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Économie matin

Économie matin est un journal internet sans Ă©dition papier d’information Ă©conomique[2] et est le prolongement de l’hebdomadaire Ă©conomique papier Ă©ponyme français qui paraissait le lundi, de 2004 Ă  2008, en France, et en Belgique (Bruxelles).

Économie matin
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Économique grand public gratuit
Prix au numéro Gratuit
Fondateur Jean-Baptiste Giraud
Date de fondation
Ville d’édition Paris

Propriétaire Economie Matin RCS 752041459[1]
Directeur de publication Jean-Baptiste Giraud
Directeur de la rédaction Jean-Baptiste Giraud
Site web economiematin.fr

Historique

Économie matin, le premier hebdo de l'Ă©co

Économie matin ambitionne de proposer Ă  ses lecteurs d’accĂ©der Ă  l’essentiel de l’information Ă©conomique. ÉditĂ© par la SAS de presse « Le Pool Presse », l’hebdomadaire Économie matin est fondĂ© en par Jean-Baptiste Giraud qui en assure la prĂ©sidence et la direction de la rĂ©daction jusqu'en . « Le Pool Presse Â» est ensuite dirigĂ© par FrĂ©dĂ©rick Fabry, Ă©galement directeur de la publication. A cette date, il n’y a pas d’autre hebdomadaire Ă©conomique en France, le magazine Challenges Ă©tant quinzomadaire Ă  cette Ă©poque.

Les fonds d’investissement Groupe UFG, IDFD et Spinnaker rejoignent les actionnaires historiques (la SociĂ©tĂ© Bretonne de DĂ©veloppement, Bleucom, Datops, et le fondateur, Jean-Baptiste Giraud) au printemps 2006. Leur investissement permet de porter le tirage d’EconomieMatin Ă  plus de 350 000 exemplaires (OJD). Le journal est Ă©galement diffusĂ© Ă  Bruxelles. Le fonds d’investissement Spinnaker prend le contrĂŽle total de la sociĂ©tĂ© en , aprĂšs avoir provoquĂ© le dĂ©part de Jean-Baptiste Giraud[3].C'est un dĂ©saccord sur la stratĂ©gie de dĂ©veloppement du mĂ©dia qui en est la cause. Jean-Baptiste Giraud soutenu par l’ensemble de ses actionnaires, avait confiĂ© un mandat Ă  la banque d’affaires Edmond de Rothschild pour nĂ©gocier le rapprochement envisagĂ© avec TF1, afin que Economie Matin devienne quotidien. A la 17e version du mandat, pourtant contresignĂ© par tous les autres actionnaires, Groupe UFG dĂ©cide de retirer sa signature, et impose de faire appel Ă  une autre banque d’affaires. Les pourparlers avec TF1 sont rompus. D’autres pourparlers trĂšs avancĂ©s avec BFM Business, n’aboutiront finalement pas. Alain Weill vient de prendre le contrĂŽle de LibĂ©ration, et les choses ne se passent pas comme prĂ©vu. Un temps, Vincent BollorĂ© envisage de faire de EconomieMatin le supplĂ©ment Ă©conomique de DirectMatin, le lundi.


Économie matin devient un quotidien gratuit sur Internet en , tout en conservant l'Ă©dition papier hebdomadaire. A cette occasion, un partenariat exclusif entre MSN Finances (Microsoft) et EconomieMatin provoque en quelques semaines un triplement de l’audience de MSN Finances[4]. Pour LaĂ«titia Barbe, Channel Manager de MSN Finances, « Le triplement du trafic des pages news, en moins de trois mois, est liĂ© au traitement de l’actualitĂ© Ă©conomique opĂ©rĂ© par les journalistes d’Economie Matin : clair, concis, concret, pratique. Il correspond parfaitement aux besoins des utilisateurs des chaĂźnes actu de MSN.fr. Les articles s’affichent sur une seule page, sans nĂ©cessiter l’usage des ascenseurs de navigation dans la fenĂȘtre web, ce qui est trĂšs pratique pour les internautes ».

