Yatagan (navire)
Le Yatagan (du nom d'une arme blanche, le yatagan) est un navire de guerre français lancé en mars 1900 et coulé en décembre 1916.
Yatagan | |
Le Yatagan | |
Type | Aviso-Torpilleur |
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Classe | Classe Framée |
Histoire | |
Lancement | |
Statut | Coulé le par collision avec le Teviot |
Caractéristiques techniques | |
Propulsion | Machines modifiées (par ajout de chaudières) |
Carrière | |
Armateur | Marine française |
Affréteur | Marine française |
Pavillon | France |
Histoire
Le Yatagan a été conçu comme navire de type aviso-torpilleur de haute mer.
Il a été armé en contre-torpilleur, équipé de 2 puis 4 chaudières (2 850 chevaux, ou (5 700 chevaux pour (20 nœuds de vitesse),
Il a été affecté de 1900 à 1909 à l’escadre du nord à Brest.
En 1903, il est affecté à la défense mobile de Cherbourg.
Désarmé en 1909, il a repris du service en 1910, à la 2e flottille de la Manche et de la mer du Nord.
De 1911 Ă 1913, il a fait partie des torpilleurs de Cherbourg.
Le , en mission de garde-pêche sur la côte boulonnaise, il a éperonné par tribord un bateau de pêche (le St François d’Assise), en s'enfonçant de plus d’un mètre dans sa coque.
La France étant entrée en guerre, il est passé le sous commandement de la station Manche et de la mer du Nord, puis en 1915, il est devenu le bâtiment de commandement de la 2e escadrille de patrouille, opérant en Manche/mer du Nord à Dunkerque, Boulogne, Dieppe, Le Havre, Fécamp, Calais, Cherbourg.
Fin de vie : il a coulé la nuit du 2 au (à 2 h 40 du matin alors qu'il naviguait à 8,5 nœuds dans le pas de Calais, éperonné dans le brouillard à l'arrière tribord par le Teviot, un transport anglais de chevaux, à vapeur, rejoignant le port de Dieppe.
Il aurait sombré en un quart d'heure se couchant sur son flanc gauche, à environ 10 milles de Saint-Valery-en-Caux, à la position (selon le bâtiment anglais abordeur) de 50° 2’ ¼ de latitude nord et 0° 40’ ¾ de longitude est.
Hormis quelques personnes tuées dans l'accident, l’équipage a été récupéré par le torpilleur anglais HMS P 12 qui escortait le Teviot.
Épave
Son épave a été retrouvée par hasard en 1999, lors d'un « décrochage de chalut » par 37 mètres de fond.
Elle est aujourd'hui très dégradée et dangereuse en raison de la présence d'obus dont de gros calibre (munitions immergées, par ailleurs potentiellement source de pollution) [1].