issu d'une famille de magistrats, fait comte romain par Pie IX le , et autorisé par jugement du tribunal civil de Laval (Mayenne), en date du [1] - [2], à joindre le nom de « de La Motte » à son nom patronymique, conformément à l'ancien usage de sa famille, Élie Janvier de La Motte suivit la carrière judiciaire
Fils d'un président de chambre de la cour d'appel d'Angers, il entra lui-même de bonne heure dans la magistrature, fut, sous la Restauration et sous Louis-Philippe, substitut au tribunal de Mamers, procureur du roi à Alençon[3], puis enfin, sur sa demande, occupa, un siège de conseiller à la cour royale d'Angers[3] - [2].
Admis à la retraite avec le titre de conseiller honoraire, il fut le candidat du gouvernement présidentiel aux élections du Corps législatif dans la 1re circonscription de Tarn-et-Garonne, le [2], et devint député de ce collège par 18 874 voix (20 393 votants, 40 425 inscrits), contre 1 005 voix à M. Belmontet[2]. Il s'associa au rétablissement de l'Empire, vota avec la majorité dynastique et fut, toujours comme candidat officiel, successivement réélu[2] :
- le , avec 20 868 voix (24 536 votants, 39 778 inscrits), contre 3 612 Ă M. LĂ©once Rigail de Lastours, et,
- le , avec 20 951 voix (29 286 votants, 39 753 inscrits), contre 8 184 Ă M. Vaisse-Cibiel.
Il mourut Ă Angers en .
RĂ©capitulatif
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[4] - [3] ;
- Commandeur de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique[4] ;
- Commandeur de l'ordre de Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa[4] ;
- Chevalier de l'ordre Ă©questre du Saint-SĂ©pulcre de JĂ©rusalem[4] ;
- Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[4] ;
- Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[4].
Ascendance & vie familiale
Élie Janvier de La Motte était le fils aîné d'Élie Janvier (Guipry, - Angers, ), avoué à Laval puis juge et conseiller à la cour d'appel d'Angers (1811), président de chambre en cette cour (1821), marié, le 21 floréal an V () à Laval (Mayenne), avec Louise, fille de Mathurin Louis Julien Jacquet.
Janvier de La Motte épousa Hélène de Surmont (†1891), sœur de Paul Surmont, mariage resté sans postérité. Ce fut son neveu, Arthur Janvier de La Motte (1845-1912), juge de paix en Algérie (Dellys, puis Constantine), juge d'instruction (Troyes, 1888), fils d'Adolphe Janvier de La Motte (1802-1877), président du tribunal civil de Nantes, conseiller général du Maine-et-Loire, qui hérita du titre de comte romain de son oncle[4].
Notes et références
- Borel d'Hauterive 1857, p. 337.
- Rober & Cougny 1890, p. 401.
- Vapereau 1870, p. 954.
- Roglo 2012.
- Rietstap 1884.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- « Élie Janvier de La Motte », (consulté le ) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Georges, comte de Morant, André François Joseph Borel d'Hauterive, Albert, vicomte Révérend et Howard Horace comte d'Angerville, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, , 385 p. (lire en ligne), p. 337 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
- « Janvier de La Motte (Élie, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. III, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 401 [texte sur Sycomore] ;
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, vol. 2, Hachette et Cie, , 4e Ă©d., 1888 p. (lire en ligne), p. 954 ;