AprĂšs la disparition de Sport et de Femmes en Ville, deux hebdomadaires thĂ©matiques gratuits, la presse gratuite d'information connaĂźt des difficultĂ©s. Pas un titre n’est bĂ©nĂ©ficiaire. Vincent BollorĂ© lance le quotidien gratuit Direct Matin, en expliquant qu’il financerait le journal aussi longtemps qu’il le faudrait. Economie Matin, malgrĂ© sa structure de coĂ»ts low-cast, est frappĂ© lui aussi par la crise du marchĂ© publicitaire. Le journal cesse d'ĂȘtre distribuĂ© dans sa version papier au dĂ©but du mois de , puis — aprĂšs un dernier numĂ©ro en septembre 2008 — dĂ©pose son bilan et la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice est mise en liquidation judiciaire dĂ©but , ses actionnaires espagnols refusant de re-capitaliser la sociĂ©tĂ©[5]. Ceux-ci sont en rĂ©alitĂ© prĂ©occupĂ©s par la crise des subprimes, qui frappe trĂšs durement plusieurs de leurs activitĂ©s de leur portefeuille. Cependant, ceux-ci assument l’intĂ©gralitĂ© des engagements de dĂ©penses de la sociĂ©tĂ© Ă©ditrice de Economie Matin, ne lĂ©sant aucun fournisseur, ni non plus les salariĂ©s de l’entreprise. Le fonds de garantie des salaires n’est pas mis Ă  contribution.

EconomieMatin.fr

En , Jean-Baptiste Giraud, aprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©dacteur en chef d'Atlantico de septembre 2010 Ă  avril 2011, pendant la pĂ©riode du lancement du site, annonce qu'il va relancer Économie matin en pure player. En 2010, il a par ailleurs fondĂ© avec trois associĂ©s Les Éditions Digitales qui rĂ©alisent des applications pour l'iPhone d'Apple aprĂšs avoir adaptĂ© l'un de ses ouvrages en application Ă  succĂšs, numĂ©ro 1 de l’App Store pendant 3 semaines[6].

DĂ©but 2012, Jean-Baptiste Giraud, Jean Gagneraud et le journaliste Michel Garibal (re)fondent Économie Matin, nouveau journal exclusivement dĂ©matĂ©rialisĂ© d’information Ă©conomique[7] - [2]. On apprendra plus tard que Jean-Baptiste Giraud a Ă©tĂ© approchĂ© par Christian Ciganer Albeniz, frĂšre de CĂ©cila Sarkozy, devenue Attias. Christian Ciganer, qui a dĂ©jĂ  crĂ©Ă© plusieurs mĂ©dias en ligne, dont JolPress[8], souhaite crĂ©er Ă©galement un pure player d’information Ă©conomique. Jean-Baptiste Giraud ayant crĂ©Ă© Economie Matin, et lancĂ© Atlantico avec succĂšs, c’est Ă  lui qu’il souhaite confier le projet.

Cependant, mĂȘme si la proposition financiĂšre de Christian Ciganer Albeniz est trĂšs gĂ©nĂ©reuse, proposant plus de neuf mois Ă  Jean-Baptiste Giraud pour constituer une Ă©quipe et monter le site, celui-ci refuse. Mais il est en revanche sĂ©duit par l’idĂ©e de relancer Economie Matin. Ce, d’autant plus qu’il dĂ©couvre Ă  cette occasion ĂȘtre toujours propriĂ©taire de la marque[9], Ă  titre personnel. Le site EconomieMatin.fr sera lancĂ© en 1 mois, le 1er mai 2012.

