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Yars' Revenge

Yars' Revenge est un jeu vidéo de shoot 'em up initialement développé et édité par Atari, conçu par Howard Scott Warshaw et sorti en 1981 sur Atari 2600[1]. Yars' Revenge est le jeu original le plus vendu pour Atari 2600[2].

Yars' Revenge

DĂ©veloppeur
Atari 2600
Atari
Game Boy Color
Vatical Entertainment
Éditeur
Atari 2600
Atari
Game Boy Color
Telegames
RĂ©alisateur

Date de sortie
Atari 2600

Game Boy Color
1999

Langue

Évaluation
PEGI 3 (d)

Système de jeu

Principe

Le joueur contrĂ´le un insecte galactique appelĂ©e Yar qui doit dĂ©truire un ennemi, le Qotile, grâce Ă  son canon Zorlon. L'ennemi est protĂ©gĂ© derrière une barrière qu'il faut percer en « mâchant Â» les cellules qui composent le bouclier ennemi grâce au Yar. Le joueur doit esquiver non seulement le missile Destroyer (un missile ennuyeux qui vous suit partout), mais Ă©galement le Qotile lorsque celui-ci se transforme en Swirl tourbillonnant. Il existe une zone neutre colorĂ©e au centre de l'Ă©cran qui permet au Yar d'Ă©chaper au Destroyer, mais le Yar ne peut pas tirer lorsqu'il se trouve dans cette zone. En revanche, le Swirl peut tuer Yar n'importe oĂą, y compris dans cette zone. Pour tuer le Qotile ou le Swirl, le joueur doit prĂ©alablement activer le canon Zorlon en toucher le Qotile ou en « mangeant Â» une pièce du bouclier, aligner le canon avec le Qotile ou le Swirl, puis tirer et se dĂ©gager de la ligne de tir du canon[3].

Score

Le score est calculé comme suit :

  • Tirer sur un bloc du bouclier du Qotile - 69 points[4]
  • « Manger Â» un bloc du bouclier du Qotile - 169 points
  • Tuer le Qotile avec le canon Zorlon - 1000 points
  • Tuer le Swirl avec le canon Zorlon, avant son dĂ©part - 2000 points
  • Tuer le Swirl lorsqu'il est en l'air, avec le canon Zorlon - 6000 points et une vie supplĂ©mentaire (pour un maximum de 9 vies)

Chaque niveau se termine avec la destruction du Qotile ou du Swirl. Dans les niveaux impaires, le bouclier du Qotile est composé de briques statiques; dans les niveaux paires, le bouclier de protection du Qotile possède des blocs rotatifs. Le missile Destroyer poursuit le joueur de plus en plus vite à mesure de la progression des niveaux.

  • Ă€ 70 000 points, le bouclier du Qotile devient bleu et la frĂ©quence de lancement du Swirl triple, il est parfois tirĂ© instantanĂ©ment.
  • Ă€ 150 000 points, le bouclier du Qotile devient gris et la frĂ©quence de lancement du Swirl redevient normale, mais il rĂ©agit comme un missile guidĂ©.
  • Ă€ 230 000 points, le bouclier du Qotile devient rose et la frĂ©quence de lancement du Swirl triple Ă  nouveau, il est parfois tirĂ© instantanĂ©ment et il rĂ©agit toujours comme un missile guidĂ©.

Easter egg

Un easter egg est cachĂ© dans le jeu. Après avoir tuĂ© le Swirl en l'air, une ligne verticale noire apparaĂ®t sur l'Ă©cran Ă  l’endroit oĂą le Swirl a Ă©tĂ© touchĂ© (cette ligne est dĂ©crite dans le manuel comme le fantĂ´me de Yar « et prĂ©vient le joueur de s'en tenir Ă©loignĂ©[4]). Si le joueur se dĂ©place verticalement le long de cette ligne et se trouve juste en dessous du milieu de l’écran au moment oĂą l’explosion s'Ă©teint, Â» le jeu s'arrĂŞte et retourne Ă  l’écran de sĂ©lection sur lequel s'affiche deux fois les initiales du dĂ©veloppeurs Howard Scott Warshaw sous la formme HSWWSH en lieu et place du mot Select[5] - [6].

