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Yamamoto Shinjiro

Yamamoto Shinjiro, en japonais ć±±æœŹäżĄæŹĄéƒŽ, est un officier de marine catholique Japonais, nĂ© le (an dix de l’ùre Meiji) Ă  Katase, et mort le Ă  Tokyo. Major de la marine militaire japonaise, il est dĂ©corĂ© notamment de l’ordre du Milan d'or.

Yamamoto Shinjiro
Yamamoto Shinjiro
L'amiral Yamamoto Shinjiro.

Naissance
Ă  Fujisawa
DĂ©cĂšs
Ă  Tokyo
Origine Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Arme Marine impériale japonaise
Grade Amiral
Conflits RĂ©volte des Boxers, Guerre russo-japonaise.
Distinctions Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, Ordre du Milan d'or.

Biographie

Il est le deuxiĂšme fils de Yamamoto Shotaro. DĂšs 1891, il frĂ©quente l’école Stella Matutina, premiĂšre Ă©cole marianiste du Japon. Il devient pieux catholique malgrĂ© la vive opposition de sa famille qui demeure bouddhiste.

À NoĂ«l 1893, il est baptisĂ© sous le nom chrĂ©tien d’Étienne. Il est confirmĂ© en 1896 par l’archevĂȘque de Tokyo, Pierre Marie Yossouf. De passage Ă  Rome, il est reçu par le pape LĂ©on XIII.

AprĂšs ses Ă©tudes, il entre Ă  l’École navale impĂ©riale du Japon d’Eta-jima. En 1896, il part en Chine participer Ă  la guerre des Boxers sous la direction de l’amiral Tƍgƍ Heihachirƍ. En 1901, il est de retour au Japon, mais repart rapidement en voyage. À cette occasion, il est reçu en audience par LĂ©on XIII cette mĂȘme annĂ©e. En 1903, il est promu lieutenant de vaisseau durant une mission Ă  proximitĂ© de l’Australie. En 1904, lors du conflit contre la Russie, il est nommĂ© amiral sur le bateau de Tojo et chargĂ© du commandement de la tourelle. Il participe ensuite Ă  la bataille de Tsushima, en 1905. C’est lui qui recevra la reddition de l’amiral NikolaĂŻ Ivanovitch Nebogatov[1].

À la suite de l’accord du , l’empereur du Japon Hirohito lui confĂšre le titre de comte via une ordonnance impĂ©riale du , puisqu’il s’est illustrĂ© durant la guerre[2].

En 1907, il est reçu Ă  l’ÉlysĂ©e par Armand FalliĂšres en tant que lieutenant de vaisseau lorsqu’il accompagne le vice amiral Goro-Ijuin et l’ambassadeur du Japon, M. Kurino[3].

Il est dĂ©corĂ© de la grand-croix de l’Ordre de Saint-GrĂ©goire-le-Grand (classe militaire) par le pape BenoĂźt XV le . À cette occasion, le Pape commença son discours par des paroles de condolĂ©ances, le commandant Yamamoto Ă©tant affectĂ© par le deuil de son pĂšre, puis lui exposa la satisfaction que lui avait causĂ©e la parfaite correction avec laquelle le gouvernement japonais avait voulu entrer en relation directe avec le Saint-SiĂšge pour le rĂšglement de l’importante question des missionnaires dans les Ăźles Carolines, Mariannes et Marshall. Le pape souligna Ă  l’occasion la bienveillance du gouvernement japonais pour les missionnaires[4].

En 1936, il devient chevalier de l’Ordre de Malte. Il commence en un tour du monde.

Le , le contre-amiral Yamamoto est au Caire pour s’entretenir avec les dirigeants Égyptiens. Il se rend ensuite en Italie puis en Allemagne[5].

Il effectue ensuite un pĂšlerinage en Terre sainte dont il revient en 1938, puis se rend au Vatican afin de s’entretenir avec le Pape Pie XI sur les hostilitĂ©s sino-japonaises. Il rĂ©affirme Ă  cette occasion le pacifisme de l’Empereur, bien que celui-ci ne puisse tout Ă  fait contrer le militarisme grandissant de la masse populaire et de certains officiers[6].

Il rentre ensuite au Japon, oĂč il reprend ses fonctions au palais impĂ©rial, et essaye ensuite de faire reconnaĂźtre la religion catholique au gouvernement.

Références

  1. Bernard Berthod, Grandes figures de l'Ordre de Malte
  2. Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris, septembre 1907 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9689093x/f76
  3. Journal des débats politiques et littéraires, 26 juillet 1907 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k482756f/f4
  4. La Croix, 18 octobre 1919 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2604549/f1
  5. L'Humanité, 13 janvier 1938 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k407324v/f3
  6. L'Homme libre : journal quotidien du matin, 18 janvier 1938 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75976826/f1
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