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Yvette Vaucher

Yvette Vaucher, née Pilliard le à Vallorbe, est une alpiniste et parachutiste suisse. Elle est la première femme à avoir gravi la face nord de la dent Blanche et la face nord du Cervin. C'est aussi la première femme parachutiste suisse[1].

Yvette Vaucher
Photo en couleurs d'une femme à cheveux longs et gris
Yvette Vaucher en 2018
Biographie
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Naissance ,
Vallorbe
Carrière
Disciplines alpinisme
Compagnons de cordée Michel Vaucher
Ascensions notables première ascension féminine de la dent Blanche et de la face nord du Cervin
Autres activités parachutisme

Biographie

Yvette Vaucher est née le 11 novembre 1929 à Vallorbe, dans le canton de Vaud en Suisse. En 1948 elle s'initie à l'alpinisme et la grimpe avec l'association des Amis Montagnards de Genève[2] - [3] au Salève (Préalpes près de Genève). Elle va côtoyer des alpinistes comme Gaston Rébuffat, Georges Payot, René Desmaison. En 1955, elle s'installe à Neuchâtel, où elle s'entraîne à la chute libre. Elle est considérée comme la première Romande parachutiste[4]. Elle a effectué plus de 100 sauts en parachute en montagne (base-jump). Avec une équipe d'amis elle effectue de nombreuses escalades. Michel Vaucher, fait partie de cette équipe. Yvette Vaucher l'épouse en 1962[5].

Yvette Vaucher se voit refuser l'adhésion au Club alpin suisse jusqu'en 1979, date à laquelle elle devient l'une des premières femmes membre honoraire. En 2012, elle continue de faire de la randonnée régulièrement dans les Alpes, en dépit de ses deux hanches artificielles et de sa prothèse au genou.

Courses

L'ascension qui fait connaître Yvette Vaucher est celle de la face nord du Cervin, faite lors du centenaire de la première ascension du Cervin, avec son mari Michel Vaucher. Leur « ascension surprise » est remarquée par les médias en « volant les feux de la rampe ». La présence de caméras pour réaliser des directs sur l'escalade par deux autres équipes pour la célébration du centenaire, va profiter aux époux Vaucher dont l'ascension bénéficie du direct. Quand Yvette Vaucher atteint le sommet le 14 juillet, elle est devient la première femme à avoir gravi la face nord du Cervin[6] - [7].

Yvette et Michel Vaucher font de nombreuses ascensions significatives dans les Alpes pendant les années 1960 et 1970, dont le Piz Badile, l'Aiguille de Triolet, l'Aiguille du Dru, l'Eiger, la Cima Grande et les Grandes Jorasses[8]. En 1966, ils ont fait la première ascension de la face nord de la Dent Blanche[9] - [10]. Ils ont grimpé fréquemment avec Loulou Boulaz et son partenaire Michel Darbellay.

Yvette Vaucher participe avec son mari Michel Vaucher à l'expédition internationale à l"Everest dirigée par Norman Dyhrenfurth (en) en 1971 ; elle avait l'intention de devenir la première femme à atteindre le sommet de l'Everest[11]. L'expédition est minée par les dissensions et la direction de Norman Dyhrenfurth est contestée, l'expédition se termine par un échec[12].

Références

  1. Edouard Musy, « 1952 - Fondation de la première école suisse et fribourgeoise de parachutisme », sur www.amicaleaviation4.ch (consulté le )
  2. « trait-unionPDF », ems-laterrassiere.ch, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (de) Usch Vollenwyder, « Ein Leben am Berg », Zeitlupe, sur Zeitlupe, (consulté le ).
  4. Dominique Ernst, « Yvette Vaucher, une belle marraine pour Orjobet », sur Le Messager, (consulté le ).
  5. (en) Bill Birkett et Bill Peascod, Women Climbing: 200 Years of Achievement, Mountaineers Books, .
  6. « Première féminine », rts.ch, (lire en ligne, consulté le )
  7. « Première féminine du Cervin - Notre Histoire », sur www.notrehistoire.ch (consulté le )
  8. « L'appel de la montagne », rts.ch, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Dent-Blanche: il y a 50 ans, Yvette et Michel Vaucher ouvraient une voie dans la face nord », sur www.lenouvelliste.ch (consulté le )
  10. « Carrefour 16.07.66 », rts.ch, (lire en ligne, consulté le )
  11. Murray Sayle, « Defeat on Everest », Life, , p. 22–29
  12. Ed Viesturs, The Mountain: My Time on Everest, Simon & Schuster, , 235–245 p.
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