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Yvonne Sorrel-Dejerine

Yvonne Sorrel-Dejerine, née le à Paris 6e et morte le , est une neurologue française.

Yvonne Sorrel-Dejerine
Biographie
Naissance
Décès
(à 95 ans)
Nationalité
Activité
Père
Mère
Conjoint

Biographie

Jeunesse et formation

Ancienne photographie colorisée représentant un groupe d'enfants sur une plage
La plage voisine de l'hôpital maritime de Berck en 1908. Travaillant comme interne dans ce sanatorium une quinzaine d'années plus tard, la Dre Sorrel-Dejerine y eut l'occasion d'observer de nombreux cas de tuberculose osseuse vertébrale de l'enfant.

Elle est la fille de Jules Dejerine et d'Augusta Dejerine-Klumpke, tous les deux neurologues. Après sa scolarité secondaire au Collège Sévigné, elle obtient une licence en Sciences Naturelles à la Sorbonne, puis le PCN, lui permettant d'accéder aux études de médecine. Après ses stages d'externat, dont un semestre passé dans le service de son père à la Salpêtrière, elle est reçue au concours de l'internat des hôpitaux de Paris en 1921[1]. La même année, le 13 avril[2], elle épouse le chirurgien Étienne Sorrel, chef de Service à l'hôpital de l'Assistance publique de Berck.

Carrière hospitalière

Yvonne Sorrel-Dejerine est secrétaire de la Société Française de Neurologie pendant une longue période[3].

Dernières années

Yvonne Sorrel-Dejerine meurt à 95 ans, le 26 juillet 1986[2], dans la maison familale des Dejerine en Suisse[1] - [N 1]

Charges et distinctions

  • Membre de la Société Française de Chirurgie orthopédique et traumatologique (1925)
  • Membre de Société française de neurologie (1926), présidente en 1952
  • Membre de l'American Trudeau Society (1949), de lutte contre la tuberculose
  • Membre honoraire de l'American Academy of Neurology (1950)
  • Secrétaire générale de l'Association des femmes médecin
  • Médaille de la ville de Paris (1975)

Travaux

  • Contribution à l'étude des paraplégies pottiques. Essai sur l'évolution et le pronostic basé sur 40 observations personnelles. Paris : Masson & Cie, Libraires de l'Académie de médecine, 1925.
  • Les pionnières de la médecine féminine. Femmes médecins. 1966 ; 11:145–9.

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Il s'agit du chalet nommé par ses parents Le Neurone au Thalgut, au bord de l'Aar sur la commune de Gerzensee, non loin de Wichtrach dans le canton de Berne[4].

Références

  1. Samson, M., « Nécrologie - Mme Sorrel-Dejerine (1891-1986) », Revue Neurologique, vol. 144,‎ , p. 534-535
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. (en) J. J. Zarranz, « Precision in historical quotations », Neurología (English Edition), vol. 28, no 8,‎ , p. 524 (ISSN 2173-5808, DOI 10.1016/j.nrleng.2013.10.004, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Julien Bogousslavsky, « The Swiss connection of Augusta Déjerine-Klumpke : From San Francisco to Lake Geneva and from Paris to the Thalgut », Archives suisses de neurologie et de psychiatrie, vol. 162,‎ , p. 37-41 (lire en ligne [PDF])
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