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Yves Lagatu

Biographie

Yves Lagatu naît à Rumengol dans le Finistère le [2]. Il est issu d'une famille de commerçants[2].

Il s'engage dans la Marine et devient sous-officier[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Yves Lagatu choisit de répondre à l'appel du général de Gaulle. Il passe en Angleterre à bord du cuirassé Courbet où il est radio avec le grade de sergent, rejoint Portsmouth et s'engage dans les Forces françaises libres[2] - [3]. Une fois engagé, il demande à quitter la Marine pour passer dans l'aviation, en tant que radio-mitrailleur[2].

Sa demande est acceptée, et il suit l'entrainement nécessaire. Il est alors affecté au Groupe réservé de bombardement no 1 (GRB1), en Afrique[2]. Il participe aux opérations aériennes dans le sud de la Libye, particulièrement en appui de la « colonne Leclerc » (future 2e DB) pour la prise de Koufra en février-mars 1941[2].

Lagatu participe ensuite à la campagne d'Abyssinie d'avril à juillet 1941, par des attaques et des bombardements contre les convois et les places italiennes, pour un total de trente-cinq opérations de longue distance[2].

Le Groupe de bombardement Lorraine est en formation au Liban, Laratu le rejoint en septembre 1941. Au sein de ce groupe, il participe à la campagne de Libye avec plus de cinquante opérations de bombardement et 200 heures en opération. Il obtient une deuxième citation pour cette nouvelle campagne[2].

Lagatu prend part ensuite, à partir du début 1943, aux opérations sur le front de l'ouest, toujours avec le groupe Lorraine. Il réussit le 22 octobre 1943 une mission délicate et dangereuse en rase-mottes, dirigeant le tir de six avions[2]. Il effectue quarante missions offensives sur ce front, pour un total de quatre-vingt-douze missions lors de cette guerre, avec presque 250 heures de vol[2]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [2]. Il est promu sous-lieutenant à la fin de la guerre en 1945[3].

Après la guerre, il rejoint l'Indochine où il est officier navigateur[2]. Il est commandant de l'Armée de l'Air à la fin de sa carrière, puis représentant en bijouterie[2].

Yves Lagatu meurt le à Brest, où il est enterré[2].

Hommages et distinctions

Ses principales décorations sont[2] :

Il reçoit d'autres hommages : une rue porte son nom à Crozon dans le Finistère[3] ; il est commémoré à Crozon en même temps que Roger Podeur et Étienne Schlumberger[4].

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  3. « Yves Lagatu mitrailleur des F.A.F.L. - Rue Yves Lagatu », sur presqu-ile-de-crozon.com (consulté le ).
  4. Carole Tymen, « Crozon célèbre ses compagnons de la Libération », sur ouest-france.fr, (consulté le ).

Bibliographie

  • « Yves Lagatu », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la LibĂ©ration, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).
  • « Yves Lagatu », Revue de la France libre, Fondation de la France libre, vol. V,‎ 1986-1987, p. 2121-2122.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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