Youssef Slama
Youssef Slama ou Joseph Slama, connu également sous le nom de Soussou Slama, né le à Tunis et décédé le au Grand-Lucé (France), est un compositeur et cithariste tunisien.
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Le Grand-Lucé |
Nationalité | |
Activités |
Compositeur, cithariste |
Instrument |
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Biographie
Né le à Tunis, fils de Mardochée Slama et Émilie Lelouche[1], il hérite de son père, compositeur et cithariste (qânoundji) autodidacte et professeur de musique arabe proche du baron Rodolphe d'Erlanger, le don de la musique.
Dans les années 1930, il se produit à la cour beylicale où son talent est particulièrement apprécié et où on le comble d'honneur. À sa façon, il intègre la musique égyptienne et le malouf tunisien.
Il est à l'affiche dans les années 1950 comme soliste au Théâtre municipal de Tunis et au Palais des sociétés françaises mais aussi auprès de grands interprètes comme Ali Riahi, Fethia Khaïri et Chafia Rochdi. D'autres artistes, tels Sayed Chatta et le cheïkh Amine Hassanine Salem, venus d'Égypte exigent sa participation dans leurs orchestres.
Modeste et altruiste, il aide nombre de ses coreligionnaires à faire carrière dans le chant comme dans la musique. Membre de la SACEM, il se rend en 1968 à Jérusalem et enregistre dans les studios de Kol Israel, à l'occasion d'une interview accordée au docteur Amnon Shiloah, musicologue de renom, un choix de ses compositions.
Devenue employé de magasin à Paris, il meurt le au Grand-Lucé dans la Sarthe[1] avant d'être inhumé à Jérusalem.
Références
- « Archives en ligne de Paris, 12e arrondissement, année 1970, transcription de l'acte de décès no 407, cote 12D 514, vue 12/31 », sur archives.paris.fr (consulté le ).
Bibliographie
- Alain Chaoulli, Les Juifs au Maghreb à travers leurs chanteurs et musiciens aux XIXe et XXe siècles, Paris, L'Harmattan, , 258 p. (ISBN 978-2343183015).