DĂ©veloppement

Warshaw parle du développement du jeu lors de la GDC 2015

Initialement, il devait s’agir d’un portage sous licence du jeux d’arcade Star Castle de Cinematronics. Le design initial de Warshaw était presque identique à celui de Star Castle : un puissant canon est protégé par trois couches de boucliers rotatifs. Le joueur doit tirer pour trouer ces boucliers afin d’atteindre et détruire le canon se trouvant protégé à l’intérieur. Mais le canon peut également tirer sur le joueur à travers les brèches des bouliers. Si le bouclier extérieur est complètement détruit, de nouvelles couches de protection apparaissent. Trois mines en liberté chassent le vaisseau du joueur[7].

Lors du développement de la version Atari, de multiples changements successifs ont été introduits pour finir sur une version finale qui n'avait que peu de ressemblance avec l’original.

Une croyance populaire indique que les Yars et leurs planète Razak ont Ă©tĂ© nommĂ©s d'après Ray Kassar, CEO d’Atari Ă  cette Ă©poque. En effet, Warshaw voulait appeler le jeu Yars’ Revenge (la revanche des Yars) par l’utilisation inversĂ©e du prĂ©nom Ray. Il a ainsi menti Ă  un employĂ© du marketing, lui indiquant que le jeu a Ă©tĂ© nommĂ© d'après le CEO. Il fit ensuite jurer au salariĂ© de garder le secret sur le fait que Kassar se trouvait dans le titre du jeu, se disant Ă  lui-mĂŞme que « ce mec va courir partout pour le rĂ©pĂ©ter Ă  tout le monde ». Du coup, le nom voulu par Warshaw n’a finalement pas Ă©tĂ© modifiĂ©[8].

Le jeu a été développé en six mois, une durée identique au jeu Raiders of the Lost Ark développé par le même développeur[9].

Packaging

Comme d’autres jeux vidĂ©o pour la console 2600, un Comic book miniature est inclus dans la boite du jeux Yars' Revenge pour illustrer l’histoire sur laquelle se fonde le jeu[10]. La bande dessinĂ©e explique le mot « revanche Â» du titre du jeu par le fait que les Yars vengent la destruction de l’un de leurs monde, Razak IV.

Atari a Ă©galement sorti un album audio, sous le label Kid Stuff, qui contient une chanson-thème et une histoire de style dramatique radio basĂ©e sur l’univers de la bande dessinĂ©e[11] - [12]. Un autre 45 tours explique la tragĂ©die qui a rĂ©vĂ©lĂ© qu'un Yar pouvait s’utiliser lui-mĂŞme afin de cibler le canon Zorlon plutĂ´t que de « manger Â» un morceau de bouclier. Les deux enregistrements ont Ă©tĂ© produits par John Braden[13].

RĂ©Ă©ditions

  • Une version est crĂ©Ă© en 2004 pour la console Atari Flashback[15].
  • En 2010, le jeu est disponible pour la console Xbox 360 par le service en ligne Game Room[17].
  • Une rĂ©interprĂ©tation (nommĂ©e Yar's Revenge au lieu de Yars' Revenge) est sortie en titre tĂ©lĂ©chargeable en avril 2011 sur Xbox Live Arcade et sur Microsoft Windows[18] - [19]. Ce titre a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Killspace Entertainment et publiĂ© par Atari. Dans cette version, le Yar Ă©ponyme est rĂ©interprĂ©tĂ© par une femelle humanoĂŻde dans une puissante armure mĂ©canisĂ©e[20].
  • Un remake, Yars' Revenge: First War, un prĂ©quel de l’original, sort le sur Facebook dans le cadre de l’initiative Atari GO[21] - [22]. Il est dĂ©veloppĂ© par Baboom Games et publiĂ© par Atari.
  • Un autre remake, jouable gratuitement sur un navigateur web supportant le HTML5, est sorti sur Atari.com, avec d’autres jeux classiques Atari[23] - [24].

