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Édouard Przybylski

Édouard Przybylski, né le à Freyming-Merlebach en Moselle, mort le à Embrun dans les Hautes-Alpes, est un marin français, combattant des Forces navales françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Fusilier marin, il participe aux combats de la France libre et se distingue particulièrement dans la campagne d'Italie et la campagne de France. Il est compagnon de la Libération.

Biographie

Édouard Przybylski naît à Freyming-Merlebach en Moselle le [1] - [2]. Fils de mineur, il effectue ses études primaires, réussit son certificat d'études, puis devient mineur lui aussi[1].

Il décide cependant de changer et s'engage en février 1939 dans la Marine nationale[1].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Przybylski participe à la campagne en mer du Nord et dans la Manche[1]. Ayant entendu de Newport l'Appel du 18 Juin par le général de Gaulle, il choisit d'y répondre, part pour Londres et s'engage dans les Forces navales françaises libres[1].

Il est affecté au 1er bataillon de fusiliers marins (1er BFM) qui est en cours de formation à Aldershot. Avec le 1er BFM, Przybylski participe à l'opération de Dakar, à la campagne du Gabon, à la campagne de Syrie[1]. Il est blessé lors de la campagne de Libye, par l'explosion d'une mine à la bataille d'El Alamein en octobre 1942[1].

À la campagne d'Italie, il est chef de char et s'illustre à la bataille du Garigliano le 12 mai 1944 où il combat avec la 1re division française libre[1]. Le 10 juin suivant, il est gravement blessé dans son char lors de l'assaut du fort de Montefiascone ; brûlé au deuxième degré, il est évacué à Naples, mais s'évade de l'hôpital pour participer au débarquement de Provence[1] - [3].

Przybylski participe alors à la campagne pour la libération de la France, jusqu'à la bataille d'Alsace[1]. Il se distingue de nouveau à plusieurs reprises, à Clairegoutte en Haute-Saône, puis à Frédéric-Fontaine, et ensuite lors de la prise de Rougemont dans le Doubs le , ce qui lui vaut la médaille militaire[1].

Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].

Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la guerre d'Indochine jusqu'à être rapatrié sanitaire en février 1947[1]. Il passe alors plusieurs années à l'hôpital, puis s'installe à Embrun dans les Hautes-Alpes, et reprend une activité professionnelle, en usine et en laboratoire[1].

Édouard Przybylski meurt le à Embrun, où il est enterré[1] - [2].

Hommages et distinctions

Les décorations attribuées à Édouard Przybylski sont[1] :

Autres hommages

La rue Édouard Przybylski lui rend hommage à Embrun.

Notes et références

  1. Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. « Édouard Przybylski, le pilote de char », sur republicain-lorrain.fr, (consulté le ).
  3. Jean-Christophe Notin, Dans l'honneur et par la victoire: Une année avec les compagnons de la Libération, Calmann-Lévy, (lire en ligne), p. 208.
  4. « Édouard Przybylski », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).

Bibliographie

  • « Édouard Przybylski », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la LibĂ©ration, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).
  • Jean-Christophe Notin, Dans l'honneur et par la victoire: Une annĂ©e avec les compagnons de la LibĂ©ration, Calmann-LĂ©vy, (lire en ligne).
  • « Édouard Przybylski », Revue de la France libre, vol. 6,‎ , p. 3052 [extraits en ligne (page consultĂ©e le 13 mai 2022)].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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