Depuis [10], Économie matin publie une quinzaine d'articles par jour[11]. Le site est reconnu dĂšs l’annĂ©e de son lancement mĂ©dia d’intĂ©rĂȘt politique et gĂ©nĂ©rale[12]d'actualitĂ©, et insĂ©rĂ© dans Google News. Il connaĂźt une certaine mĂ©diatisation en , aprĂšs la publication d'une fausse information sur un Ă©pisode privĂ© entre François Hollande et ValĂ©rie Trierweiler Ă  la suite de la publication de son livre Merci pour ce moment. Était Ă©voquĂ©e dans un article en se basant sur un passage du livre, l’hypothĂšse que du mobilier national avait Ă©tĂ© endommagĂ©, lors d’une scĂšne de mĂ©nage. Dans une enquĂȘte, Le Monde affirme que l'article a en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© inspirĂ© par un canular informatique[13] -

En avril 2015, peu aprĂšs le piratage de TV5 Monde par l’État Islamique, Economiematin.fr est Ă©galement piratĂ©. Ses pages affichent des messages de revendication, la base de donnĂ©es est inaccessible. Le site est remis en ligne aprĂšs 48 heures, en adoptant pour l’occasion un CMS entiĂšrement dĂ©veloppĂ© en interne, la faille de sĂ©curitĂ© provenant du CMS Joomla.

En 2016, EconomieMatin lance PolitiqueMatin.fr, qui est rapidement acceptĂ© par Google News comme source d’autoritĂ©. SantĂ©Matin.fr suivra en 2017.

En octobre 2022, Ă  l’occasion du dixiĂšme anniversaire de Economiematin.fr, le site change de maquette et de CMS, la version maison prĂ©sentant Ă©galement des failles de sĂ©curitĂ©. Le site est victime Ă  plusieurs reprises d’injections de contenu non autorisĂ©. Les dĂ©veloppeurs dĂ©couvrent mĂȘme un deuxiĂšme identifiant Google Adsense dans le code du site, laissant supposer qu’un dĂ©tournement de revenus publicitaires a pu ĂȘtre opĂ©rĂ© en silence, pendant des annĂ©es. Une enquĂȘte est en cours.

Affaire Avisa Partners

Dans une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par trois journalistes d'ArrĂȘt sur Images, Loris GuĂ©mart, Maurice Midena et Yann Mougeot, Économie matin est soupçonnĂ© avec plusieurs autres mĂ©dias en ligne d'avoir publiĂ© de faux articles en faveur de clients ou Ă  l'encontre de concurrents de l'agence d'intelligence Ă©conomique Avisa Partners (anciennement iStrat) accusĂ©e de dĂ©sinformation par plusieurs enquĂȘtes journalistiques.

Notes et références

  1. « Challenges - ACPM », sur acpm.fr (consulté le ).
  2. « Blogs », sur Les Echos (consulté le ).
  3. « "Economie Matin" cédé à un fonds », sur Challenges (consulté le )
  4. « Economie matin : TRIPLEMENT DU TRAFIC DES NEWS MSN FINANCES AVEC « ACTU ECO » PAR ECONOMIE MATIN - News-Eco Edition », sur www.news-eco.com (consulté le )
  5. http://www.lapressegratuite.com/2009/01/economie-matin-ne-paraitra-plus.html
  6. Vincent Delfau, « Pourquoi ? - Pourquoi si peu de pourquoi ? », sur hitphone.fr,
  7. (fr) « Économie Matin, nouveau pure player d’information Ă©conomique », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  8. « Jolpress.com », sur Stratégies, (consulté le )
  9. https://data.inpi.fr/marques/FR4076945?q=#FR4076945
  10. (en) « 抗生物èłȘたćŸčćș•ă‚Źă‚€ăƒ‰ïœœă‚žă‚čăƒ­ăƒžăƒƒă‚Żăƒ»ă‚Żăƒ©ăƒ“ăƒƒăƒˆăƒ»ă‚Żăƒ©ăƒȘă‚č / », sur courleuxsansfrontieres.com (consultĂ© le ).
  11. « Votre journal fĂ©minin, santĂ©, bien-ĂȘtre, lifestyle et plus », sur journalismes.info (consultĂ© le ).
  12. « Publications d’information politique et gĂ©nĂ©rale – CPPAP », sur www.cppap.fr (consultĂ© le )
  13. Valérie Trierweiler et les vases de SÚvres : itinéraire d'une intox sur lemonde.fr du 23 janvier 2014

Lien externe

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