Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-du-Périgord
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-du-Périgord, dans le département de la Dordogne. Elle fait partie de la paroisse Notre-Dame de Capelou.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villefranche-du-Périgord | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | diocèse de Périgueux | |||
Début de la construction | 1864 | |||
Fin des travaux | 1865 | |||
Architecte | Paul Abadie | |||
Style dominant | Style néo-roman | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Dordogne | |||
Ville | Villefranche-du-Périgord | |||
Coordonnées | 44° 37′ 50″ nord, 1° 04′ 34″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
Historique
Une première église a été construite sur la place de la bastide de Villefranche peu de temps après la fondation de la bastide par Alphonse de Poitiers, en 1261. L'église est détruite pendant les guerres de religion. Le diocèse de Sarlat est créé par le pape Jean XXII en 1317. La paroisse de Villefranche dépend alors de l'archiprêtré de Capdrot.
Une deuxième église est construite en 1613. Le manque de moyens financiers a fait que cette nouvelle église a été construite à l'économie. Peu avant 1776, elle a été restaurée par le maître maçon Pierre Cabanes de Monpazier.
Un siècle plus tard, l'église est ruinée et devient dangereuse. Elle est reconstruite suivant les plans de Paul Abadie, architecte diocésain, architecte du Sacré-Cœur de Montmartre.
L'église est consacrée le .
Description
L'église a été construite selon un plan en croix grecque. La réalisation de chapelles de plus petite hauteur entre les branches de cette croix l'a inscrite dans une surface carrée. La surface disponible étant limitée, il n'a pas été possible de réaliser une abside.
La façade principale est un clocher-mur. L'entrée se fait par un portail en plein cintre situé au centre. Au-dessus se trouve une baie centrale flanquée de deux arcatures aveugles. Les cloches sont au troisième niveau. Cette partie de la façade est flanquée de deux tours quadrilatérales avec des contreforts percés de meurtrières et couvertes chacune par un toit à quatre pans.
Les autres façades sont percées de trois baies en plein cintre.
La croisée du transept est couverte d'un toit à quatre pans.
|
Mobilier
L'église renferme une Vierge dorée et une croix de procession.
Vitraux
Les vitraux de l'église aux été réalisés par le peintre-verrier Gustave Pierre Dagrant de Bordeaux, en 1902.
- G. P. Dagrant 1902
- Vitrail du chœur : Assomption de Marie
- Vitrail du chœur : Un ange
- Vitrail d'une chapelle : Baptême du Christ
- Vitrail d'une chapelle : Présentation de Marie au Temple
- Mort de Joseph
Voir aussi
Bibliographie
- « Une cérémonie d'ordination à Villefranche-du-Périgord en 1773 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 73, no 2, , p. 77-78 (lire en ligne)
- Chanoine Brugière, Villefranche-du-Périgord, Notices de l'abbé Brugière, Société historique et archéologique du Périgord (lire en ligne)
- Hippolyte Brugière, Les cantons de Belvès et de Villefranche-du-Périgord à la fin du XIXe siècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”, Sarlat-la-Canéda, Société d'art et d'histoire de Sarlat et du Périgord Noir, coll. « Art et Histoire en Périgord Noir, Hors-série no 10 » (ISBN 978-2-9520117-9-2), p. 259-281
- Françoise Auricoste, La bastide de Villefranche du Périgord, t. II. 1500-1800, Bayac, Éditions du Roc de Bourzac, (ISBN 2-87624-058-0), p. 50-51