Critiques

Aperçu des notes reçues
Presse papier
MĂ©dia Note
Tilt (FR) 5/6 (Atari 2600)
Presse numérique
MĂ©dia Note
AllGame (US) 4/5 Ă©toiles (Atari 2600)
4/5 Ă©toiles (Game Boy Color)
IGN (US) 7/10 (Game Boy Color)[25]

En 1983, Bill Kunkel et Arnie Katz du magazine Electronic Games ont comparĂ© Yars' Revenge Ă  un « somnifère vidĂ©o Â»[26].

IGN n'a pas été impressionné par le remake de Yar's Revenge. Ce titre a été considéré comme n'ayant que peu de liens avec le jeu original et d'avoir une durée de vie trop courte, même en prenant en compte son faible coût[27]. La version pour Xbox 360 a reçu un meilleur accueil par Popmatters qui l’a considéré visuellement plaisant et de bonne facture[28].

Suite

En 2005, une suite de l’original Yars' Revenge, intitulée Yars' Return, sort sur Atari Flashback 2[29].

Notes et références

  1. (en) Colin Campbell, « The story of Yars' Revenge is a journey back to a lost world of video games », Polygon, (consulté le )
  2. (en) Steven L. Kent, The Ultimate History of Video Games, Prima, 2001, 608 p. (ISBN 0-7615-3643-4), p. 236-240.
  3. (en) « Game review: Atari Yar's Revenge for Atari 2600 », sur 8-Bit Central (consulté le )
  4. (en) « AtariAge - Atari 2600 Manuals (HTML) - Yars' Revenge (Atari) » (consulté le )
  5. (en) eeggs.com, « Yar's Revenge Easter Egg - Must Be a Looooong Name » (consulté le )
  6. (en) « Yars Revenge Easter Egg HSWWSH - Atari 2600 », sur YouTube (consulté le )
  7. (en) Bogost, Ian et Montfort, Nick, Racing the Beam : The Atari Video Computer System, Cambridge, Mass., The MIT Press, , 180 p. (ISBN 978-0-262-01257-7), p. 88
  8. (en) « Atari devs dissect Yars’ Revenge, Adventure, Atari’s woes », sur Ars Technica (consulté le )
  9. (en) Dr Floyd, « [RETROGAMING] E.T. L'EXTRATERRESTRE / ATARI 2600 - Gamopat », sur Gamopat (consulté le )
  10. (en) « AtariAge - Atari Comic Books - The Qotile Ultimatum! (Page 1) » (consulté le )
  11. (en) « Atari Music », sur WFMU's Beware of the Blog (consulté le )
  12. (en) « Yars' Revenge - Atari - Kid Stuff Records (Full Album) », sur YouTube (consulté le )
  13. (en) « The Golden Age Arcade Historian: A Literary History of the Golden Age of Video Games - Golden Age Video Game Books Part 4 » (consulté le )
  14. (en) « Yars' Revenge - IGN », sur ign.com (consulté le )
  15. « Atari Flashback » (consulté le )
  16. (en) « Pong / Asteroids / Yars' Revenge for Game Boy Advance - GameFAQs » (consulté le )
  17. « Yars' Revenge », sur Gamekult (consulté le )
  18. https://www.atari.com/buy-games/action/yars-revenge
  19. « Yar's Revenge » (consulté le )
  20. (en) Michael McWhertor, « The New Yars' Revenge Looks More Like Zone of the Enders », sur Kotaku (consulté le )
  21. (en) « Atari's Yar's Revenge Gets a Reboot and Facebook Debut », sur 8-Bit Central (consulté le )
  22. (en) « Page communautaire sur Yars' Revenge » (consulté le )
  23. (en) Paul Sawers, « Microsoft Brings Classic Atari Games to HTML5 Generation », sur The Next Web (consulté le )
  24. (en) « Atari Arcade: Classic Games Reimagined in HTML5 » (consulté le )
  25. Craig Harris, « Yars' Revenge - IGN », sur IGN, (consulté le )
  26. (en) Arnie Alan Katz et Bill Alan Kunkel, « Programmable Arcade », Electronic Games,‎ , p. 38-42 (lire en ligne, consulté le )
  27. (en) « Yar's Revenge Review - IGN », sur ign.com (consulté le )
  28. (en) « Yars Revenge », sur PopMatters (consulté le )
  29. Manuel d’instruction Atari Flashback 2, page 10

Liens externes

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